30 août 2006

Concours d'éloquence

Aujourd'hui on avait organisé un concours d'éloquence à destination des lycéens de tout le pays. Ils étaient 31 à discourir sur le thème "Notre roi Rama IX" (vous l'aurez compris, je ne suis pas responsable du thème ;-) ). Ouverture des portes à 8h30, en musique comme il se doitChacun est à son poste,

les insc
riptions,


les
maîtres du temps,




les animateurs



et les élèves qui attendent sagement leur tour.


Je crois que je suis incollable sur la vie du roi maintenant ! Tout n'était que compliments et louanges, c'est incroyable comme les Thaïs aiment leur roi. C'est vraiment un Dieu vivant, le meilleur des hommes, disent-ils. Mais 31 discours sur le même thème c'est long, l'heure du d
éjeuner est accueillie avec soulagement.

Par contre, ABAC étant ABAC, le repas est joli, mais c'est pas bon... (toujours le dilemme récurrent ici du fond et de la forme !). Que des espèces de boulettes, de poisson, de crevette, et encore du poisson reconstitué. Et au dessert ? Encore des boulettes, du style de celles qui s'échappaient de l'Erika !

L'après-midi on continue le concours avec les 8 meilleurs orateurs. Ils doivent répondre à des questions sur la France. Enfin, dès que l'ordi sera installé, puisque "quelqu'un" a oublié de faire la demande (non, c'est pas moi !). "C'est votre dernier mot ?" Christophe et moi prenons notre costume de Jean-Pierre Foucault, c'est marrant.


Enfin, la proclamation des résultats. Les élèves qu'on a récompensées étaient vraiment douées, ça fait du bien d'entendre du joli français (même si c'était évident que des natifs avaient composé les discours...)


Ensuite je discute avec quelques candidats qui sont allés au CIEL en octobre ! Ils ont l'air enchantés de leur séjour à Brest, ça me fait plaisir ! Une des filles me dit qu'elle connaît aussi Francesco (ciao Francesco!), le monde est petit. Un autre me montre une vidéo sur son portable : c'est moi animant l'atelier danse de l'alliance française en janvier ! Quelle star ;-)

26 août 2006

Correspondance des tailles

J'ai acheté un short au supermarché aujourd'hui, et voici que je remarque l'étiquette. Je comprends pourquoi j'ai (eu) tant de mal à m'habiller ici :

S : 32
M : 34
L : 36
XL : 38
XXL : 40 !

Puisque ma taille habituelle est le 42, je suis carrément hors concours là ! Mais ça fait plaisir de voir que je fais du 38 maintenant ;-)

Mais bon, il ne faut pas trop se fier à l'étiquette non plus, une collègue m'a offert un haut taille S, et il me va, c'est juste un peu trop court...

Nouvel achat


Après 10 mois de résistance, j'ai finalement sauté le pas. J'ai investi dans un fer à repasser ! Pourquoi donc, me direz-vous ? Jusqu'à présent j'étais une adepte du repassage naturel. Portés 2 ou 3 heures, les vêtements se défripent, suffisamment pour être présentables en tout cas. Mais on m'a offert des hauts en lin, et comme vous le savez, le lin c'est rigide ! Donc le repassage manuel, ça ne marche pas... Et j'ai aussi quelques nouvelles jupes où les plis se voient beaucoup. Donc voici mon nouvel ami. Les couleurs ne passent pas bien, mais il est tout mauve comme j'aime. Attention quand même, je n'ai pas dit que j'allais repasser tout, il fait beaucoup trop chaud pour alouer beaucoup de temps à cette activité. Seulement le strict minimum. Et je n'ai pas été ruinée, d'après vous, quel est le (juste) prix de ce fer électrique automatique de marque Hanabishi (quelqu'un connaît ?), avec un cordon ajustable, un thermostat facile d'utilisation et un "full-use button groove" (je comprends pas... le voyant rouge peut-être ?) ? Vous pouvez donner les prix en euros ou en baths (1 euro = 47,5 baths) :-)

21 août 2006

Sortie scolaire







Eh oui, ici aussi il y a des sorties scolaires ! Un des cours offerts par le département s'appelle "Français du tourisme", et les collègues qui s'en occupent avaient organisé une sortie avec une guide francophone.

Rendez-vous à 7h devant la fac pour embarquer dans le car le plus pourri de la flotille. Les autres coûtent trop cher, paraît-il... Mes employeurs et moi avons décidément un rapport à l'argent bien différent ! Nous sommes 25 : Enora et Bénédicte, Watinee et Auranida (mes collègues), Soi (la guide), les étudiants et moi.

Direction le marché flottant de Damnoen Saduak, à une heure et demie de Bangkok. La guide nous raconte des histoires, le trajet passe donc vite.
Le marché est devenu très touristique, avec tous ses étalages qui vendent les mêmes sacs ou les mêmes statuettes éléphants, mais ça reste quand même typique. Nous embarquons sur un long boat, une espèce de pirogue, pour visiter. Oups, c'est pas très stable, et pourquoi on penche à droite comme ça ? Vu la couleur de l'eau, il ne faut surtout pas dessaler ;-) Remarquez par contre les chapeaux abats-jour des bâtelières.

Ensuite on remonte dans le car, et 2 heures et demi après on arrive enfin à Kanchanaburi. Je vous en ai déjà parlé 2 fois, c'est là où il y a le pont de la rivière Kwai. On déjeune au pied du pont sur la rivière, avec un menu spécial pour les Farangs difficiles que nous sommes. Ensuite, petit tour sur le pont, et surtout séance photo. Les Thaïs en général, et mes étudiants en particulier, adorent poser pour des photos. Ils pourraient passer la journée à ça ! Puis on va visiter le musée sur le chemin de fer de la mort. Tout neuf, et plutôt bien fait.


Il est l'heure de reprendre la route de Bangkok. Dans le car, la guide nous laisse le micro. Les volontaires chantent, il y a de l'ambiance ! Pendant les 2 heures suivantes les étudiants jouent à "fa si la chanter", ils sont intarrissables ! J'aimerais mettre en place un cours basé sur les chansons le semestre prochain, il faut vraiment que ça se fasse, j'aurais des amateurs !

15 août 2006

Pattaya

Pendant la guerre du Vietnam, Pattaya, modeste village de pêcheurs, est devenu le refuge des GI en permission, s'étoffant de toutes les distractions qui vont avec. Aujourd'hui Pattaya c'est un front de mer à la Côte d'Azur, des plages grouillantes (surtout un week end de fête des mères), une eau troublée par les hors bords et les jet ski. Et c'est surtout la ville où tous les plaisirs sont permis, le royaume du gros Farang torse nu sur son scooter, une midinette thaïe d'à peine 18 ans à l'arrière. Des prostitué(e)s pour tous les goûts (il y a même des filles blanches, russes pour la plupart) qui hantent les bars, les cabarets, les karaokés.

C'est là-bas que j'ai entraîné Enora et Bénédicte, sa copine, pour leur premier week-end en Thaïlande. Oui, j'aurais pu faire mieux ! Mais Pattaya est la station balnéaire la plus proche de Bangkok, les autres sont trop éloignées quand on a seulement 2 jours. Et puis ce n'est finalement pas si horrible (malgré ce que le Guide du routard laisse penser : il n'en parle même pas !). On est parti avec Christophe (mon collègue), XuFeng (la femme de Liu, collègue aussi), Tommy et Steven (des copains étudiants, un Chinois et un Vietnamien). Et on s'est vraiment bien amusé tous ensemble ! Il a fait beau, on a pris de belles couleurs, plus ou moins rouges selon les peaux. Au programme : plage, baignade, banana-boat (un long boudin traîné par un bateau. Evidemment le pilote s'amuse à faire des virages serrés pour nous faire tomber). Et le soir on est allés faire un tour dans les quartiers chauds. C'est impressionnant la débauche qui y règne !

04 août 2006

O Breiz ma bro

Cette semaine j'ai travaillé pour le séminaire de la Fédération Internationale des Universités Catholiques. Enfin, travailler est un bien grand mot, disons que j'étais sur place, à disposition. Mais je n'ai pratiquement rien eu à faire. Par contre il y avait de la nourriture excellente (oups, au moins 2 kg en plus, surtout que je n'ai pas eu le temps d'aller nager), et j'ai rencontré des gens du monde entier. Et pas n'importe qui, des prêtres, des recteurs d'universités, des responsables de ci, de ça.

Et j'ai pu remarquer la bonne image de la Bretagne chez les francophones, qu'ils soient français, québécois ou africains. Dès qu'ils apprenaient que j'étais bretonne - ce qui n'est pas difficile avec un Morvan Maïwenn autour du cou -, les gens s'extasiaient sur ses charmes, et me parlaient de leurs bons amis Menezgwenn ou Nedelec de Douarnenez. Ca fait vraiment plaisir, surtout que la France en général est loin de susciter le même enthousiasme... (j'ai bien choisi ma patrie ;-) )