28 février 2011

228

Aujourd'hui nous sommes le 28 février, ce qui se dit 2/28 en chinois. C'est le nom qu'on a donné au soulèvement de Taïwanais qui se sont opposés au gouvernement de Chiang Kai-Shek et ont été massacrés à partir du 28 février 1947 (quand je vous disais que Chiang Kai-Shek n'était pas un saint !). Ils protestaient contre la répression et la corruption des dirigeants. Il faut dire que ceux qui avaient suivi CKS à Taïwan après leur défaite en Chine continentale n'étaient pas des tendres vis-à-vis de la population déjà installée sur l'île.

Le 27 février, le passage à tabac d'une vendeuse de cigarettes met le feu au poudre. Le lendemain, des manifestants réclament l'arrestation de l'officier responsable. Les forces de sécurité tirent sur la foule. La violence s'intensifie, ce sera ce qu'on a appelé "la terreur blanche" (le blanc est la couleur de la mort dans la culture chinoise). La police arrête et exécute profs, étudiants, médecins, avocats, les intellectuels soupçonnés de mener l'insurrection. On ne sait toujours pas exactement combien de personnes ont été tuées, les estimations varient entre 10 000 et 30 000 personnes sur une période de 10 ans. Certaines sont restées en prison jusqu'aux années 80.

La terreur blanche est ensuite devenue taboue, et ce n'est qu'en 1996 que le gouvernement a reconnu sa responsabilité. Il a alors construit ce mémorial dans un parc de Taipei, rebaptisé parc de la paix, et le 28 février est maintenant férié.



Dans ce parc, on trouve aussi un lys, précisément un hamayuu, son nom japonais (crinum asiaticum en latin) . En août 1945, alors que la bombe atomique avait détruit toute la végétation à Hiroshima et autour, on découvrit un hamayuu qui, seul, avait résisté. Soigneusement entretenu par un survivant, il refleurit l'été suivant. L'hamayuu est donc devenu un symbole de paix. Celui-ci a été planté en 2005.

27 février 2011

La fête des lanternes

L'origine de la fête des lanternes n'étant pas attestée, je n'en parlerai pas. Sachez simplement que la fête des lanternes est une grande fête qui dure une dizaine de jours et qui clôt la période de nouvel an.


Les mascottes Mingming et Liangliang

Chaque année, une ville taïwanaise différente accueille le festival. Cette année, c'est Zhunan, à une petite centaine de kilomètres de Taipei. Je m'y suis rendue hier, en compagnie de deux amis français et leur fils.

Sur le site, des milliers de lanternes de toutes sortes. Surtout des lapins, évidemment, mais aussi Mickey, Bob l'Eponge, des dinosaures, des libellules...



Dans l'après-midi, nous nous sommes baladés sur le site de la fête et avons pu assister à une compétition de danse du dragon.




Plougastel a de la concurrence !


Nous avons aussi visité les pavillons créés pour l'occasion, mais c'était assez décevant. C'est en fait à la nuit tombée que le spectacle a pris forme. Toutes ces lanternes et autres structures illuminées donnaient au site un aspect vraiment magique.

















La pin-up gardant l'entrée de la section "lanternes traditionnelles". Je dois dire que je n'ai pas tout compris là...



Comme vous pouvez le voir, il y avait foule. Mais ce n'était rien comparé à ce qui nous attendait à la gare.

Il nous a fallu plus d'une heure pour aller du parvis de la gare au quai. Sans passer par la case "guichet", ça nous aurait pris au moins 30 minutes de plus. Voici une photo que j'ai prise dans le hall.



Il faut imaginer 4 fois plus de personnes dehors, et au moins le double à l'intérieur de la gare. C'était horrible. Au début, les gens étaient calmes. Et puis, alors qu'on était au pied de l'escalier, une dame s'est mise à crier. Son mari s'y est mis aussi, les gens se sont énervés, ça a commencé à pousser. On n'est pas passés loin du mouvement de panique et on a cru qu'on n'arriverait jamais à atteindre l'escalier ! Je ne comprends pas que des mesures n'aient pas été prises pour éviter ces problèmes. Les gens arrivant par milliers en train se retrouvaient coincés, incapables de sortir de la gare, bloqués par les gens voulant repartir. Pourtant, la gare ayant deux entrées, il aurait été facile d'instaurer un sens de circulation. Les quelques agents présents étaient complètement débordés. J'espère qu'il n'y a pas eu d'incidents graves. Il y avait de nombreux enfants, c'était vraiment dangereux.

C'est dommage que des problèmes de ce genre viennent gâcher une fête très belle par ailleurs ! Les autorités ne peuvent pas dire qu'elles ne savaient pas, tous les ans la fête des lanternes attirent des centaines de milliers (voire même des millions) de visiteurs.

25 février 2011

Comme une lettre à la poste

Vous connaissez cette expression. Eh bien, à l'étranger, une chose aussi simple que poster une lettre peut parfois être plus compliqué qu'il n'y paraît !

Aujourd'hui, je devais envoyer des papiers à John. Je pars donc en quête d'enveloppes. Rien à Wellcome, le supermarché du quartier, je vais donc à 7/11, une supérette. Il n'y avait qu'une sorte d'enveloppes, et elles étaient très bizarres ! Elles ressemblaient à ça :



Et le verso étaient couverts de petites lettres et petits chiffres. Les 5 cases en haut pourraient accueillir un code postal, mais où écrire l'adresse ? De plus, le rabat ne semblait pas avoir de bande collante.

J'ai donc passé mon chemin, traversé la rue et suis entrée à Family Mart, le concurrent direct de 7/11. Là, j'ai trouvé le même style d'enveloppes.

J'ai alors décidé d'aller à la poste, ils devraient bien avoir des enveloppes normales là-bas ! Avant ça, il fallait que je retourne à la maison chercher l'adresse. Finalement, ça m'a bien aidée, puisque j'ai découvert qu'entre chez moi et la poste, il y a une papeterie. Je repère le rayon "enveloppes" et là je retombe sur les bizarres ! Heureusement, il y avait aussi des enveloppes "Hello Kitty", et même des enveloppes normales "Par avion", vous savez, celles qui ont un bord bleu et rouge et qui sentent bon les voyages lointains. Ouf !

Je paye mon paquet d'enveloppes "Par avion", je vais à la poste. Ouh la, il y a du monde ! Comme je ne vois pas le distributeur de tickets tout de suite, je décide de m'installer confortablement dans la cour intérieure de la poste pour écrire l'adresse, chaque chose en son temps. J'écris l'adresse, je mets les papiers dans l'enveloppe et.... il n'y a pas de bande collante ! Me voilà bonne pour retourner à la papeterie acheter du scotch ! Je re-rentre dans la poste pour retourner dans la rue et là ! Oh ! une jeune fille avec un bâton de colle. Elle le remet dans une boîte. La poste fournit la colle, c'est super ! Et elle tend immédiatement son enveloppe à une dame, il n'y a donc pas besoin de prendre un ticket ! J'ai compris après que c'était pour les services postaux qu'il fallait attendre. Je récupère mes timbres, les collent (ils sont léchables, eux, au moins) et file glisser mon enveloppe dans la boite verte comme on m'a dit.

Une heure après mon premier départ de la maison, ça y est, mission accomplie !

21 février 2011

Faire les poubelles

Je vous arrête tout de suite ! C'est vrai qu'en ce moment je vis à l'économie, mais je n'en suis pas encore réduite à fouiller dans les poubelles ! "Faire les poubelles" dans ce message ça veut dire "préparer ses sacs poubelles en prévision du passage des éboueurs".

C'est qu'ici, le système est très original. Chacun doit aller déposer lui-même ses ordures au camion. Chez nous, il passe entre 21h20 et 21h30 du lundi au samedi.

La première fois, c'est moi qui m'y suis collée. J'avais 3 petits sacs de magasin. J'arrive à l'entrée de la rue, il n'y avait qu'un petit camion avec une jolie marguerite colorée peinte dessus. Je me suis dit : ça, ça doit être pour le recyclage. Comme les gens attendaient, j'ai attendu avec eux. Quelques minutes plus tard, la musique annonçant le camion-benne s'est fait entendre. Un des éboueurs, portant un grand sac, a fait un tour parmi nous. Comme les autres, j'y ai déposé mes 3 sacs. Mais là : "gonghaibaofucijai !" Bref, il a crié un truc incompréhensible pour moi, a ressorti un de mes petits sacs du grand sac, et m'a fait comprendre que je devais le déposer dans la benne.

Ok, ok. Je l'ai fait, mais je n'ai pas compris pourquoi.

La deuxième fois, j'ai dit à John d'y aller, et de demander des explications aux voisins. Il est rentré en me disant qu'il y avait un bac spécial pour les pluches et autres légumes crus. Encore une nouvelle option ! Mais ça ne me disait pas pourquoi mon sac avait été rejeté !

J'ai donc posé la question autour de moi. Plusieurs fois. Les choses s'éclaircissaient, mais je ne savais toujours pas pourquoi mon sac avait été mis à l'écart comme ça !

Ce soir, je suis retournée au camion-poubelle. Et, je crois que j'ai compris ! Voici donc, en exclusivité, le fonctionnement du ramassage des ordures ménagères à Taipei !

- les pluches dans un bac
- les cartons et papiers au recyclage avec la belle marguerite
- les boîtes d'œufs, les emballages plastiques, le polystyrène dans le grand sac du monsieur
- le reste est mis dans un sac bleu qui est ensuite jeté dans la benne. Ces sacs bleus s'achètent à la caisse des supérettes. Ils sont taxés et l'argent qu'ils rapportent finance la collecte des ordures. J'aime assez ce système de sacs taxés : on paye en fonction de ce qu'on consomme, et celui qui trie bien et essaye de réduire ses déchets est récompensé. Vous allez me dire : mais on pourrait tricher ! Bien sûr, mais il peut y avoir des contrôles, attention ! Et globalement, je pense que les gens sont honnêtes là dessus.

Et le petit sac de la première fois, me direz-vous ? Eh bien, je suppose qu'il était bleu. Donc l'éboueur a cru que c'était un sac taxé, c'est pour ça qu'il voulait que je le jette dans la benne !

17 février 2011

Le dragon qui se mord la queue

La croissance du dragon* taïwanais est favorisée par l'embauche de main d'œuvre bon marché en provenance d'Asie du Sud-Est. Notamment d'Indonésie, des Philippines, du Vietnam et de Thaïlande. Comme ces ouvriers ne parlent pas forcément chinois, les entreprises emploient des interprètes-traducteurs-gouvernantes pour s'occuper d'eux. C'est ce genre d'emploi que John espérait décrocher, étant donné qu'il est bilingue et qu'il a déjà occupé des postes identiques en Thaïlande pour des Chinois venant travailler au pays du sourire.

Il a eu des contacts avec une dizaine de compagnies recherchant un interprète. Mais à chaque fois, la même question survient : vous avez un visa de résident ? Non, évidemment que non, puisque pour avoir un visa de résident, il faut déjà avoir un travail ! Ou être marié avec une Taïwanaise, dommage, il a tiré le mauvais numéro. On ne comprend pas pourquoi les entreprises sont si paresseuses, et c'est vraiment rageant ! Elles ont besoin d'interprètes, il semble y avoir pénurie, mais elles ne font pas ce qu'il faut pour y remédier ! Incompréhensible !

Et évidemment, ça ne sert à rien de chercher dans un autre domaine, le problème est toujours le même.

Nous devons donc enclencher le plan B : John retourne à Bangkok demain (expiration de son visa) et va chercher un travail là-bas. Il reviendra à Taïwan quand j'aurai trouvé un travail. Comme nous sommes mariés, il pourra bénéficier de mon visa de résident, et les démarches seront beaucoup plus aisées pour lui !

Autre nouvelle qui fait grincer des dents : les frais de scolarité ont doublé dans l'université qu'il vise. Pour son master, il faut maintenant compter 10 000 euros ! Étant donné la précarité de notre situation actuelle, c'est vraiment trop (comment rester vivre à Taïwan si je ne trouve pas de travail et qu'il peut seulement travailler à mi-temps avec son visa études ?). Donc ce projet est repoussé à l'année prochaine, si tout va bien d'ici là !


* Rappelez-vous, les 4 dragons asiatiques : Corée, Hong-Kong, Singapour et Taïwan

15 février 2011

300 millions de Chinois, et moi, et moi, et moi

Entre le chinois et moi, on ne peut pas dire que ce fut un coup de foudre. Je trouvais (et trouve toujours) que c'était une langue pas harmonieuse du tout. Je n'étais pas non plus attirée par les caractères.

Mais j'ai quand même décidé de l'apprendre, la première raison étant que John parlant français et s'intéressant au breton, je me devais de lui rendre la pareille ! Et, contre toute attente, j'aime beaucoup les cours. La prof est très sympa et compétente, l'ambiance est bonne. Aujourd'hui on a même eu notre premier fou rire collectif, c'est un signe de bonne entente ! Mon voisin et binôme, Andrew, est irlandais et accordéoniste, c'est le destin qui nous a assis l'un à côté de l'autre dès le premier jour !

On progresse assez vite, c'est très gratifiant de pouvoir écrire et lire nos premières phrases. Bon, j'ai encore du mal à distinguer et prononcer certains sons, et les tons restent une affaire assez obscure, mais ça viendra !

Ces jours-ci on a eu nos premières interrogations, et donc nos premiers résultats. Je suis très contente des miens : 90/100 (discrimination des sons et tons), 98/100 (dictée des mots de la leçon écrits en caractères chinois), 100/100 (dictée des mots de la leçon écrits en pinyin. Le pinyin c'est le chinois écrit avec l'alphabet latin). Espérons que ça dure !

Par contre, j'avais déjà pointé du doigt l'administration de l'école, je peux continuer... Aujourd'hui on nous a invités à une sortie. Mais elle aura lieu mardi prochain. Il faut donc rater le cours pour pouvoir y aller, tout en payant pour ce même cours ! Je pensais que toutes les écoles du monde organisaient les sorties le week-end ou l'après-midi quand les cours n'ont lieu que le matin, je crois que MLC est une perle rare ! D'ailleurs, notre prof nous a dit qu'un seul de ses élèves y était jamais allé, et qu'il n'avait pas trop aimé.

Et autre invitation, un repas-atelier pour parler de l'apprentissage du chinois. Sans doute très intéressant, mais destiné seulement aux Occidentaux. Evidemment, le concept ne m'a pas trop plu, pourquoi les 5 blancs de la classe pourraient avoir des pizzas gratuites mais pas les 4 Asiatiques ? J'ai donc posé la question à la prof. Elle ne savait pas trop, s'est dit que c'était pour une question de maîtrise de l'anglais. Moi je ne vois pas trop le rapport, je connais plein de Thaïs qui parlent anglais mieux que certains Français... Bizarre, bizarre... A moins qu'il y ait aussi un atelier 100% Asie ? En tout cas, ce n'est pas au programme pour le moment.

13 février 2011

La colline aux trésors

Par le plus grand des hasards, nous avons découvert aujourd'hui la colline aux trésors (Treasure Hill). Il s'agit d'un vieux village à flanc de colline et surplombant la rivière. Il a été réhabilité et accueille des artistes (ou des gens normaux d'ailleurs ! c'est conçu pour être une zone de rencontre). On déambule dans ses rues étroites entrant ici ou là pour voir le travail des résidents. Evidemment, comme c'est de l'art moderne, on ne comprend pas tous les concepts malgré les explications (bilingues chinois-anglais)


Par exemple ce jeu de mikado géant et ses "fruits" blancs.


Ou ces toilettes bas de plafond réfléchissant

Mais ce qui nous a vraiment plu, c'est qu'il y a aussi beaucoup de choses à tester, la possibilité de créer nos propres œuvres d'art éphémères et de participer à d'autres projets collectifs.


Pour fêter l'année du lapin, tous les visiteurs peuvent laisser leurs vœux sur une carotte autocollante.


John et moi sous un parapluie. Je ne sais pas du tout comment ça marche : notre ombre reste imprimée sur cet écran.

Un endroit vraiment sympa à deux pas de chez nous !

Luo Si Fu

Une autre devinette en ce dimanche.

Nous habitons à côté d'un boulevard nommé Luo Si Fu. Il s'agit en fait de l'équivalent chinois du nom d'un illustre Américain. Qui est-ce ?

N'hésitez pas à triturer la phonétique : nous cherchons un nom se rapprochant de Luo Si Fu, mais... de loin !

10 février 2011

Le petit prince



En face de mon école il y a un établissement appelé Le Petit Prince. Pourrez-vous deviner de quoi il s'agit ?

(inutile de chercher la signification des caractères que j'ai laissés, c'est simplement "Le petit prince")

09 février 2011

Ils auront ma peau !

"Ils" ? Mes ennemis jurés les moustiques évidemment ! Encore une chose qui n'est pas écrite dans les guides : Taïwan est le pays des moustiques éternels ! Même en hiver, quand il fait 10°, ils sont là, bien vivants et bien piquants.

Dès notre première nuit, ils ont sévi. Depuis nous avons dormi dans quatre endroits différents dont trois hébergeaient aussi des moustiques. Notre chambre en fait partie, pour mon malheur. Et que ça bzzzz dans nos oreilles la nuit, et que ça me pique les mains ou la plante des pieds ! Comme d'habitude, John est intouchable, c'est mon sang qui leur plaît. Je suis obligée de m'enduire de crème avant de dormir. Même à Bangkok j'étais plus tranquille la nuit, c'est dire ! La porte et la fenêtre, que nous gardons fermées de toute façon, sont équipées de moustiquaires. Le soir, nous tuons ceux qui se montrent, grâce à notre raquette de la mort. Mais d'autres osent entrer. Ils passent par où ces vampires ?

07 février 2011

Danshui

Aujourd'hui, nous sommes allés à Danshui (appelée aussi Tamsui), petit ville au Nord de Taipei à l'embouchure de la rivière Danshui qui traverse également Taipei. D'ailleurs dan shui veut dire "eau douce".





Un des avantages de Danshui c'est qu'on peut y aller en métro. Un des inconvénients de Danshui c'est... qu'on peut y aller en métro. En effet, cette proximité avec la ville fait que c'est un des buts de promenade privilégiés des habitants de Taipei. Et en ce dernier jour de congés du nouvel an, c'était bondé. Heureusement pour nous, la foule se concentrait dan
s le centre commerçant, alors que ce qui nous intéressait c'étaient les bâtiments historiques.

Nous avons visité le fort San Domingo qui, comme son nom de l'indique pas, a été construit par des Hollandais en 1641. En fait, il remplaçait un autre fort précédemment édifié par des Espagnols et c'est ce nom qui a subsisté. A l'intérieur se trouve une exposition sur la découverte et la conquête du monde (et donc de Taïwan), de Marco Polo à Magellan en passant par Zheng He. Malheureusement ils ont voulu en dire trop en trop peu de panneaux, et donc ça a devient difficilement compréhensible.



Juste à côté se trouve l'ancien
consulat britannique, une fort jolie demeure du XIXème siècle.



L'intérieur se visite, mais on peu
t regretter que ce soit un peu fouillis : on peut y voir les anciens appartements du consul, y découvrir la vie de George Leslie MacKay, un missionnaire canadien qui a fait beaucoup pour Danshui et Taïwan, et parcourir une exposition sur le Canada en général. Mais globalement, c'était très intéressant.



Juste à côté il y a une université (Université Aletheia). Tout comme le consulat, les bâtiments sont dans un style qui mélange les architectures coloniales et chinoises, j'aime beaucoup !

06 février 2011

Taipei 101

Inaugurée en 2004, Taipei 101 fut jusqu'en 2007 le bâtiment le plus haut du monde : 508m, 101 étages (d'où son nom).



Comme les bâtiments de Taipei sont beaucoup plus bas, on la voit de presque partout.


Malheureusement la tour n'est pas ouverte aux visiteurs. On peut monter au sommet, mais je crois qu'il faut réserver. On le fera un autre jour. La vue doit être magnifique !




Si on avait été des accros du shopping, on aurait pu se consoler avec le centre commercial attenant. Pour ceux qui connaissent Bangkok, pensez à Paragon ou Emporium. On y retrouve bien sûr tous les grands noms internationaux.


A quelques pas de Taipei 101 se trouve l'hôtel de ville.

Mémorial de Sun Yat-Sen

Oui, après Chiang Kai-Shek, voici encore un mémorial ! Celui de Sun Yat-Sen. Cet homme a une particularité : il est autant aimé à Taïwan qu'en Chine continentale. Sun Yat-Sen, né en 1866 est considéré comme le Père de la Chine moderne. En effet, il était à la tête de ceux qui ont mis fin à la dynastie Qing, permettant ainsi la création de la République de Chine en 1912. Il en fut le premier président. C'est aussi le fondateur du Kuomintang, le parti politique qui est toujours au pouvoir à Taïwan de nos jours. Il est mort en 1925 des suites d'un cancer.

Quand il dirigeait Taïwan, Chiang Kai-Shek se référait à la philosophie politique que Sun Yat-Sen avait développée selon trois axes (nationalisme, démocratie et bien-être du peuple). Mais autant la partie nationaliste me semble claire, autant les deux autres axes n'étaient pas tout à fait au point (les premières élections libres de Taïwan n'ont eu lieu qu'en 1996 !)


Le mémorial, inauguré en 1972. Dans mon guide il est qualifié d' "élégant édifice", moi je ne le trouve pas très beau... Par contre j'aime le fait que ce ne soit pas qu'un monument à la gloire de SYS, mais aussi une maison de la culture qui abrite une grande salle de spectacles et des salles d'exposition.



Vous pouvez remarquer que les Taïwanais ont un goût certain pour les immenses statues d'hommes politiques assis ! Mais celle-ci ne fait "que" 6 mètres (16 pour CKS)

05 février 2011

Site géologique de Yeliu

A quelques kilomètres de Wanli se trouve la presquîle de Yeliu, peuplée d'habitants bizarres







Ces rochers sont vraiment très très étonnants ! Les sommets de ses champignons sont en carbonate de calcium, qui est plus résistant que la roche en dessous, qui, elle, est victime de l'érosion.

Malheureusement nous étions pris par le temps, et nous n'avons pas eu le temps de parcourir tout le site, ni de lire les panneaux explicatifs. Il faudra qu'on y retourne. Mais, si possible pas un jour férié, parce que c'était noir de monde ! Difficile de faire des photos sans intrus. Mais au moins, les gens font la toise.




Un champ de leviers de vitesse.





Même sans les rochers, c'est un très beau site !

Et un dernier pour la route.

Wanli

La retraite s'est déroulée à Wanli, au bord de la mer. Ou devrais-je dire à la montagne ?


Vous pouvez voir une croix sur le bâtiment à gauche au milieu, c'était là. Ce qui nous offrait une très belle vue sur la baie.



Le temps était brumeux, mais globalement il a fait très beau pendant ces 3 jours. Un vrai miracle, étant donné le froid des jours précédents. Dieu devait vraiment être avec nous !

Par contre j'ai été très déçue par la plage. C'est bien simple, je n'avais jamais vu une plage aussi sale.



Je ne comprends pas que rien ne soit fait. En fait, il y a plusieurs choses que je n'ai pas comprises à Wanli. Que s'est-il passé pour que tant de bâtiments soient à l'abandon ou pratiquement vides ? Pour que ces mobil-homes des années 70 soient encore là alors que personne n'y a mis les pieds depuis des années ?




Wanli n'est pourtant pas une ville fantôme, il y a des hôtels chics, des touristes.




Les acteurs du tourisme local sont très branchés Grèce. Cette "église" est un bar, et un hôtel pas loin s'appelle Aegean quelque chose (mer Egée)

Mais alors, pourquoi y laisser ces verrues ?