27 août 2010

Le triomphe de Céline Dion

Aujourd'hui le département de français avait organisé un concours de chant pour les lycéens. Jusqu'à présent nous faisions des concours d'éloquence, mais ce n'était pas vraiment passionnant. Donc cette année j'ai décidé de changer, place à la musique !

Je pensais bien que Céline Dion aurait du succès, mais je ne m'attendais pas à 10 célinedionades sur 20 chansons ! Finalement 3 célinedioniennes ne se sont pas présentées, mais 4 autres candidats ont demandé à participer et ont ajouté de la variété. Entre autres, nous avons pu entendre Sherifa Luna, Calogero, Shy'm, Lorie, ou les BO du Prince d'Egypte, Mulan et Pocahontas.

Le jury était composé d'Elise et Nicolas, mes stagiaires et moi-même. Ca n'a pas été facile de départager les 21 participants, la plupart était vraiment bons. Mais il fallait choisir. Le premier prix est allé à une jeune fille qui a interprété Avec la foi (Prince d'Egypte). Elle donnait presque envie de l'avoir, la foi ! Juste derrière, voilà Céline Dion (Ma Nouvelle France). Nous avons eu des frissons en écoutant la chanteuse. En troisième, devinez qui ? Céline Dion bien sûr ! Un gars cette fois-ci, qui a vraiment bien interprété Pour que tu m'aimes encore, il y a mis tout son coeur. Et le prix de consolation est allé à... Céline Dion (Ce n'était qu'un rêve).



On ne l'a vraiment pas fait exprès, on a essayé de trouver les meilleurs (pour le chant, la prononciation et la présence scénique) ! Mais finalement c'est assez logique : pour s'attaquer au répertoire de Céline Dion, il faut déjà avoir une bonne maîtrise du chant.

20 août 2010

Pas de travail, mais un... mari !

J'ai toujours dit que je ne voulais pas me marier. Je n'ai jamais rêvé d'entrer dans une église au bras de mon père, dans une robe blanche à longue traîne (lui non plus d'ailleurs, je pense !).

Je n'ai pas changé d'avis, mais si John et moi voulons changer de pays, c'est indispensable. En effet c'est assez rare de se voir proposer 2 emplois en même temps au même endroit. Et sans travail, pas de visa. Par contre, si nous sommes mariés, celui qui ne travaille pas encore peu bénéficier d'un visa de conjoint. Si le PACS avait été reconnu partout c'est ce pour quoi nous aurions opté, mais hors de l'hexagone ça ne sert pas à grand chose...

Fin juillet nous avons donc déposé un dossier de mariage à l'ambassade de France. Le constituer a été simple de mon côté (merci maman !), mais un peu plus compliqué pour John. Il a dû aller à l'administration de son district de naissance avec ses parents et le maire de son village. Ça a permis d'établir 2 papiers, un acte de naissance et un certificat de célibat. Après avoir fait traduire ces documents (nous aurions bien pu le faire nous-même, mais il faut utiliser les services d'un traducteur agréé), nous sommes allés à l'ambassade.

J'appréhendais un peu, ayant entendu des témoignages d'entretiens peu respectueux. Mais pour nous ça s'est très bien passé, la dame était très gentille. Nous avons rempli un questionnaire chacun, avec des questions du style Quand et où vous êtes-vous rencontrés ? Où allez-vous vivre après le mariage ? Lui avez-vous présenté votre famille ? Puis la dame nous a dit qu'on pourrait passer chercher la capacité à mariage 3 semaines plus tard. "Seulement 3 semaines ? Oui, comme vous êtes inscrite à l'ambassade ce n'est pas nécessaire de publier les bans en France". Je m'attendais à au moins 2 mois de délai.

Ce matin, nous sommes donc allés chercher ce papier. Puis petit tour au ministère des affaires étrangères pour le faire légaliser (et verser notre écot, évidemment, 800 bahts).

La prochaine étape c'est le passage à la mairie de notre quartier. Nous n'avons pas encore fixé la date, sans doute vers la mi-septembre. Il n'y a pas besoin de rendez-vous, et comme il n'y aura ni fête ni invités, nous n'avons pas besoin de nous y prendre longtemps à l'avance. Pour les témoins, j'avais pensé demander à des gens de la mairie, mais John aimerait que ce soit des proches. Puisque pour le moment il me suit totalement dans ma volonté de simplicité totale, je vais le laisser choisir. De toute façon, je m'en fiche un peu, vous l'avez sûrement compris ! D'autant que ce ne sera pas la fin des démarches, nous devrons encore retourner au ministère, et deux fois à l'ambassade !

Pour ceux qui s'inquiètent déjà à l'idée d'avoir du mal à retenir mon nouveau nom, ne vous inquiétez pas, je garde le même !

18 août 2010

Cochon pendu



Un petit cochon en mauvaise posture. Qui avait bien pu l'abandonner là ?

15 août 2010

Assumption University Gregorian Chant Choir

Le choeur grégorien de l'université de l'Assomption s'est produit pour la première fois en public ce matin. Nous avons participé à la messe de l'Assomption (ça tombe bien !) à la cathédrale de l'Assomption (toujours elle !) dans le centre-ville de Bangkok, près de l'Ambassade de France.



Au programme cinq chants : Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei, Salve Regina, composés entre les XIIème et XVIème siècle. De la musique ancienne donc, qu'on a rarement l'occasion d'entendre, surtout ici. Difficile de savoir ce que les paroissiens en ont pensé, mais ils ont sans doute été surpris ! Pour notre part, nous sommes très contents de cette première fois !



Notre choeur est très international, sous la direction d'un maestro italien : une Taïwanaise, une Japonaise, une Italo-Thaïe, un Ecossais, un Anglais, un Philippin (si je ne me trompe pas) et une Bretonne. Certains sont catholiques, le chanteur écossais est même frère, mais ce n'est pas une obligation !


13 août 2010

Shanghai, le film

Rappelez-vous, il y a 2 ans j'ai fait de la figuration pour le film Shanghai. Après bien des déboires, il est enfin sorti à Bangkok (pas encore en France). Mais il ne passe que dans 4 cinémas, et une seule séance par jour, c'est mauvais signe. Généralement les gros films américains passent partout et 5-10 fois par jour, au moins.

Pat et moi sommes allés le voir hier soir. Et effectivement, ce n'est pas un bon film. Les décors et les costumes sont magnifiques, mais ils ne suffisent pas à remonter le niveau d'un scénario sans relief. Une vague histoire d'espionnage sur fond de 2ème guerre mondiale côté asiatique, une vague histoire d'amour. Bof, bof.

Par contre il me semble avoir aperçu un bout de ma robe passant derrière John Cusack assis au casino. Il faudrait que je revois le film en DVD pour être sûre, mais c'est fort possible, j'étais bien dans les parages pendant le tournage de cette scène. Mais si vous voyez le film, ne vous abîmez pas les yeux à chercher, vous ne me trouverez pas. J'ai reconnu quelques autres visages, mais la différence entre le nombre de figurants sollicités et ce qu'on voit à l'écran est énorme ! Il y a des scènes de foule, mais ce n'est qu'une petite partie de tous les figurants qui ont gravité autour du film.

Une des raisons qui pourraient expliquer la sortie tardive du film est que la fin a été changée. Pat était sur le plateau il y a 2 ans et c'était beaucoup plus tragique que ce qu'on a pu voir hier. Mais je ne vous en dis pas plus, je ne voudrais pas gâcher le suspense pour ceux que ce message n'a pas découragés !

11 août 2010

A.M.P.E



Il y a 5 ans, quand j'ai décidé de venir travailler en Thaïlande, je pensais y rester 2 ans et partir ensuite vers une autre destination. Mais voilà que j'ai trouvé un petit John sur ma route. L'envie de découvrir un autre pays était toujours là, mais il a d'abord fallu le convaincre de l'intérêt de l'expatriation, puis attendre qu'il termine ses études. Ce n'est pas encore le cas, il lui reste un dernier petit cours à valider, mais ça devrait être fait en octobre.

Donc nous allons partir d'ici la fin de l'année. La semaine dernière, j'ai annoncé la nouvelle à mes collègues. Elles m'aiment bien, et souhaiteraient que je reste, mais j'ai fait mon temps !


Voici donc l'A.M.P.E qui entre en scène (Agence Maïwenn Pour l'Emploi)
. Je cherche une personne pour me remplacer. Si vous connaissez quelqu'un que ça intéresse, n'hésitez pas à me contacter. Voici en gros le profil recherché :

Master de Français Langue Etrangère (un autre master avec expérience du FLE c'est éventuellement possible aussi)

Personne aimant organiser des activités avec les étudiants

Bonne maîtrise de l'anglais

Ces qualités seraient appréciées : dynamisme, sérieux, ouverture d'esprit, créativité, patience, bonne humeur...



Et je recherche aussi 2 postes. Pour John et moi bien sûr !


Nous ne sommes pas vraiment fixés sur une destination précise, ça dépendra du travail. Mais on sait qu'on ne veut pas habiter dans une grande ville. Nous n'aimons pas du tout la vie à Bangkok, et si on part, c'est aussi pour essayer de trouver le calme dans une ville plus petite sans embouteillages, sans trop de pollution... Mais nous étudierons toutes les propositions, alors si vous connaissez des gens qui cherchent une prof de français accordéoniste et pouvant diriger une équipe, et/ou un Thaï parlant chinois, anglais et se débrouillant en français, contactez-nous !

09 août 2010

Presque le paradis



A Khao Sok je pensais avoir découvert le paradis des oiseaux du paradis. Des belles fleurs comme ça, il y en avait partout.

Mais il se trouve que j'ai un étudiant spécialiste ès oiseaux de paradis, et il m'a expliqué que ce sont des heliconias, et pas des strelitzias (noms savants des oiseaux du paradis). Pas la même couleur, pas tout à fait la même forme ni la même grâce (les strelitzias sont plus fins)... Mais une petite consolation pour moi, en anglais on les appelle aussi "false birds of paradise" (les faux oiseaux du paradis).


08 août 2010

Camp linguistique à Sriracha

Une image rare pour commencer



La seule et unique fois où j'ai essayé de conduire un scooter, je suis tombée en faisant demi-tour. Ca n'a pas calmé mon appréhension vis-à-vis des engins à moteur, mais j'ai quand même tenu à essayer un mini-quads. Pas de chute à déplorer cette fois-ci !

Ce week-end j'ai donc animé un camp linguistique à Sriracha (près de Pattaya). 72 élèves de 24 lycées de Bangkok. C'était très bien, à part la visite du zoo : à peine une heure dans un petit train qui ne s'arrête jamais, on n'a rien vu ! Dommage !

Comme d'habitude j'ai fait danser les élèves (et leurs profs !), et d'ailleurs c'est cette activité qui leur a plu le plus ! Pourtant il y avait de la concurrence entre la chanson, la pétanque, la cuisine (crêpes, croque-monsieurs, oeufs mimosa), les activités manuelles, et les jeux en tous genres.



1, 2, 3 soleil par exemple.



Nous étions dans un complexe hôtelier appelé Firefly Chalet. Nous n'avons malheureusement pas pu voir de lucioles (firefly) à cause de la pluie, mais la vue valait bien le déplacement !

04 août 2010

Cueillette

Quand on a des cocotiers, il faut mieux être bon grimpeur.



Si on a le vertige, on peut dresser un singe qui se fera un plaisir de décrocher les noix de coco. Il est à gauche sur la photo, regardez bien. Ces deux arbres faisant plus de 15m de haut, j'ai eu du mal à prendre des photos claires, mon zoom n'est pas assez puissant.




Pour la cueillette des mangoustans, on peut utiliser un long bambou.


(Je ne sais pas pourquoi la photo s'affiche dans ce sens, le bambou se prend pour un cocotier peut-être ?)




On coince le fruit dans le bambou, on tourne, et hop



Le tour est joué !

03 août 2010

Kiriwong

Après Khao Sok nous sommes allés à Nakhon Si Tammarat. Nous avons passé une nuit en ville, dans ce qui s'est avéré être un hôtel de passes. C'est seulement au moment de payer que j'ai remarqué qu'ils louaient les chambres à l'heure, en plus de la nuit et du mois. Mais c'était propre et même pimpant, et nous n'avons pas été dérangés !

Le lendemain matin, nous sommes allés à l'office du tourisme dès l'ouverture. Nous n'avions rien prévu, mais nous savions que nous voulions quitter la ville. Plage ou montagne ? On continue sur la montagne, et notre destination sera Kiriwong. Le dépliant parle d'écotourisme, de logement en famille d'accueil, ça a l'air intéressant, et ce n'est qu'à une heure de la ville.

A notre arrivée, nous ne sommes pas les seuls, il y a aussi des lycéens en voyage scolaire. Ils logent en famille, donc nous ne savons pas s'il restera de la place pour nous. Nous partons donc nous promener en direction des petits hôtels de la ville, histoire de voir ce que ça donne si on a le choix.



Il pleut toujours, mais les environs sont très agréables.

Finalement nous logeons dans une famille. 120 bahts la nuit par personne, c'est très bon marché (3 euros). Par contre le prix des repas est étonnant : 100 bahts par repas. A la maison je pense qu'on mange pour 50-100 bahts pour deux. Mais bon, on tente, on verra bien. Nous sommes chez la sœur du gars de l'office du tourisme et avons cette jolie petite maison pour nous tous seuls (celle de sa sœur).



Nous mangeons donc là-bas, mais bizarrement Beun (le gars de l'OT) et sa sœur ne mangent pas avec nous. Ils sont là et discutent avec John, mais ne mangent pas. J'avais imaginé un repas tous ensemble, mais ce n'est pas grave. John fait une ventrée de durian, la plupart des villageois sont producteurs de fruits.

Pour le petit-déjeuner par contre, nous sommes vraiment déçus. Payer 200 bahts pour des beignets achetés 30 au marché et 3 feuilles de thé, la pilule est un peu dur à avaler ! Si encore la dame avait été pauvre, on aurait eu l'impression de faire une bonne action, mais elle avait les moyens, peut-être même plus que nous !

Finalement, le système de famille d'accueil nous a laissé un sentiment un peu mitigé. Sympa pour rencontrer des gens, mais plus cher que les guesthouses où on va d'habitude, ce qui ne semble pas justifié.



Mais ça n'a pas gâché notre séjour, Kiriwong est vraiment un bel endroit ! Situé aux portes du parc national de Khao Luang, il est traversé par 3 rivières. En 1988 une inondation a dévasté le village. La rivière est sortie de son lit sur plusieurs centaines de mètres et la majorité des maisons ont été détruites. Les maisons plus solides à un étage sont devenues des maisons de plain-pied ! Mais, assez miraculeusement, "seulement" 7 personnes sont mortes.




D'après les dépliants, les "habitants de Kiriwong vivent en harmonie avec la nature". Moi j'ai trouvé qu'ils y jetaient autant de détritus que les autres Thaïs, mais c'est vrai qu'il y a une particularité intéressante. Ils ont un système de vergers intégrés, c'est à dire qu'ils n'ont pas défriché la montagne, mais ont planté leurs arbres dans la forêt préexistante. On a l'impression de se promener dans une forêt normale, mais en y regardant de plus près, on remarque les durians, les mangoustaniers, etc... Il n'y a pas de séparation entre les parcelles, les gens savent où sont leurs arbres. Et il faut du courage pour y accéder, parce que c'est pentu ! Les scooters ont révolutionné les conditions de travail, je n'ose pas imaginer notre marche dans la montagne si j'avais dû porter des paniers de mangoustans en plus !

Mais ils utilisent tellement leurs scooters qu'ils ont complètement perdu la notion des distances ! Plusieurs fois, nous avons demandé des indications, et c'était complètement fantaisistes. Les 300m promis étaient en fait 2km, ou bien la cascade se trouvait à 1km alors que c'était 4 !



Contrairement aux apparences, ceci n'est pas un arbre, c'est une fougère ! Une variété géante, qui peut faire jusqu'à 20m. Elle existant déjà au temps des dinosaures.

02 août 2010

Khao Sok

Il n'y avait plus de place en train couchette, mais nous avions réussi à avoir 2 des dernières places en 2ème classe avec ventilateur.



Nous voilà donc partis samedi 24 pour 12h de trajet, direction Surat Thani dans le sud. De là, un bus nous a mené à Ban Khao Sok, porte d'entrée du parc national du même nom.

Il pleuvait quand nous sommes arrivés, et la pluie nous a accompagnés pendant tout notre séjour là-bas. Il faut dire que c'est la saison des pluies, et que le sud de la Thaïlande est particulièrement arrosé. Alors qu'à Bangkok les averses sont fortes mais relativement brèves (une heure par exemple), dans le sud il peut pleuvoir toute la journée. Heureusement j'avais une tenue de compétition !



Sur internet, j'avais repéré le Khao Sok Island Resort et ses petits prix. Nous avons été vraiment enchantés par les lieux.


Notre bungalow, et la vue paradisiaque de notre balcon.


La propriétaire était très sympa, ce qui ne gâche rien ! Comme toutes les guesthouse de Khao Sok, elle propose différentes activités. Nous voulions partir pendant 2 jours dans le parc, mais c'est la basse saison, et il fallait trouver au moins 2 autres personnes pour former un groupe. Le dimanche soir, comme nous étions toujours les seuls partants, nous avions prévu de nous occuper de notre côté le lundi, en espérant pouvoir partir le mardi.

Mais lundi à 8h50, une des employées vient nous chercher : il y a deux autres personnes ! Départ prévu à... 9h. Bon, finalement ce sera 9h30. Nous partons en pick-up pour le lac Rachaprapa. C'est un lac artificiel construit en 1983. Le paysage est magnifique avec ces falaises de calcaire qui plongent dans l'eau. Malheureusement la pluie revient, et c'est difficile de prendre des photos.





Après 1h de bateau, nous arrivons à Ton Toey, un petit village flottant.


Nous logeons dans la deuxième cabane à gauche


Les poissons viennent nous regarder à travers les lattes disjointes du parquet

Tant qu'à être mouillés, nous passons l'après midi dans l'eau (kayak et baignade), et en début de soirée nous partons pour un "night safari" en bateau. A part quelques singes, nous ne verrons rien, je ne crois pas que ce soit l'idéal pour observer la faune.

Le lendemain matin, nous partons pour une grotte. Il pleut toujours. Après environ 1h30 de marche dans la jungle et une dizaine de traversée de cours d'eau, nous arrivons à l'entrée de la grotte Namtaloo. Nous ne pouvons pas la visiter, c'est dangereux par temps de pluie. Il y a quelques années, tout un groupe y est mort à cause d'une inondation soudaine. Nous faisons quand même quelques mètres à l'intérieur. Je ne suis vraiment pas rassurée, l'eau nous arrive déjà aux fesses, et je suis vraiment soulagée quand le guide annonce qu'on n'ira pas plus loin !

Cette grotte a une histoire intéressante. A partir de 1976 elle a servi de refuge à des étudiants étiquetés communistes. Suite à la terrible répression de manifestations étudiantes à Bangkok (46 morts), 170 d'entre eux, dont 1/3 de filles, avaient dû s'enfuir et avaient trouvé refuge à Khao Sok. Pendant plus de 5 ans ils ont réussi à défier l'armée thaïe et étaient même les véritables maîtres de la jungle. Un seul d'entre eux y a perdu la vie. On dit que la construction du barrage était autant pour la production d'électricité que pour chasser les étudiants.

Ma tenue de compet commence à montrer des signes de faiblesse : mes sandales sont tellement mouillées et boueuses que mes pieds n'adhèrent plus aux semelles. Ils glissent, je glisse, pas facile pour passer les endroits un peu délicats du parcours ! Heureusement que la fin est proche. Le guide, lui, est pieds nus ! Pratiques, mais mes plantes de pieds sensibles n'apprécieraient guère les rochers et les cailloux !

Après le déjeuner (très bon, comme tous les repas de Ton Toey) nous partons pour le "Guilin thaï". Guilin c'est une ville chinoise qui présente aussi des pics dans l'eau. Nous nous attendons à quelques choses de très impressionnants, et finalement ce ne sont que 3 "petits rochers comparés aux falaises autour.



Mais la balade est agréable. Et puis retour à notre point de départ, enchantés de ce petit voyage.



Un seul bémol, le guide n'était pas bon. Son anglais n'était pas à la hauteur, et même en thaï il n'était pas très bavard. Les autres guides que nous avons pu côtoyer ne semblaient pas très qualifiés non plus, c'est un des aspects sur lesquels Khao Sok doit faire un effort à notre avis.

Le lendemain, nous nous sommes promenés tous seuls dans le parc. 10-12 kilomètres en terrain vallonné voir accidenté, ça fait du bien.



Et c'était surtout très beau ! C'est vraiment à regret que nous avons quitté Khao Sok le jeudi matin pour poursuivre notre voyage.

01 août 2010

Le citronnier

I wonder how, I wonder why
Yesterday you told me 'bout the blue blue sky

And all that I can see is just a yellow lemon tree


Pour vous faire patienter en attendant de terminer le tri dans les photos et les souvenirs, une petite devinette. Qu'est-il arrivé à ce citronnier ? (ceux qui sont sûrs de connaître la réponse ne joue pas, merci ! :-) )