Ces rebelles doivent donc passer à la tondeuse. Mais le coiffeur improvisé ne coupe pas tout, il donne juste un coup de tondeuse sur le côté gauche ou droit, transformant les élèves en iroquois d'un jour.
(Vous pouvez constater que ces trois élèves ont vraiment l'air de pouilleux avec leurs cheveux longs)
Pour moi c'est choquant, je pense au marquage du bétail, ou pire, aux femmes tondues d'après-guerre. Mais pour les Thaïs c'est normal, ces garçons ont désobéi (quel crime !), il faut leur apprendre la discipline. Avec ce système, on est sûr qu'ils iront chez leur coiffeur préféré ce week-end.
Parallèlement, les élèves sont toujours en retard, fréquemment à cause de profs qui finissent les cours 10 minutes en retard, ou en retiennent certains pour porter leur sacoche. Ils ne savent pas se tenir tranquilles en cours. Et notre mission à nous les jeunes profs étrangères a été requalifiée : le contenu pédagogique n'est pas important, ce qu'il faut c'est que les élèves nous aiment (donc place aux jeux, mots croisés...).
Conclusion : en Thaïlande il est plus important d'avoir le crâne aéré que la tête bien pleine !
Triste...
4 commentaires:
tiens tiens ....à l'école jusque dans les années 70 c'était la menace favori de certains profs : la tondeuse , quand les cheveux mesuraient quelques centimètres ; certains plus zélés allaient jusqu'au tirer dessus pour faire mal au " fautif " ( ! ) . au service militaire l'incorporation commençait par la tonsure ( pour éviter les poux !!! dame pas de shampooing sans doute ) et les rappels à l'ordre coiffeur étaient quotidiens , les menaces de corvées ou suppression de permissions constantes si la coupe n'était pas règlementaire le vendredi après midi ......la force ( de protester ) résidait elle dans les cheveux à ce moment ? et peu à peu les jeunes ont " laissé tomber " , beaucoup se présentent le crane rasé maintenant ( coté pratique ) , les institutions n'en parlent plus , il y a d'autres soucis . AM.
" cheveux longs , idées courtes " c'était le slogan à l'époque ; en 1970 un élève de terminale est arrivé à l'école le lundi matin , complètement tondu : il a été blâmé pour provocation !!! le fin mot de l'histoire : il avait fait un pari pour un paquet de cigarettes ( à cette époque là le tabac était autorisé dans la cour de l'école mais cher ). cette histoire de cheveux permettait de fixer une autre limite , trop court c'était de la provoc , trop long , de la désobéissance ! çà permettait d'attirer l'attention et d'exister dans le groupe .....
Est-ce que certains profs ont mis leur menace à exécution ?
non il n'y avait pas d'instrument , le geste seul et/ou la parole suffisaient , les " avertis " prenaient leurs dispositions lors d'une permission du jeudi ou durant les vacances , sinon le jeudi ( jour sans école ) un coiffeur proposait ses services dans l'institution ( à cette époque il y avait classe le samedi après midi aussi ) .AM.
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