30 avril 2011

Premières photos de Lamphun

Pour commencer, voici mon immeuble.



Il est très récent, d'ailleurs ça sent encore le neuf dans ma chambre.



Il est situé en retrait de la route, donc c'est très calme. Du balcon, j'ai vu sur ceci.



Ce n'est pas un hangar mais le préau de l'école ! Pour aller en cours, je n'aurai donc qu'à sauter dans la cours. Je suis au premier étage, ça doit être possible !

Et voici l'école.



Lamphun est une petite ville qui ressemble à toute petite ville thaïe.



Mais elle a un bonus : le centre est entouré de douves bordées de beaux arbres. Cette boucle d'environ 2,5 km donne un aspect plus naturel que ce qu'on voit dans la plupart des autres villes.



Autrefois, ces douves étaient doublées d'une muraille. Il n'en reste plus que cette porte et quelques ruines ici ou là.



La rivière Kuang à l'ouest



Chamthewi, première reine du royaume de Lamphun (appelé alors Haripunchai), qui aurait vécu il y a plus de 1400 ans.



Pas de moto-taxi à Lamphun, mais si on veut éviter de marcher on peut louer les services d'un vélo-taxi.



Et une petite anecdote pour terminer. Je suis allée manger au marché ce matin. Au moment de payer, je tends un billet à la dame. Elle le regarde, me regarde, mais ne le prend pas. Je regarde le billet, la regarde... et là elle me dit : ce sont des dollars ! Les billets de 100 bahts et 100 dollars taïwanais sont de la même couleur, je n'avais pas fait la différence en les mettant dans ma poche. J'ai dû retourner chez moi pour retrouver la monnaie locale !

29 avril 2011

Le coup de la panne

Tout avait pourtant bien commencé. Nous n'étions qu'une dizaine dans le bus pour Chiang Mai, chacun pouvait donc prendre ses aises. Mais deux heures après le départ, premier arrêt. Le chauffeur met les mains dans le moteur. On repart, mais à vitesse réduite, même les scooters nous devancent. On s'arrête devant un atelier de réparation, mais apparemment ils n'ont pas la pièce qu'il faut. On continue à 10km/h, puis arrêt total. L'hôtesse annonce qu'on va changer de bus. Pour nous faire patienter, on nous met de la musique. Beurk, tout à fait le genre de musique thaïe que je déteste. Pendant 2 heures, c'est long ! Un bus arrive, nous sortons tous. Ah non, ce n'est pas pour nous, il repart. Finalement un autre bus nous récupère.

Mon voisin m'indique qu'il va à Sukhothai. Mais pas nous, ce n'est pas tout à fait sur notre route. On nous débarque donc à Nakhon Sawan. On fait un bout de route, puis changement à nouveau à Tak, ce coup-ci le bus va bien à Chiang Mai. Halleluya !

Un moine monte et s'installe derrière moi. Il m'interpelle, et nous voilà partis pour une discussion d'au moins deux heures. Enfin, c'est surtout lui qui parlait, moi j'essaye de comprendre, pas facile ! Mais il était très sympa, c'est d'ailleurs la première fois que je parlais vraiment à un moine. L'image qui me restera : on parlait de religion, et il faisait le signe de croix n'importe comment, alors je lui ai montré. Imaginez une athée enseignant le signe de croix à un moine bouddhiste ! Pas banal !

J'ai pu vérifier que les femmes n'ont pas le droit de donner un objet directement à un moine (les mains pourraient se toucher, or les moines n'ont pas le droit de toucher une femme, pour éviter la tentation...). Donc, il faut d'abord poser l'objet quelque part (ici, le dossier de mon siège).

Finalement je suis arrivée à Doi Ti avec environ 3 heures de retard. Doi Ti, c'est juste à la sortie de Lamphun. Ma toute nouvelle propriétaire a eu la gentillesse de venir me chercher en voiture. Les chambres qu'elle loue sont toutes récentes, c'est confortable. Pour l'instant je suis dans une petite chambre (mais quand même assez grande, au moins le triple de ma chambre de Taipei), et on déménagera sans doute dans un modèle plus grand plus tard.

J'aurai l'occasion de vous reparler de tout ça plus tard !

26 avril 2011

Surclassée !

Faire 3 tours pour descendre mes 55kg de bagages, trouver un taxi, traîner/porter le tout pour entrer dans la gare routière, trouver le bus pour l'aéroport, tout s'est bien passé !

A l'aéroport, une hôtesse m'indique que je dois m'enregistrer à la borne KLM avant d'aller au quichet déposer mes bagages. Ca marche. La borne me demande si je vais à Bangkok ou Amsterdam. Ah bon, j'ai le choix ? Elle m'attribue la place 11E. Comme c'est au milieu, j'essaye de changer mais ça ne marche pas. Tant pis, ça ira pour 11E. Et puis il fera nuit, même en étant près d'un hublot je ne verrais pas grand chose.

Au guichet, je m'attends à payer 55 euros pour ma valise supplémentaire. Finalement ça ne sera que 55 dollars américains, c'est plus avantageux. D'ailleurs, c'est vraiment bon à savoir. Les kilos supplémentaires coûtent super cher, mais si on paye le droit d'avoir une valise supplémentaire, c'est bien plus économique. J'avais le droit à 46 kg en soute (35 utilisés). Mais si ma valise avait dépassé le plafond de 23 kg, j'aurais facilement atteint et dépassé les 55 euros de taxes ! Le prix du bagage supplémentaire varie en fonction de la distance, mais ça vaut la peine de s'y intéresser si on a beaucoup de choses à transporter.

Embarquement prévu à 18h50, je profite des ordinateurs avec accès internet gratuit en attendant. Il est presque l'heure, je me dirige vers la porte. Tiens, l'embarquement a déjà commencé, c'est rare que ce soit en avance. Décidément, tout se passe vraiment bien ! Je vais prendre possession de mon siège 11E et là, waou, je suis surclassée. Bon, pas en classe affaires quand même, mais en économie confort, où on a 10 cm d'espace en plus pour les jambes. Et comme je suis sur la première rangée, j'ai carrément 2 mètres ! Le luxe !



Me voyant prendre des photos, le steward me demande si je veux être dessus aussi. Non, non, ça ira. J'ai trouvé le personnel de bord très sympathique du début à l'arrivée. En nous disant au revoir on sentait qu'ils étaient sincères, ce n'est pas toujours le cas...

Le repas arrive. Pas très copieux (entrée, plat, fruits et petit pain), mais pour 3h30 de vol, ça va. Et il y a un petit effort de présentation, les couverts sont dans un carton fleuri.

Puis je découvre la télé. Jusqu'à présent Etihad était ma référence absolue, mais KLM vient de passer devant. Un choix de films, séries, documentaires, CD entiers... impressionnant ! J'ai presque eu envie de continuer jusqu'à Amsterdam !

Nous nous sommes posés à l'heure à Bangkok, les bagages sont bien arrivés, vraiment un vol parfait !

Et le monsieur de l'immigration qui a contrôlé mon passeport était très sympa aussi, il a pris le temps de discuter un peu.

Je n'étais pas ravie de retrouver la Thaïlande, mais on peut dire que le transfert s'est fait en douceur ! Par contre aujourd'hui, après une journée à Bangkok, j'en ai déjà assez !

25 avril 2011

Dernier jour à Taipei

Voilà, c'est fini. L'expérience taïwanaise aura été plus courte que prévue, mais riches en découvertes et apprentissages. Malgré l'absence de John, ce fut très positif.

Pour terminer, voici quelques photos de Taipei que je n'ai pas encore eu l'occasion de vous montrer.


Mais que font ces gens au milieu du carrefour ? Dans certains endroits et à certaines heures, on peut traverser en diagonale.


Je ne sais pas comment s'appellent les "vélibs" de Taipei, mais ils ont un look très fun. Par contre je n'ai vu que 2 stations, toutes deux dans le même quartier, pas très pratique !


Encore un magasin qui croit faire chic grâce à son nom français : "Un après-midi de chien". Celui qui l'a choisi ne connaissait sans doute pas l'expression. Et ce n'est pas un magasin d'accessoires canins, il vend des sacs je crois.


C'est ça la publicité de caniveau ? On voit assez souvent ces cartons dans les rues de Taipei.


Je ne sais pas de quel arbre il s'agit, mais il fait de magnifiques fleurs oranges. Malheureusement elles sont trop haut pour qu'on puisse les atteindre. Ici elles sont un peu passées, j'ai trop attendu pour les photos.


Quand la vue est dégagée, voici ce que je peux admirer de la terrasse menant à ma chambre

24 avril 2011

Montagne Si-Shou

Après la messe, je me suis lancée à l'ascension de la montagne Si-Shou à l'est de Taipei. Cette fois-ci j'ai trouvé l'entrée tout de suite, sans doute que Dieu guidait mes pas pour me récompenser de ma présence matinale !


Un joli petit pont. Un panneau explique qu'ils ont essayé de réintroduire des lucioles le long de la rivière, il faudrait y aller le soir pour vérifier si ça a marché !


La traditionnelle vue sur Taipei 101


L'est de Taipei


En redescendant je ne savais pas trop où j'allais arriver mais j'ai eu la bonne surprise de voir que le chemin fait une boucle, je n'ai donc pas eu de mal à retrouver l'arrêt de bus pour rentrer chez moi !

Taipei a ça de magique qu'à quelques kilomètres seulement de ses rues les plus modernes et animées, on retrouve une nature préservée.

Joyeuses Pâques !



Ce matin je suis allée à l'église de la Sainte-Famille pour voir comment on fête Pâques à Taïwan. Comme c'était la messe en anglais, il n'y avait pas beaucoup de Taïwanais dans l'assistance. Le prêtre était philippin, je pense, et une bonne partie de l'assistance aussi. Pour le reste, les cinq continents étaient représentés, ça me plaît !

Il n'y avait pas énormément de différences avec une messe en France, mais j'ai trouvé que, globalement, l'ambiance était plus décontractée. Pas autant que dans les églises protestantes que John fréquente, mais les gens semblaient plutôt heureux d'être là, alors qu'en France on a souvent l'impression que c'est subi. En commençant son homélie, le prêtre a dit que comme c'était Pâques, il voulait voir tout le monde sourire. Et pour ce faire, il a raconté des blagues ! Il faut dire que lui-même était très gai (et même gay ?)

A l'église de la Sainte-Famille, ils utilisent un vidéo-projecteur pour les paroles, je n'avais vu ça que chez les protestants pour le moment. Au beau milieu de la messe, un message tout autre s'est affiché : une plaque minéralogique et une phrase : Déplacez votre voiture !



Une autre coutume locale que je connaissais seulement chez les protestants thaïs : à la fin de la messe, ils ont demandé à tous les nouveaux de se lever et de dire au micro d'où ils venaient, sous des applaudissements nourris. C'est bien pour créer un sens de la communauté.

Chacun de nous est reparti avec un œuf.



Le catholicisme a l'air de bien se porter à Taïwan : 62 personnes ont été baptisées ce week-end dans cette église, et une vingtaine à l'université catholique. Des chiffres à faire pâlir d'envie les diocèses français !

23 avril 2011

Centre de la découverte de Taipei

Aujourd'hui j'ai visité le centre de la découverte de Taipei. C'est un musée gratuit situé dans l'hôtel de ville, qui présente Taipei et son histoire. Il est très interactif. Par exemple, pour faire défiler certaines images il faut faire du vélo ou bien trottiner sur un tapis de course. Taipei est très bien mise en valeur. Je pense que pour les touristes qui n'y restent que quelques jours, c'est un excellent moyen de connaître la ville et ses atouts. J'ai eu l'occasion de voir deux films dans leur salle à 360°, c'était très bien fait.

J'ai bien aimé la partie historique également. J'ai ainsi découvert qu'en 1895 quand les Taïwanais ont appris qu'ils étaient donnés au Japon à la suite de la guerre sino-japonaise, ils ont d'abord pris leur indépendance et instauré la République de Taïwan. Le gouverneur de l'époque, un M. Tang accepta d'en prendre la tête. Mais, 11 jours après, il se sauva en Chine ! Ce fut alors le chaos, et les Taïwanais durent faire appel aux... Japonais pour calmer les choses !


Attention, une tour de 101 étages est cachée dans cette photo !

22 avril 2011

Cinéma

Avant de repartir, il fallait aussi que j'aille au cinéma, voir comment ça se passe ! J'ai jeté mon dévolu sur le Vie Show Cinema de Q Square près de la gare centrale. Je n'ai pas été dépaysée, ça ressemblait beaucoup à un ciné thaï. Il est perché au 5ème étage d'un centre commercial, les lumières sont tamisées dans le hall, les caissiers portent un uniforme, ça sent le popcorn. Par contre, contrairement à la Thaïlande, on ne m'a pas demandé de choisir ma place, la fille me l'a juste montrée sur son écran. Je ne sais pas si c'est toujours comme ça ou si elle a juste simplifié les choses.

Le film qui m'intéressait le plus c'était "De vrais mensonges" avec Audrey Tautou, mais je l'avais déjà vu en France ! Alors j'ai choisi "Le mytho" avec Jennifer Aniston et Adam Sandler. Pas le film du siècle, mais j'ai bien ri. La salle était récente et très confortable. Le dénivelé étant important, on ne risque pas d'être gêné par la tête du voisin devant.

Un ticket coûte 300NT pour un film normal, 370 pour la 3D. En euros, ça donne 7 et presque 9. Ramené au coût de la vie, ça en fait un loisir bien plus cher qu'en France (déjà que ce n'est pas donné...). En Thaïlande c'est la même chose, se faire une toile est une sortie de luxe.

Ponts et chaussées

Voilà bien un domaine d'activité qui ne connaît pas la crise à Taïwan. Pour exemple, le pont Jinheng.



Il s'appelle ainsi en l'honneur de Monsieur Jin Heng, chef de projet pour la construction de la route de Taroko, qui a été emporté par un glissement de terrain le 20 octobre 1957 alors qu'il évaluait les dégâts d'un tremblement de terre survenu dans la nuit. Ce pont est en fait le troisième du nom. Le premier a été détruit en 1997 par le typhon Amber. Et le second, 3 ans plus tard, par le typhon Billie.

En aval, un autre pont.



Regardez bien la photo, sous le pont se trouve l'avancée d'un autre ouvrage. Il a dû être abandonné parce qu'il était trop bas. En temps normal il n'y a pas beaucoup d'eau dans la rivière, mais les pluies des typhons font monter le niveau d'une façon phénoménale et l'eau a du mal à s'écouler étant donné l'étroitesse des gorges.

Si les ponts, ce n'est pas votre tasse de thé, vous pouvez aussi devenir architecte.

Voici le temple du printemps éternel III.



Le premier, construit en 1958, a été détruit en 1979. Le typhon Herbert a causé des glissements de terrain et des rochers sont tombés sur le temple. Il a été reconstruit l'année suivante, mais détruit à nouveau en 1987, la falaise s'est effondrée.

J'admire vraiment le génie de ceux qui ont imaginé ces routes et ces ponts. On peut aussi rendre hommage aux milliers d'hommes (ils étaient en permanence 5000 à 6000 sur le chantier) qui les ont construits, portant les matériaux sur leur dos, escaladant les falaises à la corde, obligés parfois de creuser la roche à la masse. Mais la nature est décidément la plus forte !

21 avril 2011

Les gorges de Taroko

Si j'étais à Hualien, c'était pour visiter le parc naturel de Taroko. Mon chauffeur de scooter préféré étant retenu ailleurs, j'ai opté pour une visite en groupe. Nous étions 7 dans le minibus : une Singapourienne, une Malaisienne, deux Américains, deux Espagnols, et moi. Ils étaient tous d'origine chinoise. Ce n'est pas vraiment une coïncidence, c'était une excursion en chinois, le guide ne parlait pas anglais. Je le savais avant, mais les guides anglophones coûtent plus cher, et il faut être au moins 4 personnes. Donc je me suis dit qu'un guide sinophone ferait l'affaire. Je n'ai rien compris aux explications, mais au moins je suis toujours arrivée à l'heure aux rendez-vous fixés !

En un mot, Taroko, c'est magnifique ! Rien que ce site justifie un voyage à Taïwan. Voici celui que je vous propose en photos. Mais il faut savoir qu'elles ne rendent pas aussi bien que la réalité.




L'entrée du parc est matérialisée par cette porte. Comme nous y sommes arrivés relativement tôt (il était environ 9h), il n'y avait pas grand monde, et j'ai pu prendre une photo sans personne dessus.

C'est parti ! Le barrage de la rivière Liwu vu de la terrasse de Buluowan.




Le lys blanc est un des symboles de Taroko.

Dans la partie est, la roche dominante c'est le marbre. Ici nous sommes dans le parc Jinheng au niveau de la Swallow Grotto.






Ce rocher est célèbre, on l'appelle "La tête d'Indien". Vous la voyez ? En face il y avait le rocher de Marie, mais je n'y ai rien vu !


Voici l'endroit le plus étroit.


On se sent tout petit quand on se retrouve au pied de ces parois à pic !








Cette photo a été prise du pont de singe qu'on aperçoit sur la photo suivante.




Le temple du printemps éternel, construit pour rendre hommage aux 226 (ou 212, tous les panneaux ne disent pas la même chose) hommes morts en construisant la route qui traverse le parc.

Nous avons terminé la journée à la plage. Je crois que c'est celle où je voulais aller hier. Finalement, j'ai bien fait de rebrousser chemin ! La mer était calme, mais la baignade est interdite.



Il y a 13 ans déjà, j'étais de l'autre côté du Pacifique, à San Francisco. Qu'est-ce que le temps passe vite !

Hualien

Pour profiter un peu de Taïwan avant de repartir, je me suis offert une petite virée à Hualien, sur la côte est. La côte est, c'est une fine bande de terre entre l'océan Pacifique et les montagnes. Parfois elle ne fait que quelques dizaines de mètres de large, promesses de jolis paysages où la mer rencontre les sommets.

Je m'étais donc imaginé que Hualien était une ville très pittoresque. Heureusement que mon voisin Bruno m'a prévenue avant le départ qu'elle n'avait rien de spécial, parce que j'aurais été déçue ! En effet, c'est une ville taïwanaise comme les autres. Mais je n'étais pas venue pour la ville elle-même, j'en parlerai dans le message suivant.

Les montagnes dominent la ville. Ici, c'est la gare.



J'avais réservé un lit dans une auberge de jeunesse. J'ai été très bien reçue, nous n'étions que 3, donc l'ambiance était vraiment très familiale. Une des propriétaires ne parle pas anglais, alors j'ai pu tester mon chinois. La conversation est restée basique mais elle me comprenait bien, c'est un bon début !



J'ai loué un vélo pour visiter la ville et les environs. Il y a une piste cyclable le long de la côte. J'ai demandé conseil à la fille de l'auberge et elle m'a conseillé d'aller vers le nord pour rejoindre une plage. Ce que je ne savais pas, c'est que le front de mer nord de Hualien, c'est un port couplé à une zone industrielle. Les premiers kilomètres de la piste cyclable étaient bien aménagés, c'était vert. Mais ensuite on est passés à ça



Et même s'il y avait eu un certain effort de déco sur les murs, ça restait tristoune !



Finalement au kilomètre 6, ça s'est enfin dégagé ! Mais ce n'était toujours pas l'extase. Comme je ne savais pas à quelle distance se trouvait la plage et que je commençais à avoir mal aux jambes sur mon vélo trop petit, j'ai fait demi-tour. Mais pouvoir dire "j'ai fait du vélo le long du Pacifique", c'est déjà pas mal !





Par curiosité, je suis quand même allée voir de l'autre côté. Eh bien c'était beaucoup mieux ! Jugez plutôt !



Et une vue de Hualien pour terminer. Ca a l'air joli vu de cette butte, mais en fait le centre ne présente aucun intérêt particulier.