30 août 2012

Destination Chengdu

Nous avons les visas en poche, donc c'est maintenant officiel, nous partons à Chengdu en Chine. John a obtenu une bourse pour faire un master d'enseignement du chinois. Ça a été compliqué : une réponse à donner en une semaine, une université chinoise qui se dédit, une nouvelle université à trouver en catastrophe (alors que Judikael venait juste de naître), un examen de chinois à passer (alors que Judikael était retourné à l'hôpital), une réponse qui tarde à arriver, et un papier officiel bloqué en Chine pour cause de tampon manquant...

Bref, c'est seulement hier qu'on a eu nos visas. John a un visa d'étudiant, Judikael et moi des visas touristiques de 180 jours. On devra donc trouver une solution pour la suite, mais 6 mois ça laisse le temps de voir venir. 

Pour être franche, la Chine est tout en bas de la liste des pays où j'ai envie de vivre. Pour plusieurs raisons que j'aurai sans doute l'occasion de détailler plus tard. Mais pour John c'est une opportunité à ne pas manquer, il ne pourrait pas faire de master sans être boursier. Donc on y va pour deux ans. On aurait pu tomber pire : Chengdu, dans la province du Sichuan, est une ville qui est réputée pour sa douceur de vivre. Et puis comme ça je vais me remettre au chinois, ça me permettra de comprendre ce que John raconte à Judikael !

On n'a pas encore acheté nos billets mais le départ est prévu le 5 ou le 6... septembre. Eh oui, c'est du rapide !

29 août 2012

Livret de maison

En ce moment on parle beaucoup des livrets de famille bilingues de la mairie de Carhaix. En Thaïlande il n'y a pas de livret de famille mais un "livret de maison", le tabian ban. Il répertorie tous les habitants d'une même maison. Mais attention, seuls les propriétaires en ont un. Comme John et moi sommes locataires, nous avons dû enregistrer Judikael sur le livret de sa grand-mère. Sans cette inscription, il n'existe pas vraiment. Un Thaï qui n'est pas enregistré sur un tabian ban ne peut pas s'inscrire à l'école, demander un passeport ou se marier. Mais ce n'est pas grave si dans la réalité il demeure à des centaines de kilomètres de son canton de rattachement.

Pour moi qui ai l'habitude du livret de famille, le tabian ban est un document très étonnant. Ainsi, on a eu la surprise de lire des noms inconnus sur celui de la mère de John ! Renseignements pris, ce sont des gens qui avaient besoin d'être inscrits quelque part, et qui ont demandé là puisqu'ils avaient le même nom de famille chinois que le père de John (qui n'est pas le nom inscrit sur le livret). Vous suivez toujours ? Et c'est quand même surprenant qu'il n'y ait pas de papier retraçant l'histoire exacte de la famille. En effet, le tabian ban est évolutif : si une personne s'établit ailleurs, on remet le livret à jour sans son nom. Pourtant elle fait toujours partie de la famille... Un cauchemar pour généalogistes !

23 août 2012

Jolies bouteilles, sacrées bouteilles

Pendant des années je me suis demandé pourquoi certains Thaïs disposent des bouteilles d'eau devant chez eux. John ne savait pas non plus. Et puis nos voisins en ont mis devant leur portail, alors il a pu leur poser la question. 




Quelle a été la réponse ? A quoi servent donc ces bouteilles ?

21 août 2012

Trekking à Santisuk


La dernière étape de notre périple était Santisuk. Judikael a pu rencontrer son grand-père, sa tante, la fille et la petite-fille de la sœur de son arrière-arrière grand-mère, ou quelque chose comme ça. En bref des membres de la famille éloignée.

Ce n'était pas prévu, mais nous avons fait du trekking pour aller jusqu'à la ferme. 


Ca ne se voit peut-être pas très bien sur la photo, mais c'était très pentu ! Et cette fois-ci, c'est moi qui portais Judikael. Mais j'ai arrêté de me plaindre quand on a vu cette famille qui débroussaillait la montagne pour y planter des arbres : la maman travaillait avec son petit bébé sur le dos. 


Leur travail nous a bien servi d'ailleurs, c'était beaucoup plus facile de suivre le chemin que de continuer à gravir la montagne.




19 août 2012

Chiang Dao et Thaton

Après le jardin botanique, nous avons passé deux nuits à Chiang Dao dans un très joli resort (Chiang Dao Nest 2). Notre chalet familial était tellement confortable que nous n'en avons presque pas bougé. 


Seuls Gaï et John sont allés visiter les fameuses grottes de Chiang Dao. Les photos de l'intérieur sont trop sombres, je vous mets seulement ce bassin à l'entrée, la couleur de l'eau est très belle.


Petit regret, l'eau de la piscine était bizarre. Elle était salée et piquait les yeux et la peau. Je pense que c'était une alternative écolo au chlore, mais pas terrible pour les baigneurs... J'avais choisi ce resort en partie pour pouvoir faire des photos de Judikael dans et sous l'eau, mais du coup il n'a même pas eu le droit de se baigner. Ça n'a pas empêché les grandes de s'amuser, mais c'était un peu dommage. Cependant, j'ai une vidéo sous-marine de son premier bain à Lamphun, je peux vous envoyer le lien si vous voulez.


Puis nous avons repris la route de Santisuk, le village de John. En chemin nous nous sommes arrêtés à Thaton. J'en avais déjà parlé ici en 2009. Voici quelques photos supplémentaires. 





Sommet auréolé


Jardin botanique de la reine Sirikit

Nous venons de passer 5 jours sur les routes du nord. Notre première étape a été le jardin botanique de la reine Sirikit, au nord de Chiang Mai. C'est le jardin botanique le plus ancien de Thaïlande (même s'il n'a que 20 ans) et il est magnifique. Le cadre en lui-même est splendide et les plantes cultivées aussi. Un vrai régal pour les yeux. D'autant que nous n'avons pas été gênés par les autres promeneurs, nous n'avons pas croisé plus de 20 visiteurs.



 Toujours de magnifiques orchidées.





Le jardin a pour vocation première de protéger et étudier les plantes endémiques du nord de la Thaïlande mais on y trouve aussi des serres de plantes étrangères, comme ces cactus et plantes des milieux arides.

11 août 2012

Parc national Ob Luang

Hier nous sommes allés nous promener dans le parc national de Ob Luang. Il se situe dans l'arrondissement de Hot. Nom qui fait bien rire les touristes, mais vraiment pas pratique quand on fait des recherches sur internet. Les mots clés "Hot tourisme Thailande" ne sont pas très efficaces dans ce cas...

Quand nous sommes arrivés, il pleuvait. Nous avons pris notre temps pour manger, mais après le déjeuner il pleuvait toujours. Nous avons donc acheté des capes de pluie. Et 15 minutes après, le ciel commençait à se découvrir... 

L'attraction d'Ob Luang c'est un canyon. Évidemment on n'est pas dans les Rocheuses mais c'est quand même remarquable. L'endroit le plus étroit ne fait que 2 mètres.

  



 C'est bien une passerelle que vous voyez au-dessus.

Qui est sur le pont ?

L'eau de la rivière Mae Chaem est marron parce que nous sommes en saison des pluies. 


Après le pont, nous voilà au pays de l'homme préhistorique. 


En effet, Ob Luang est le site préhistorique le plus ancien du Nord de la Thaïlande. Des fouilles réalisées par une équipe franco-thaïe dans les années 1986-1988 ont pu retrouver des traces de peuplement datant de 28 000 ans.

Le parc a aménagé un circuit d'1,2 km pour découvrir tout ça. Le panneau indique 1h30 de marche, nous nous disons qu'ils ont vu large. En fait, le dénivelé est tel que c'est à peu près le temps qu'il nous faudra, en incluant les arrêts culturels et la pause pique-nique pour Judikael.

Ça part fort mais le plus dur reste à venir !
La personne enterrée dans cette tombe serait morte 5000 à 7000 ans avant notre ère. Comme le squelette retrouvé était incomplet on ne sait pas si c'était un homme ou une femme. Elle était parée de nombreux bracelets de bronze et coquillage.

Ce n'est pas elle qui a laissé ces peintures rupestres, elles n'ont que 2500 ou 3000 ans. En haut on peut voir l'arrière-train d'un sanglier.

Point de vue : 150m. Ce que le panneau ne dit pas c'est qu'il faut escalader un immense bloc de granit escarpé. Heureusement que c'est John qui portait Judikael à ce moment-là, parce que j'avais déjà assez à faire avec ma propre personne ! 


Mais ça en vaut la peine, la vue est magnifique. 





Autrefois les rivières étaient particulièrement utiles pour le transport du bois. Les troncs coupés à Ob Luang étaient stockés dans un bassin, on en voit le mur à droite sur cette photo. A la saison des pluies l'eau montait, et les troncs passaient par dessus le mur et commençaient leur descente. 


Il est vraiment temps que la Thaïlande change son système de tarification pour l'entrée des parcs nationaux. 20 bahts pour les Thaïs et assimilés, 10 fois plus pour les étrangers. Et ce, qu'on puisse rester plusieurs jours dans le parc ou seulement quelques heures comme à Ob Luang. Hier c'est John qui est allé acheter les tickets, il en a demandé 3 sans rien préciser, alors on a tous payé le prix thaï. Malgré la beauté des lieux, 200 bahts ça aurait été trop !




07 août 2012

Comment se faire passer pour un Bangkokien ?

Ce matin j'ai reçu un mail avec des conseils pour se faire passer pour un vrai Bangkokien. J'ai trouvé que c'était rigolo et néanmoins très juste, donc j'ai traduit le texte pour vous. 


1.  Comment prendre un escalator

Dans certaines grandes villes, les utilisateurs se rangent d’un côté de l’escalator pour que ceux qui veulent aller plus vite puissent passer de l’autre côté. Ne le faites pas ici. Personne ne se dépêche. Placez-vous au milieu de la marche. Si quelqu’un dit « excusez-moi », lancez-lui un regard noir pour bien lui montrer que sa hâte est inappropriée. 


2. Comment explorer la ville 

Les tuk-tuks sont super pour transporter des marchandises. Et c’est à peu près tout. Ne prenez jamais de tuk-tuk, sauf si vous revenez du marché avec plein de légumes. Utilisez toujours une voiture, même s’il y a une station de BTS (métro aérien) à 500m de là où vous vous trouvez.

Conduisez votre voiture. Prenez un taxi. Faites tout ce que vous pouvez pour éviter la chaleur, même si ça signifie être coincé dans les embouteillages pendant deux heures. Et ne soyez pas surpris si le chauffeur de taxi ne veut pas vous prendre. Dans les endroits fréquentés comme Siam ou Silom, les taxis qui terminent leur journée veulent une course rapide. Certains ne veulent pas s’embêter dans les bouchons. Si le chauffeur vous propose un prix fixe au lieu de mettre le compteur, sortez du taxi et trouvez-en un autre. Un Bangkokien n’utiliserait jamais un taxi sans compteur. 


3. Comment vous faire appeler

Personne à Bangkok (ni en Thaïlande d’ailleurs) n’utilise son vrai prénom. Vous ne le feriez pas non plus  s’il y avait 20 lettres dans votre nom.

Faites couleur locale en choisissant un surnom. Les marques de voiture sont populaires. Vous voulez une Mercedes ? On vous appellera « Benz ». Vous aimez les pommes ? C’est parti pour « Apple ». Tout est bon tant que le mot ne fait pas plus d’une ou deux syllabes. 


4. Comment communiquer

Le pays est une grande famille. La serveuse est votre petite sœur (nong), le chauffeur de taxi est votre oncle (loung) et la dame qui vend du pad thaï est votre tante (pa).

Le « wai » est le geste traditionnel pour saluer. Joignez vos mains comme pour faire une prière et inclinez-vous. Culturellement, il convient que la personne la plus jeune salue la plus âgée ainsi.
C’est aussi une bonne façon de dire merci, mais ne « waiez » pas tout le monde. Il se peut que les Bangkokiens trouvent que c’est mignon quand les touristes le font, mais ça prouve immédiatement que vous êtes un bleu.

Mesdames, terminez toutes vos phrases par « kha ». Les hommes disent « khrap ». Peu importe ce que vous dites, ça adoucit votre propos et le rend poli. Par exemple : « Ton odeur corporelle me donne la nausée, kha ». « Je ne t’aime pas, khrap ».

Quand vous envoyez un SMS ou commentez sur Facebook, utilisez « 555 » pour dire « ha ha ha ». « 5 » en thaï se prononce « ha ». Ok ? « C’est trop drôle, 555 ».


5. Comment vous sortir d’une situation difficile 

Vous avez fait une boulette au boulot ? Vous avez outrepassé votre rôle ? Vous ne savez pas comment répondre à une question ? Ne l’admettez jamais. C’est un signe de faiblesse. En cas de doute, feignez l’ignorance, arborez ce sourire thaï mondialement connu et retranchez-vous dans votre bulle intérieure. 


6. Comment boire

Vous ne connaissez pas la différence entre un shiraz et un merlot ? Faites semblant d’être trop occupé à prendre une photo pour Instagram* pour donner votre avis sur le choix du vin. Les bars à vin sont à la mode. Vous n’avez pas besoin de vous y connaître en vin (ici personne n’y connaît rien), commandez un verre du nom le plus exotique sur la liste. Faites-le tourner, humez-le et murmurez « Hmmm, c’est un bon vin », avant de commander une bouteille d’un rouge du frigo. Oui, du frigo.

Et n’oubliez pas de mettre des glaçons dans votre bière et d’ajoutez de l’eau à votre whisky jusqu’à ce qu’il ait la couleur d’une tisane à la camomille. 


7. Comment manquer de vitamine D

En Thaïlande il faut avoir la peau claire. Munissez-vous d'un parapluie en permanence pour être certain que les rayons du soleil ne puissent pas altérer la pigmentation de votre peau. Si vous n’en avez pas, protégez votre visage avec un livre ou votre sac à main quand vous marchez dans la rue. Investissez dans des crèmes blanchissantes. Mettez du déodorant blanchissant. Achetez un faux tatouage à coller sur votre bras pour ne pas bronzer en conduisant. 

Et de grâce, n’allez pas à la piscine de l’hôtel avant que le soleil ait disparu derrière le bâtiment. 


8. Comment utiliser le BTS (métro aérien)

Sur le quai, faites la queue derrière la ligne jaune en attendant le métro. Quand il arrive, n’attendez pas que les passagers en descendent. Détruisez ce simulacre d’ordre en courant vers la porte, quelle que soit  votre position dans la file et poussez tout le monde pour entrer en premier. (Cette technique est aussi utilisée devant les ascenseurs extérieurs). A l’intérieur, s’il n’y a pas de siège libre, appuyez-vous contre une barre pour garantir votre stabilité. Vous n’avez pas à vous préoccuper des gens qui s’y tiennent. Votre confort est plus important.

Mais à part quelques comportements agressifs, les Bangkokiens ne sont pas sans cœur. Donc si vous voyez une femme enceinte, une personne âgée ou une maman avec un enfant en bas âge, ne faites pas semblant de dormir. C’est rare que personne ne laisse sa place à un passager dans le besoin. Et ça inclut la bimbo à l’air fatigué qui vacille sur ses talons aiguille. 


9. Comment choisir un restaurant

La nourriture de rue est acceptable si a) vous êtes un étudiant b) votre pause déjeuner ne fait qu’une heure c) vous êtes bourré à 2 heures du matin. Sinon, pour calmer votre faim, trouvez le « bistrot » le plus cher à la déco opulente la plus inauthentique possible. Vous pouvez le choisir français/italien/japonais/ fusion. De préférence à Thonglor, quartier à la mode ou au centre commercial près de chez vous.

N’oubliez pas de mettre de la mayonnaise sucrée sur vos sushis, du ketchup sur votre pizza et de prendre des photos Instagram de tous les plats que vous commandez.

 
10.   Comment s’habiller 

Garçons : polo (ce que vous voulez de chez Ralph Lauren, Paul Smith ou Comme des Garçons), bermuda de surfeur et tongs. Que vous alliez à la plage ou à un brunch dans un hôtel 5 étoiles, les tongs sont un must. Et n’oubliez pas de relever le col de votre polo. 

Filles : essayez de ressembler à une chanteuse de votre groupe de pop coréenne préféré, même si ça rime avec bistouri. La chirurgie esthétique n’est peut-être pas aussi omniprésente à Bangkok qu’en Corée du Sud, mais on y vient.

Accessoires indispensables : un sac à main qui coûte l’équivalent de 6 mois de loyer (Chanel, Mulberry, Hermès, Louis Vuitton ou Coach) et un iPad rose flashy.


Alors, vous êtes prêt pour la transformation ? Personnellement, même après 5 ans là-bas, je suis très loin d'être une vraie Bangkokienne ! 

* application pour iphone qui permet de prendre et partager des photos. 

02 août 2012

Baptême de l'air

Judikael et moi venons de passer quelques jours à Bangkok. Nous sommes allés à l'ambassade de France pour l'inscrire à l'état civil et demander son passeport. Et nous en avons profité pour saluer mes soeurs en vadrouille en Asie du sud-est et récupérer ma mère qui vient passer des vacances chez nous.

Judikael a donc pris l'avion pour la première fois, il vous raconte son baptême de l'air :

Lundi matin, papa nous a déposés à la gare routière. D'habitude maman ne veut pas que je monte sur le scooter, elle dit que je suis trop petit. Elle l'accepte seulement pour aller à l'hôpital parce qu'on n'a pas vraiment le choix et que la route est peu fréquentée. Mais lundi était un jour exceptionnel ! 

On a pris un song-theaw, c'est une sorte de camionnette qui fait du transport en commun. J'ai bien dormi. Ensuite, le song-theaw nous a déposés à Chiang Mai pas très loin de l'aéroport. Maman a marché pour y aller, elle avait une drôle d'allure, un bébé sur le ventre, un sac sur le dos. On était en avance alors on a attendu dans l'aéroport. Et enfin, on a pu embarquer dans mon premier avion, il était rouge.

J'étais un peu excité alors je me suis mis à pleurer. Pour me calmer, maman a décidé de me donner un biberon. Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu du lait en poudre mais elle pensait que ça me calerait bien et que je dormirais pendant tout le vol. Oh, elle me connaît mal ! Comment pouvait-elle croire que je dormirais pendant mon baptême de l'air ? J'ai bien ri intérieurement en la voyant préparer le biberon tout en me tenant, coincée dans le siège étroit de l'avion.Les mamans devraient avoir plus de deux bras.

On a décollé et j'ai bu mon biberon. Maman m'avait dit que j'aurais peut-être mal aux oreilles, mais non, ça a été. Par contre rester assis là sur ce petit siège ce n'était pas passionnant, je n'étais même pas près du hublot ! Alors j'ai pleuré pour que maman se lève et me promène. Comme ça j'ai pu étudier l'endroit où les hôtesses préparent les repas. Et puis je voulais aussi voir la table à langer des toilettes, donc je me suis débrouillé pour que maman m'y emmène (Je vous laisse imaginer comment j'ai fait !).

Quand on était dans les toilettes le pilote a amorcé la descente. Maman m'a redonné le biberon, à cause des oreilles, mais il était vide. J'ai fait semblant de ne pas m'en apercevoir, je ne voulais pas la vexer ! On s'est posés à l'aéroport de Bangkok sans encombres et là c'était beaucoup moins intéressant, donc j'ai enfin décidé de... m'endormir.