Le printemps arrive !

Chengdu a un avantage certain : l'hiver y est très court. Même si on aurait vraiment apprécié d'avoir le chauffage en décembre et janvier, il faut reconnaître que les températures n'étaient pas si froides et que la sécheresse rend les choses plus faciles (on n'a pas vu la pluie depuis octobre, pour ainsi dire !). Et maintenant, mi-février, on peut déjà observer les premiers signes du printemps. 

Et dans le sac il y a...

Je n'ai jamais été interceptée par la douane. Par contre l'allure de John suscite parfois la suspiscion des douaniers. A notre arrivée à Chengdu, il lui a été demandé de faire passer son sac et sa valise dans le détecteur. Un objet, apparemment anodin, a retenu l'attention des agents et il a dû ouvrir son sac pour le montrer. Rien de grave, après inspection rapide il a pu le ranger et repartir immédiatement.

Mais qu'est-ce que c'était ? 

Kuala Lumpur

 Pour le retour, nous avions une escale à Kuala Lumpur. La Malaisie n'est pas du tout située entre Bangkok et Chengdu, mais Kuala Lumpur est un des hubs d'Air Asia, la compagnie à bas coût que nous avons utilisée. 

Le terminal est étrange. Du moins la partie réservée au low-cost, à 20km de l'aéroport proprement dit. Il n'y a aucune passerelle pour accéder aux avions. Heureusement les parapluies sont prévus. Surtout pour les hôtesses, qui risqueraient de voir leur maquillage couler.

Pas de panneaux électroniques. Ca ne se voit pas sur la photo, mais c'est du plastique rétro-éclairé ! 

Et une grande partie de l'aéroport est ouverte sur la nature : pas de clim. En fait c'est la logique low-cost appliquée au bâtiment et pas seulement aux avions. 

Ca ne nous a pas gênés, et on s'y sentait tellement bien  qu'on a même  failli rater l'avion. On était tranquillement attablés avec un copain de John qu'on avait retrouvé là, et qui s 'en allait vers Pékin. Quand on est arrivés, la porte d'embarquement était déjà fermée. Heureusement on nous a tendu des parapluies et une hôtesse nous a conduits à l'avion. Qui est quand même parti plus tôt que prévu, une prouesse dans le monde du low-cost ! 

Images du nouvel an

Notre balade quotidienne dans le quartier a pris une couleur particulière aujourd'hui : magasins  fermés, peu de personnes dans les rues, on se serait presque cru dans une ville fantôme. Le nouvel an, c'est la seule période de repos pour beaucoup de commerçants, j'espère qu'ils en profitent bien !

Marché désert.

Les trois gamins à droite étaient très  fiers de leurs sacs de pétards. 

Pas de repos pour les balayeurs. Pour eux c'est une période chargée, il faut ramasser les restes de pétards qui traînent partout.

Cocotte attend son heure, attachée à une roue de vélo. Hier, à peu près au même endroit, une de ses copines a été sacrifiée sur le trottoir.

Ce restaurant a suivi la tradition et a encadré sa porte de bons mots.

Nos voisins aussi.

新年快樂

Xin nian kuai le ! Bonne année ! 

Nous sommes entrés dans l'année du serpent. 

Il y a quelques temps j'avais demandé à un groupe d'élèves ce qu'ils feraient pour le réveillon. Ils m'avaient tous dit qu'ils passeraient toute la nuit devant la télé en mangeant. J'étais un peu intriguée, quel est donc ce programme qui tient des millions de Chinois en haleine ? Donc hier, une fois n'est pas coutume, on a allumé le poste. Et dès 20h, on a vu une émission que Patrick Sébastien n'aurait pas reniée, mais plus kitsch, à l'asiatique, quoi ! John a trouvé que c'était pas mal, moi je suis pas restée devant très longtemps. J'ai quand même eu l'occasion de voir une des invitées surprises : Céline Dion, elle-même ! 

Pendant ce temps-là, pétards et feux d'artifice ne laissaient pas de répit à la nuit. Ca effraye les démons, paraît-il. De même que la couleur rouge, c'est pourquoi je  fais une infidélité à mon violet habituel. 

Bonne année, et rendez-vous le 30 janvier 2014 pour l'année du cheval. 

De l'intérêt de ne pas être américain

Le but principal de notre voyage c'était de demander de nouveaux visas. Judikael et moi sommes maintenant officiellement des travailleurs en Chine. Enfin moi je travaille et lui en profite, tout en se la coulant douce. Tout s'est bien passé. Il y a juste eu un petit contretemps. J'avais préparé son acte de naissance traduit en anglais, mais on m'a réclamé la version thaïe. Heureuseuement je l'avais sur ma clé USB et j'ai pu l'imprimer dans le quartier. Malgré cette démarche supplémentaire, le dépôt de la demande n'a pris que 45 minutes, un record ! 

Ce qui est bien avec les visas chinois, en Thaïlande du moins, c'est qu'on paye au retrait du passeport. Si le visa n'est pas accordé, on ne paye pas, contrairement à la règle générale. En Thaïlande, le visa coûte 28 euros pour tout le monde sauf les Thaïs et les Américains. Les Thaïs ont une réduction, pour eux c'est 26 euros. Et les pauvres Américains, eux, doivent débourser plus de 100 euros ! Ah la diplomatie chancellante... A Paris aussi les Américains payent beaucoup plus cher. Et les Français doivent payer 5 euros de plus que les autres ressortissants. Sauf... les Roumains qui payent le double des autres, bizarrement !

Bangkok

Nous avons donc passé quelques jours à Bangkok. L'occasion de confirmer ce qu'on pensait : Chengdu c'est mieux (plus propre, plus calme, mieux organisé..). Mais attention, seulement la ville, pour ce qui est des habitants la Thaïlande remporte la partie haut la main.

Voici quelques photos variées de la cité des anges.