31 janvier 2012

Polyvalence

Malgré le miel, le citron et l'eau chaude, mon thé n'a pas ôté ma toux. Après 4 jours de toux intensive, mon corps, et particulièrement mon ventre et mon dos, demandent grâce. Ce matin nous sommes donc allés à l'hôpital pour savoir s'il y avait des médicaments compatibles avec la grossesse susceptibles d'améliorer les choses.

Je vous rappelle juste qu'ici il n'y a pas de médecine de ville, on va directement à l'hôpital. Je n'irais pas aux urgences en France pour une pharyngite, aussi douloureuse soit-elle.

Premier enseignement : il vaut mieux être malade le mardi que le mercredi. Le mercredi, le jour de mes rendez-vous, l'hôpital est plein comme un œuf. Ce matin, on n'a pas attendu longtemps.

Deuxième enseignement : la polyvalence règne. On a croisé deux des infirmières du service grossesse s'occupant de toutes autres choses. Après tout, comme toutes les femmes enceintes viennent le mercredi matin, il faut bien qu'elles s'occupent les autres jours.

Plus surprenant, on connaissait aussi le docteur qui m'a reçue aujourd'hui. D'ailleurs on n'était pas spécialement contents de le voir, c'est celui qui avait viré John comme un malpropre. Alors soit c'est un gynéco qui fait aussi généraliste, soit l'inverse. Est-il aussi obstétricien, chirurgien, ophtalmo ?... Pour une pharyngite ce n'est pas très grave, mais j'espère que pour les pathologies plus lourdes les médecins sont vraiment spécialisés ! Ce n'est pas très rassurant sinon...

Il nous a assuré qu'il n'y avait pas de contre-indications à la prise de médicaments. Bon... malgré sa ferveur, j'ai vérifié. Paracétamol, aucun problème. Ensuite, ça se corse. Il m'a prescrit des antibiotiques, alors que 90% des pharyngites sont causées par des virus, contre lesquels les antibios ne peuvent rien. Et j'ai aussi le droit à un antihistaminique. Mais je ne fais pas d'allergie ! Il aurait au moins pu poser la question... C'est très courant en Thaïlande qu'on nous donne des médicaments n'ayant pas grand chose à voir avec la maladie à traiter, surtout des antibios.

Petite consolation, ces deux médicaments sont considérés comme compatibles avec la grossesse, au moins là il ne s'est pas trompé.

29 janvier 2012

Bucolique


28 janvier 2012

Le coup de la bouilloire


Me voilà affublée d'une pharyngite. Mon infirmier a décrété que je n'avais pas le droit de boire que de l'eau chaude. Il n'est pas partiellement de culture chinoise pour rien. Ce matin, il est donc allé acheter une bouilloire. L'occasion pour moi de vous raconter une anecdote.

Je ne comprends pas pourquoi l'image s'affiche comme ça, tournez l'écran pour la voir debout !

Quelques jours après mon arrivée à Bangkok, Ajarn Thida, une des profs qui et m'avait fait venir en Thaïlande, était venue me voir. Remarquant qu'il n'y avait pas de bouilloire dans ma chambre, elle avait décidé de m'en offrir une. Nous voilà donc parties au centre commercial. Au rayon bouilloire, elle s'intéressait à des modèles comme celui-ci. Pour moi c'était nouveau, je n'en avais jamais vu de pareils. Ils me semblaient tous très perfectionnés avec leur look de machine à café et leur fonction "garder au chaud". Cétait trop pour moi, d'autant que je ne buvais pas beaucoup de boissons chaudes.

Je lui montrai donc les bouilloires "style normal" derrière nous. Elle insista pour une bouilloire asiatique. De mon côté, j'insistai pour une bouilloire normale, je ne voulais pas la déranger et passer pour quelqu'un de matérialiste, une bouilloire normale ferait bien l'affaire, pas besoin d'objet de compétition. Elle finit par céder.

Et c'est seulement à ce moment que je remarquai les prix. Les bouilloires asiatiques étaient beaucoup moins chères que les modèles importés ! Mais, toute honteuse de mon insistance déplacée, je n'osai rien dire, et c'est donc une bouilloire occidentale qui passa en caisse.

Parfois, même en essayant de bien faire les choses, on se trompe complètement !

26 janvier 2012

Et des chaussettes rouges et jaunes...

Après l'inspection des coupes de cheveux à l'école, voici la vérification des chaussettes ! Il ne s'agit pas de savoir si elles sont propres ou en bon état, mais de vérifier que tous les élèves en portent, et qu'elles sont blanches. En général les élèves sont en short ou en jupe sous le genou, donc on voit bien leurs chaussettes, mais les joggings tombant jusqu'aux chaussures, les jours de sport les chaussettes sont cachées. Enfin, cachées, pas longtemps, puisque les élèves sont tenus de se déchausser pour entrer dans les bâtiments. Ils suivent les cours sans chaussure, ce serait donc facile de repérer les contrevenants. Pour ma part je n'ai jamais remarqué de chaussettes multicolores dans mes classes, est-ce vraiment utile de contrôler tous les jeunes ("remontez vos pantalons !") à leur entrée à l'école ?

Le plus ironique dans l'histoire c'est que le vendredi, jour traditionnel, tout le monde est en tongs, et donc pieds nus...

En parallèle, sachez qu'il n'y a toujours pas de système de punition systématique pour les retardataires, les absents chroniques, les insolents ou les paresseux. Cherchez l'erreur !

23 janvier 2012

Bonne année du dragon !


D'après le calendrier chinois nous sommes entrés aujourd'hui dans l'année du dragon. Le dragon est un des animaux les plus sacrés en Chine, avec le cygne, la tortue et le qilin. Elément majeur de la culture chinoise, omniprésent dans les arts, le dragon est en fait un puzzle constitué de 9 éléments : tête de chameau, yeux de lapin, oreilles de vache, bois de cerf, cou de serpent, ventre de mollusque, patte de tigre, serres d'aigles et 117 écailles de carpe.

Un qilin
L'année qui débute est donc particulièrement prometteuse : croissance, prospérité, force, vertu, longévité, voici le menu de 2012. En plus de ce beau programme, John et moi aurons un supplément de chance puisqu'on dit que les enfants nés l'année du dragon apportent la richesse à leurs parents.

Les photos ont été prises à Taïwan l'année dernière. A part quelques pétards hier et un petit rayon de déco toute rouge au supermarché, il n'y a pas grand chose à Lamphun. Il faut dire que la communauté chinoise n'y est pas très importante.



16 janvier 2012

Jour des enfants et jour des profs

Samedi c'était le jour des enfants en Thaïlande. C'est un jour spécial depuis 1955. Plusieurs organismes mettent en place des activités pour les plus jeunes : musées, conseils provinciaux et même l'armée ! A l'école il y avait une course à pied (environ 8km). Mais je ne suis pas sûre que tous les élèves ont apprécié leur fête : rendez-vous à l'école à 5h30, début de la course à 6h ! Ici les courses ont toujours lieu tôt le matin à cause de la chaleur. Samedi la température n'aurait pas gêné grand monde, il a fait frais toute la journée, par contre il a plu une bonne partie de la matinée, donc courir de 6 à 7 c'était une idée pas mauvaise finalement !

Et aujourd'hui c'est le jour des professeurs, ce qui se traduit par un jour de congé pour les enseignants du primaire et du secondaire. Sauf ici ! Il y a une cérémonie, donc les profs doivent y assister. Ils devaient aussi être à l'école à 5h30 samedi d'ailleurs. Tous, sauf une bande d'irréductibles étrangers. On n'a pas demandé de traitement de faveur, mais il a été décidé qu'on pouvait rester chez nous. Tant mieux, j'ai déjà assisté à suffisamment de cérémonies plus ou moins formelles pendant mes années bangkokiennes. Je ne sais donc pas comment ça va se passer aujourd'hui, mais je peux parier sur des discours, des prières et des remises de cadeaux. Et comme j'ai entendu les répétitions, je sais que les jeunes interprèteront ceci :



พระคุณที่สาม (Phra khun ti sam).  

Il s'agit d'une chanson pour rendre hommage aux enseignants, elle se chante dans toutes les écoles du royaume. Je crois savoir que la plupart des profs l'aime beaucoup, les paroles sont touchantes. Moi j'aime bien l'air.

11 janvier 2012

Les 36 femmes

Le jour de Noël nous sommes allés à l'hôpital voir une voisine des parents de John qui venait d'accoucher. J'ai eu un choc en pénétrant dans sa chambre : elles étaient 36 ! 36 plus les bébés, les maris, les mémés, les cousins, les infirmières, les femmes de ménage... Certaines femmes avaient leur bébé à leur côté alors que d'autres attendaient leur accouchement.

Je savais qu'il y avait des salles communes en Thaïlande, mais je n'avais pas imaginé qu'elles puissent être si grandes. Ce fut vraiment un choc ! On avait déjà décidé de payer ce qu'il faudrait pour avoir une chambre individuelle, ça m'a vraiment confortée dans ce choix. En plus du manque d'intimité et du bruit incessant, je n'aimerais pas être un phénomène pour tous les visiteurs : tiens, regarde, il y a une Farang là-bas.

A l'hôpital public, les salles d'accouchement ne sont pas individuelles non plus, des rideaux séparent les lits. Bizarrement, l'idée me dérange moins que les chambres communes, mais peut-être que ça changera dans quelques temps. Et comme beaucoup de femmes ont des césariennes de convenance, il y a toujours un espoir que je sois toute seule. Par contre, j'ai eu confirmation ce matin que les papas ne sont pas autorisés en salle d'accouchement parce que ça pourrait déranger les autres mères. Mais le docteur (le 5ème vu en 4 visites !) m'a dit qu'il y avait des exceptions et qu'en avril on pourrait demander. Si on dit que je ne parle pas suffisamment thaï et que ça peut poser des problèmes médicaux, on obtiendra peut-être gain de cause. En attendant on va se renseigner auprès des autres hôpitaux de Lamphun.

09 janvier 2012

Les vêtements de grossesse

Peu après mon arrivée en Thaïlande il y a 6 ans, je me suis jurée de ne jamais être enceinte ici. Pourquoi ? Les vêtements réservés aux femmes enceintes sont vraiment très moches. Les plus répandus, ce sont des robes amples et sans formes, arrivant au mollet, couleurs pastel et décorées de petits nœuds ou motifs enfantins comme des ours en peluche. Imaginez des chemises de nuit pour fillettes, c'est à peu près ça. Or, ce n'est pas parce que j'ai un bébé dans le ventre que j'ai perdu 20 ans d'un coup.

De plus, pour une fois que je n'ai pas à essayer de dissimuler mon ventre, je n'ai pas l'intention de me priver. Mais ici c'est le contraire, il faut tout cacher. Résultat : ça se voit encore plus, on repère les femmes enceintes à 500 mètres à la ronde.

Très peu pour moi !

Mais voilà, les Thaïs considérant qu'il ne faut surtout pas serrer le bébé, on ne trouve pas beaucoup de vêtements ajustés. Pour les bas ça va, j'ai acheté deux jupes pour le travail (elles étaient bien cachées dans une armoire au fond du magasin) et deux pantacourts. Mais les hauts... Pour le moment je peux toujours porter mes hauts les plus larges, mais ça va commencer à être difficile. J'ai possibilité de faire faire les vêtements que je veux, mais encore faut-il trouver une couturière qui le puisse. A mon avis il n'y a rien de très compliqué, mais la barrière psychologique pourrait être difficile à passer.

Un exemple : ce week-end nous sommes allés au marché. J'ai vu une robe qui me plaisait assez. Pas une robe de grossesse, une robe d'été normale, un gros élastique en haut, et ample en bas. John demande à la vendeuse de nous la montrer (elle était sur un mannequin). La vendeuse répond immédiatement : c'est trop petit. Puis, ayant obtenu confirmation que j'étais enceinte, elle nous oriente vers le magasin de chemises de nuit. "Ici, c'est trop petit". John lui dit donc que ça ne nous intéresse pas, et qu'on veut vraiment essayer. Elle finit par capituler. La robe n'était pas trop petite du tout et je l'ai même achetée. Mais quelle mauvaise vendeuse, pas commerçante du tout !

Encore 4 mois, je vous tiendrai au courant !


08 janvier 2012

La plante timide


Connaissez-vous la sensitive ? En thaï elle s'appelle maiyarab, en chinois 含羞草 (la plante timide) et en latin on retrouve la même idée : mimosa pudica.

La sensitive est vraiment timide : il suffit qu'on effleure ses feuilles pour qu'elles se referment, en quelques secondes. En plus de ça, elle a des épines. Les insectes n'ont qu'à bien se tenir !




Elle se ferme aussi s'il pleut ou si le vent est fort, et pendant la nuit. 

Mais une plante n'a pas de muscle, comment peut-elle bouger ainsi ? En fait la cellule touchée chasse son eau vers la tige, et donc la feuille se replie.

D'après la médecine thaïe traditionnelle, la sensitive a de nombreuses vertus. Elle purifie le foie et le système urinaire, apaise les maux d'estomac, stimule les organismes fatigués, guérit les brûlures, etc...

03 janvier 2012

Les temples de Lampang



Le temple Pongsanuk a reçu un prix de l'UNESCO en 2008 pour récompenser la rénovation de son viharn  en bois. Un viharn, c'est une des parties d'un temple, là où on délivre les sermons. Il est très élégant, de style lanna (royaume du nord de la Thaïlande). 


Sous le viharn
Le temple Pongsanuk abrite également un Bouddha couché de belles proportions.




Le Wat Pra Khaew Don Tao a un nom qui sera familier aux connaisseurs de la Thaïlande, puisqu'un autre Wat Pra Khaew est un des fleurons de Bangkok : le temple Bouddha d'émeraude. Ce n'est pas un hasard. En effet, le Bouddha d'émeraude y a été gardé pendant 32 ans. Alors qu'il était auparavant à Chiang Rai, le roi décida de le déplacer à Chiang Mai en 1436. On plaça donc la statue sur un éléphant. Mais celui-ci refusa d'aller à Chiang Mai et prit la direction de Lampang. Le roi dut donc se résoudre à installer le Bouddha d'émeraude à Lampang. 



Une copie du Bouddha d'émeraude qui trône maintenant à Bangkok. Là bas les photos sont interdites, je n'ai pas vu de panneau à Lampang donc j'en ai profité !

Le Wat Pra Khaew est couplé avec un autre temple. Une femme très pieuse appelée Suchada apportait souvent des pastèques aux moines. Mais ces visites fréquentes éveillèrent la suspicion de certaines mauvaises langues et on l'accusa d'avoir une liaison avec le père abbé. Elle fut donc condamnée à mort . Ne pouvant convaincre les juges de son innocence, elle annonça qu'à sa mort son sang deviendrait blanc, symbole de sa pureté. C'est ce qui se passa, mais trop tard... On ne dit rien du moine, sans doute qu'il a été pardonné, lui ?? (histoire racontée par un photographe local, c'est peut-être une variante). 

On décida donc de construire un temple dans le jardin où elle faisait pousser ses pastèques. 

C'est dommage qu'un temple érigé en l'hommage d'une femme interdise l'accès aux femmes (c'est ce qui est écrit sur le panonceau)


Les négociants en teck anglais qui habitaient Lampang ont financé la construction de nombreux temples. Parmi eux, le Wat Sri Chum. Il a été bâti par des artisans birmans, entre 1890 et 1925. Il a donc un style bien particulier.

  
A l'intérieur par contre pas de doute, on est bien en Thaïlande ! 



Et juste en face du temple, la mosquée, fréquentée par environ 400 familles, selon un restaurateur musulman à côté.






Lampang


La province de Lampang est à l'est de celle de Lamphun et les deux villes capitales sont distantes d'environ 70km. J'y suis allée une fois pour un concours avec une élève, mais je n'avais jamais visité la ville. John non plus. Ce fut donc notre destination d'exil. 

Pour tous les Thaïs, Lampang c'est la ville des calèches. Il y en a une centaine, tirée par des petits chevaux mongols, qui font visiter la ville aux touristes. Enfin, visiter, c'est vite dit, le tour est fait au pas de charge, chevaux au trot parmi les voitures. Mais ça reste très populaire. Et c'est vrai que c'est agréable d'entendre les clac-clac des chevaux, ça change des moteurs.
Ce cheval est assez grand, en général ils sont plus petits.

Le symbole officiel de Lampang, c'est le coq. Alors que Bouddha était en visite dans la contrée, il avait prévu une leçon matinale. Mais il avait peur que les habitants ne se lèvent pas assez tôt. Il s'est donc transformé en coq pour les réveiller.


Pour continuer dans la légende, on raconte que la ville a été fondée par le fils de Chamathewi, la reine de Lamphun.

Lampang est une ville chargée d'histoire. Un fait marquant est l'installation de Britanniques à la fin du XIXème siècle. Ils ont fait de Lampang un grand centre du commerce du teck. Dans leur sillage, de nombreux étrangers ont fait leur apparition en ville : Birmans, Indiens (des sikhs notamment), Chinois... Aujourd'hui encore on sent cette diversité, notamment dans les lieux de culte.

02 janvier 2012

Vœu de silence

Voici mon vœu personnel à moi-même pour cette année : du silence. Je l'ai déjà dit ici, les Thaïs aiment le bruit, le silence c'est angoissant. Et quand je dis "bruit", je parle d'une cascade de décibels, pas juste la télé en fond sonore. Les regroupements à l'école, les animations au supermarché, les hauts-parleurs qui diffusent les nouvelles dans la rue, tout est toujours trop fort.

Et nos voisins aussi. Celle de gauche allume la radio tous les matins à 7h30 et tout le voisinage en profite (ou souffre, c'est selon). Et en plus d'avoir eu la malchance d'atterrir dans un pays dont je n'aime pas du tout la musique, j'ai maintenant le malheur d'avoir des voisins fans de karaoké, ceux d'en face. Mais aimer chanter ne veut pas dire savoir chanter ! Comme elle utilise des gammes différentes de la nôtre, la musique thaïe sonne souvent faux à mon oreille (imaginez un ivrogne en train de faire des vocalises). Alors si en plus elle est interprétée par des gens pas doués, aux voix qui déraillent et retransmise par des enceintes à plus de 100 décibels à 3 mètres de notre jardin, c'est un enfer ! Les voisins m'ont donc fait passer le pire jour de l'an de ma vie hier. Les maisons ne sont pas isolées, donc même fenêtres fermées on entend presque aussi bien que si on y était et les basses font trembler les murs.

On pourrait y être d'ailleurs, puisqu'ils ont la gentillesse de nous inviter ! La soirée d'hier n'était qu'une pré-fête, la grande célébration c'est ce soir. Nous avions prévu de rester à la maison ce week-end, mais la fuite s'impose, nous irons passer la journée et la nuit ailleurs. La destination n'est pas encore certaine, elle dépendra de l'hébergement qu'on peut trouver. Le nord est très prisé pendant les congés du nouvel an, donc beaucoup de guesthouses affichent complet. 

Vous vous dites peut-être pourquoi ne pas leur parler, pourquoi ne pas déménager ? Leur parler c'est difficile parce que je suis la seule que ça dérange, comme je l'ai dit plus haut, les Thaïs aiment le bruit ! Il serait donc vain d'essayer de leur faire comprendre quoi que ce soit en mettant la musique très fort ici, ils n'y trouveraient rien à redire (sans compter que les enceintes de nos ordinateurs ne font pas le poids). Et déménager, oui, mais encore faut-il trouver mieux ailleurs et le bruit est partout... Pauvre de moi ! 

Si vous avez des économies, investissez dans les entreprises de prothèses auditives en Thaïlande. Dans quelques années ce sera un commerce florissant !

01 janvier 2012

Bonne année !