28 août 2009

Qu'est-ce que je te sers ?

Ceux d'entre vous qui ont eu la gentillesse de nous inviter lors de nos vacances au printemps dernier ont pu être surpris par la réponse de John à cette question cruciale : "Qu'est-ce que je te sers". Presque toujours il répondait "n"importe quoi" (voulant dire "peu importe"). Vous avez été surpris, et même décontenancés, puisqu'on ne sait quoi offrir dans ce cas : avec ou sans alcool ? avec ou sans bulles ? avec ou sans cacahuètes ?..

C'est en fait la réponse correcte et polie dans un contexte thaï. Comme vous le savez, en Asie, il faut éviter de faire perdre la face à son interlocuteur. Ainsi, si je demande un jus d'abricot et qu'il n'y en a pas, mon hôte risque de perdre la face. Et, pour m'éviter de perdre la face à mon tour, par son refus, il va essayer de répondre à ma demande coûte que coûte, quitte à devoir sortir pour en acheter. Comme vous le voyez, ce concept de face est très fort, et donc pour éviter les méli-mélo style "tu m'as fait perdre la face, mais moi je veux t'éviter ça", on évite d'exprimer sa préférence et on se contente de ce qu'on nous donne.

Pour ça, les mœurs occidentales sont quand même beaucoup plus simples : "Du jus d'abricot ? Non, on n'en a pas, tu veux du jus d'orange ?" Hop, terminé, on passe aux saucisses cocktail.

27 août 2009

Cadeau de départ


Non, ce n'est pas moi qui pars, mais 2 de mes étudiants. Ils ont la chance d'aller étudier en France pendant un an. Un à l'ESPEME de Lille, l'autre à la Catho d'Angers. Un jour, alors qu'ils me faisait remarquer que ce programme me demandait beaucoup de travail, je leur ai dit en plaisantant de ne pas oublier de me ramener un cadeau de France pour me remercier.

Il semble que j'ai été entendue puisque voici ce que mon futur Angevin m'a offert aujourd'hui !



C'est un produit assez populaire ici, bien que plutôt cher, qui permettrait de garder une bonne santé. Et ceci, grâce à un ingrédient un peu particulier. Pourrez-vous deviner lequel ?

21 août 2009

Allez, on traverse !

Dix jours sans message, vous devez vous demander si Morakot ne m'a pas emportée, malgré mon message rassurant précédemment. Non, tout va bien, il se trouve simplement que je n'avais rien à raconter. Mais voilà une histoire thaïe.

Traverser la route en Thaïlande peut être très périlleux, puisque les voitures ne daignent pas s'arrêter pour laisser passer les piétons même quand ils sont sur un passage clouté. Pour remédier aux problèmes, dans les endroits fréquentés, on a construit des passerelles au dessus des routes. C'est bien pratique et beaucoup moins dangereux. Mais certaines personnes traversent quand même sur la route, après tout, c'est leur droit. Mais voilà que la police de Bangkok a décidé qu'il est désormais interdit d'utiliser un passage piéton s'il est situé à moins de 100m d'une passerelle. Les contrevenants se voient infligés une amende de 200 bahts ! Pour bien faire, il faudrait peut-être effacer le passage piéton, non ?

11 août 2009

Morakot

Bien que le typhon porte un nom thaï (Morakot veut dire émeraude) il n'a pas touché la Thaïlande. A Bangkok, le climat est normal pour la saison : de fortes averses d'une heure environ alternent avec un ciel gris ou bleu.

[fin du bulletin météo]

Et bien sûr, bon courage à ceux qui subissent les caprices du temps !

10 août 2009

Plus breton, tu meurs (2)

Si le Stade Rennais occupe la deuxième place du championnat en ce moment, c'est grâce à sa nouvelle recrue :



03 août 2009

Camp linguistique à Phuket

Je n'avais jamais eu l'occasion d'aller à Phuket, c'est chose faite. En effet, j'ai été sollicitée pour animer un camp linguistique.

Comme d'habitude j'ai fait chanter et danser les 120 élèves.



Mais ça n'a représenté qu'une petite partie du week end. J'ai eu amplement le temps de profiter de la piscine de l'hôtel et de me promener sur la plage toute proche. Malheureusement la baignade était interdite à cause des méduses. Certains touristes bravaient l'interdiction, mais voilà bien des animaux que je n'aime guère !





Je ne savais pas que le camp se terminait à 14h, et j'avais donc réservé un vol en soirée. Alors pour passer le temps, quelques profs m'ont proposé de me faire visiter le sud de l'île de Phuket.


Les plages de Kata noy, Kata yay et Karon


Le sud de l'île


La ville de Phuket

L'inspectrice de la région faisait partie des profs accompagnatrices, et elle a bien aimé mes interventions. Peut-être qu'elle m'invitera pour d'autres occasions. Et ce sera avec plaisir !

Mais en attendant je ne vais pas m'ennuyer, devinez ce que je fais le week end prochain ! Eh oui, encore un camp, c'est la saison ! Mais celui-là a lieu dans la banlieue de Bangkok, précisément dans la province où est ma fac. Je ne serai pas trop dépaysée.

Hôtel Orchidacea

Pendant 3 jours j'ai eu le plaisir de séjourner à l'hôtel Orchidacea, plage de Kata à Phuket. Comment ne pas succomber quand on ouvre la porte de sa chambre et qu'on découvre ça :


Oui, ce sont bien des fleurs sur le lit.

Les femmes de ménage ne ménagent pas leur peine pour rendre es chambres accueillantes. Tout est dans les détails :



La vue que j'avais de mon balcon


La piscine


Le bâtiment principal


C'est rare que les camps linguistiques aient lieu dans des endroits aussi beaux, pour une question de coût évidente. Mais il se trouve que le propriétaire est le père d'un des élèves, et il avait donc proposé un super prix : 1000 bahts (20 euros) par élève, pour le week end (2 nuits, 6 repas).

Le petit bémol, puisqu'il en faut bien un, c'est que l'hôtel suit la pente de la montagne. Pour accéder aux chambres il faut donc grimper. Et c'est fatigant ! Il faut mieux éviter d'oublier quelque chose dans sa chambre. Sans compter qu'aucune chambre n'est accessible aux handicapés.

Cliquez ici pour accéder au site de l'hôtel.