29 mai 2006

Vive la rentrée !


C'est la rentrée, je retrouve mes élèves dans 3 quarts d'heure. Mais je ne pouvais pas partir sans faire la traditionnelle photo de rentrée.

J'ai acheté un haut pour aller avec cette jupe, mais il est beaucoup trop sexy (décolleté) pour travailler, je risquerais de perdre une partie de l'auditoire en route ;-) Alors je ressors le cache-coeur.

27 mai 2006

Pantalon thaï








Comment porter les pantalons thaïs traditionnels ? Démonstration en image.

Ce qui est très pratique, surtout pour moi, c'est qu'ils sont taille unique ! Le prix : 4 euros, ça vaut donc la peine ! Par contre, ça prend un peu de temps pour s'habiller, en fin de journée j'en ai marre d'aller aux toilettes, mais il faut bien éliminer mes 2 ou 3 litres d'eau quotidiens. Ils existent en long et en version corsaire, et dans toutes les couleurs. Généralement ils sont monocouleur, mais j'aime bien celui-ci justement pour sa bande plus claire. J'aime bien le croisé que ça donne devant, mais c'est vrai que le derrière est moins élégant, ça fait un peu baggy-j'ai-chié-dans-mon-froc. Certains ont une poche , mais pas tous, c'est dommage.

Enfin, pour moi, l'essayer ce fut l'adopter, au moins ça met fin à mes problèmes de taille ;-)

25 mai 2006

Voyage annuel d'ABAC










Tous les ans, après le séminaire annuel, la fac offre à ses chers professeurs, 2 jours de repos dans un hôtel au bord de la mer. Cette année, direction le Novotel de Cha-am (4****). Au programme : piscine (sous le soleil, ou sous la pluie, ça marche aussi. Et puis au moins on est déjà mouillé en arrivant), jeux sur la plage (tir à la corde, volley...), repas (beaucoup de fruits de mer...) et spectacle, danse... Voici quelques photos de ces 2 jours. Admirez le fameux cache-coeur ;-)

21 mai 2006

Respecter les règles ?

Une petite histoire :

Le 31 mai 1880, le roi Chulalongkorn, sa femme, la reine Sunanda, leurs enfants, et leur suite, embarquèrent pour Bang Pa In. La barque où avaient pris place la reine et sa fille, la petite princesse Karnabhorn se renversa. Les hommes présents auraient peut-être pu les sauver, mais le protocole voulant qu'on ne touche pas les royaux, aucun ne sauta à l'eau. Les pauvres se noyèrent donc...

Jusqu'à quel point faut-il obéir aux règles ? Je crois qu'il est presque aussi important d'apprendre à s'affranchir des règles quand la situation le demande que d'apprendre à les respecter. Il me semble qu'en France c'est le cas, le système scolaire est fondé sur l'apprentissage de l'analyse et de la réflexion. Et beaucoup de Française se méfient de l'autorité en général. Le droit de retrait existe pour les salariés, on pouvait être objecteur de conscience, et il me semble avoir récemment vu passer une loi incitant les militaires à désobéir aux ordres qui leur semblent inacceptables. Par contre ici c'est loin d'être le cas, d'après ce que j'ai pu observer... Un exemple : les gardes de sécurité appliquent à la lettre le règlement défini, aucune initiative n'est permise. Vendredi, la circulation sur le campus était modifiée. Une voiture s'est trompée, et s'est engagée sur une voie qui en temps normal est à sens unique (elle était donc à l'envers), mais qui était bloquée pour la journée. En roulant 30m de plus elle arrivait à l'embranchement qui lui aurait permis de se remettre en conformité avec le plan de circulation. Mais une garde l'a arrêtée, et lui a demandé de faire tout le tour des bâtiments (et c'est long !). Alors qu'il aurait suffit de déplacer 2 plots, et que c'était sans danger, puisque la route était interdite aux voitures de toute façon, et que j'étais le seul piéton. Je comprends la garde, elle n'a pas le choix, la consigne, c'est la consigne. Mais quand la situation change, il faut aussi modifier la consigne. Sinon on se retrouve à allumer et éteindre un réverbère toutes les 2 minutes...

Mon copain Liu a téléchargé quelques minutes du film "Etre et Avoir". On y voit l'instit essayer de régler un conflit entre deux garçons. Liu est très étonné par le sérieux du ton, la place accordée à la parole des enfants et à l'analyse de la situation. Je lui ai dit que c'était la vocation du système d'éducation en France. Rien à voir avec la Chine ! Et je suppose qu'en Chine on ne trouverait pas non plus des familles qui cachent des enfants étrangers menacés d'expulsion le 30 juin prochain. J'approuve tout à fait leur choix de désobéissance fait par ces familles, on sera peut-être sauvé si, pour quelques personnes, l'humanité est encore plus importantes que la consigne. Bon courage à elles !

14 mai 2006

Les signes




Je suis une personne très cartésienne. Mais depuis quelques temps, je suis obligée de prêter attention aux signes.

1) Le jour où j'ai perdu ma carte et mes lunettes. Jerry voulait qu'on aille dans un bar, mais la rue était bloquée par la foule. Pour y aller coûte que coûte, on a fait un détour pour passer par l'arrière salle d'un bar. C'est en remontant la rue en question que j'ai perdu mes affaire. On n'aurait pas dû y aller ?


2) Pour aller en ville j'hésitais entre le taxi et le bus. Je me décide finalement pour le taxi. Mais arrivée au bout de la rue, je vois le bus qui arrive. Je le prends ? je le prends pas ? J'avais décidé taxi, je continue sur la lancée, et je laisse passer le bus. Je monte dans un taxi, mais le chauffeur s'arrête au bout de 800m, me disant qu'il ne peut pas aller là où je veux. Pourquoi ? j'ai pas compris... Mais j'aurais peut-être dû prendre le bus...


3) Je vais faire des courses avec Liu. La question est : y aller à pieds ou en taxi. J'y vais à pieds d'habitude, mais Liu a peur de la chaleur. Finalement il veut me prouver qu'il est un homme, et accepte de marcher. 500m plus loin, je marche sur un bout de verre qui me rentre dans le talon. Liu court acheter des pansements, et on finit le trajet en taxi. C'était peut-être prévu ?


4) C'est la fin des vacances... Enzo et moi décidons de continuer notre chemin en train. Lui vers les plages du sud, moi vers Bangkok. On passe à la gare vendredi, mais ce n'est pas possible d'acheter notre billet à l'avance, rendez-vous 30 min avant le départ. On apprend ce matin que le train qu'Enzo voulait prendre est complet. Zut, on va donc se renseigner sur les bus, mais à l'agence ils n'ont que des bus de nuit. Il faut essayer la gare routière. Il y va, et moi je retourne à la gare. Je m'assois, et là je remarque un pannonceau qui annonce que mon train aura 45 min de retard (minimum, je n'ai encore jamais pris un train thaï à l'heure prévue). Ah, là c'est trop, ça doit être un nouveau signe, je décide de prendre un bus. Hop, à la gare routière (un terrain vague qui a usurpé le nom). Il y a un seul bus, je me renseigne auprès d'un passager, il va bien à Bangkok. Parfait ! J'ai sûrement bien fait de laisser tomber le train...


Alors, les signes ? Ils existent ? Qu'est ce que ça veut dire ? Vraiment, en ce moment, je doute... Je ne veux pas y croire, ce n'est pas démontrable, ça va à l'encontre de mes certitudes. Mais ça fait 4 fois en un mois qu'ils significatifs. Ou bien deviennent-ils significatifs pour moi parce que je me laisse porter par les superstitions thaïes ?

Hua Hin








Hua Hin est située à environ 250 km au sud de Bangkok, au bord de la mer, du côté est. Enzo et moi y avons passé 4 jours, entre farniente et découverte du coin. Les photos sont celles du parc national de Khao Sam Roi Yot, à 40km au sud de la ville, entre mer et montagnes. Vous pouvez voir que le ciel n'est pas toujours bleu, même en Thaïlande. On y allé en moto, une vraie, pas comme le scooter fougueux qui m'a désarçonnée la semaine dernière. Mais après 150 km j'étais contente de rentrer, ça fait mal aux fesses !! Louer une moto ne pose aucune difficulté, les loueurs ne demandent même pas à voir le permis de conduire. Alors le permis moto, c'est vraiment superflu. Mais Enzo a le sien, sinon je ne serais jamais montée avec lui !

Pour des raisons de goût autant que de coût, nous avions décidé de ne pas manger dans les restos pour touristes, mais d'aller là où vont les Thaïs. Dans le parc, on a suivi une petite route qui s'est terminé devant un petit restaurant. Enfin, restaurant, c'est beaucoup dire, un feu, deux tables, pour les gens du village (peu de maisons en dur, surtout des cabanes). Ils ne doivent pas servir beaucoup de blancs ! Et c'est là que c'est utile de baragouiner un peu le thaï ! Un autre jour, en ville, on est entré dans un petit restaurant pour les Thaïs. Personne ne nous a demandé ce qu'on voulait, mais après quelques minutes on a vu arriver 2 assiettes (riz et poulet). Puis, de des verres et de l'eau, alors qu'on avait toujours rien dit. Avaient-ils tellement peur des problèmes de communication qu'ils n'osaient pas nous adresser la parole ? Quoi qu'il en soit, on a bien mangé, et pour pas cher : 50 baths (un euro) pour deux ! Record à battre. Une autre expérience, un peu plus amère celle-là. On arrive dans un resto, toujours le même style, et on demande le menu. Les serveurs mettent du temps à le trouver, et finalement nous apporte un classeur en anglais, tout neuf, qui ne doit pas être ouvert bien souvent. Les plats sont aussi chers que dans les restos plus chics du bord de mer (ceux qu'on voulait éviter justement). Hé ho, on est peut-être farang, mais on n'est pas des pigeons ! On ne nous fera pas avaler des prix gonflés pour les touristes...


08 mai 2006

3 jours à Kanchanaburi








Un petit hôtel agréable et pas cher au bord de la rivière (4 euros la chambre), une région magnifique, des habitants très sympa, des touristes jeunes et dynamiques, quoi de mieux pour passer quelques jours de vacances ?

Le premier jour on a décidé de louer un scooter pour visiter la ville à notre rythme ("On", c'est Enzo -du Cambodge- et moi). Un scooter, tiens, c'est la première fois que j'ai l'occasion d'en conduire un. Me voilà donc partie sur mon fidèle destrier. Mais le destrier s'est cabré, et la fière amazone est tombée. Pas de mal je vous rassure, jusque 2 petites égratignures de rien du tout et 4 bleus. Bon, le scoot, c'est pas pour moi... Heureusement, ce ne sont pas les moyens de transports qui manquent par ici, on va essayer autre chose :

Le minivan : ça je connais déjà. Le lendemain on rejoint un groupe pour aller visiter les cascades Erawan. J'avais vu des photos, mais c'est beaucoup plus beau en vrai ! L'eau est d'une couleur très rare. Mes photos ne lui rendent malheureusement pas hommage. Il y a 7 niveaux, sur une distance d'environ 1500 m. L'ascension est agréable et surtout, la rivière est magnifique. Arrivés en haut, nous ne pouvons résister à

la nage : en compagnie de centaines de poissons, gros et petits, qui viennent faire des bisous sur les jambes. Au moins ceux-là ils sont gentils, pas comme le névrosé de Krabi ! Puis vient le tour du petit tour en

"bamboo raft" (radeau en bambou) : un bateau à moteur nous remorque d'abord sur quelques kilomètres, puis nous descendons la rivière Kwai tranquillement pendant qu'une Thaïe se bat avec sa rame. Je n'aime pas vraiment ça, la regarder suer alors qu'on ne fait rien, et puis c'est décidément trop tranquille, alors je lui demande si je peux lui prêter main forte. Vous pouvez remarquer que j'ai un gilet de sauvetage, et elle pas, alors que je suis sans doute bien meilleure nageuse qu'elle... Mais il ne faut pas discuter avec la consigne. Retour sur la terre ferme, mais pas pour longtemps, on passe à

l'éléphant : alors ça c'est vraiment une grande première ! C'est plutôt agréable même s'il faut s'accrocher (au sens propre). Et surtout, on a de la chance, le cornac nous laisse sa place sur la tête de l'éléphant ! Ca c'est impressionnant. Je ne suis pas encore au top pour le diriger, c'est têtu ces petites bêtes, mais avec un peu d'entraînement ça devrait être possible. Ensuite place au

train : j'avais déjà emprunté cette ligne qui passe sur le pont de la rivière Kwaï. Je vous mets la photo d'un zigotto que le passage sur la voie de chemin de fer de la mort n'a pas l'air d'effrayer !

Et pour finir cette longue journée, coucher de soleil sur la terrasse de l'hôtel. J'y retournerai !

01 mai 2006

C'est la fête !


C'est la fête ? Mais qu'est ce qu'on fête ? Le 1er mai ? Pourquoi pas, mais il n'est pas chômé pour moi. Vous me direz, la différence entre un jour férié et un jour travaillé avec 2h de cours est ténue. Mais je vous souhaite à vous un bon 1er mai. Point de muguet en Thaïlande, je vous envoie une orchidée pour compenser.

On pourrait aussi fêter mon anniversaire. 6 mois en Thaïlande. C'était en fait le 22 avril, j'ai laissé passer la date. Le temps passe toujours aussi vite, je ne me rends pas compte que ça fait déjà une demi-année que j'ai posé le pied à Bangkok.

Non, en fait je voulais fêter mon 100ème message ici. Je n'aime pas trop les chiffres, mais celui-là est symbolique. Déjà 100 messages, que vous avez lus avec attention. Merci pour vos passages ici, vos commentaires et vos encouragements. J'ai encore plein de choses à vous raconter, et tant que vous voulez bien me suivre, je peux continuer à entretrenir ce voyage sur mes traces. Alors ne descendez pas en route ! :-)



PS : j'ai mis une photo de mes lunettes dans le message adéquat. Vous pouvez aussi voir mes cheveux au grand jour. Je rappelle, pour ceux qui m'auraient connue autrement, que toutes ces espèces de bouclettes sont bien naturelles, il est loin le temps de mes cheveux raides !