31 mai 2010

C'est la rentrée




Les grandes vacances c'est fini, les cours ont repris ce matin. Voici la traditionnelle photo.



J'en profite pour vous présenter mon premier manuel. Il est vendu exclusivement à la fac, au prix de 35 bahts. Mais je ne recevrai pas de droits d'auteur. J'ai préféré le déclarer en tant que compilation plutôt que création, parce que certains exercices et dialogues sont piqués à gauche ou à droite. De toute façon, je n'aurais pas fait fortune avec ça, vu nos faibles effectifs !



Ce semestre j'enseigne donc ce cours "Basic Conversation" et un cours de civilisation française. Pour le moment il y a 25 inscrits, c'est la première fois que j'ai autant d'élèves dans un cours ! J'ai aussi deux cours de conversation générale pour les étudiants de 2ème année.

23 mai 2010

C dans l'air

C dans l'air a consacré son émission de vendredi à la situation en Thaïlande. Le reportage est visible sur le site de France 5.

On a appris ce matin que le couvre-feu est prolongé une nouvelle fois. Jusqu'à mardi matin, les rues seront interdites de 23h à 4h. Donc je m'interroge : le premier ministre nous a annoncé que la situation était sous contrôle, est-ce bien vrai ?

Pattaya était concernée par le couvre-feu, mais il a été levé en fin de semaine sous la pression des commerçants et professionnels des loisirs. Les go-go danseuses commençaient déjà à rouiller ? Le fric ou la sécurité ? Le choix semble bien facile en certains lieux !

20 mai 2010

Après la nuit noire

On ne sait toujours pas ce qui s'est passé cette nuit exactement, et je pense qu'on ne le saura jamais. Ce matin tout semblait calme en ville d'après les témoignages des journalistes, mais l'armée a repris position dans certains quartiers pour essayer de déloger des snipers. De nombreux bâtiments sont en ruine, ils ont été pillés puis incendiés : centres commerciaux, supermarchés, banques, théâtre, la bourse, immeubles divers.... Qui payera pour ça ? Les militaires ont aussi commencé à nettoyer les restes des manifestations. D'autres petits camps rouges seraient en cours de constitution.

Beaucoup de rumeurs circulent, on ne sait pas ce qu'il faut croire ou pas. Par contre mes oreilles ne me trompent pas, et je peux affirmer qu'un sacré ballet aérien a lieu actuellement sur l'Est de Bangkok, on entend de nombreux hélicoptères passer. Donc ça bouge. D'ailleurs, le couvre-feu est maintenu jusqu'à dimanche matin, 5h.

Les 2 leaders introuvables hier se sont rendus.

Je vous recommande ces photos qui donnent une idée précise de ce qui s'est passé dans la journée d'hier.

On annonce 52 morts et 400 blessés depuis le 14 mai. Qu
elques étrangers morts n'ont pas encore été identifiés. Ce sont probablement des journalistes. Ce conflit aura été dévastateur pour ces gens qui prennent parfois des risques inconsidérés, mais qui nous permettent de nous tenir au courant.

Comme l'a dit Richard Barrow, un journaliste établi en Thaïlande depuis longtemps : ne faites pas l'erreur de croire que c'est fini. Ce n'est que le début, et ça pourrait empirer.

19 mai 2010

Demain est un autre jour

Comme les journalistes sont eux aussi soumis au couvre-feu et qu'ils n'ont plus accès à twitter, on a très peu d'information sur ce qui se passe en ce moment en ville. Est-ce que l'armée a repris le contrôle ? Est-ce que les manifestants continuent à piller et incendier le centre ? On n'en sait rien. Ici le silence n'est troublé que par quelques avions et hélicoptères.

Les banques seront fermées au moins jusqu'à vendredi, et les distributeurs de billets seront désactivés ou vite vides si ça n'est pas le cas. J'ai donc retiré un peu d'argent ce soir, assez pour voir venir sereinement, au moins du côté pécuniaire. Les extincteurs étaient toujours en place.

Je vais me coucher maintenant, et j'espère que demain sera plus gai qu'aujourd'hui. Je vous laisse avec quelques témoignages laissés par mes étudiants (pas rouges comme vous pouvez le voir) sur facebook :
Love Bangkok, Love Thailand, Pls Don't Steal my beloved :(
RIP for every lost ><
Just fucking go back your home Rentres chez toi mdr!!!!!!!!!!!!!!!

BBL's bombed in front of my house. Shock
Ok, 7-11's no more operating 24 hrs a day, they ran out of stock, fruit stalls don't have frutis, ATM's somehow out of cash, I think I gotta fly out. It's a complete chaos!

Never ever imagine to see what is exactly happening at this time in Thailand! Or the land Taksin, Red Shirt, corruption in foreigners'eyes! Taksin, I denounce you, your family, your relatives and all of your red army to die terribly! Hope all of you will be burn in hell in the same way you burn my country! Yes, I said my country not your country you idiot RED SHIRT!

Silence internet

Je n'ai plus accès à twitter et facebook ne marche qu'à moitié. J'espère que le gouvernement ne décidera pas de couper tout internet !



Voici ce qui apparaît à la place de certaines pages sur facebook. Pour le moment je peux envoyer des commentaires, mais pas écrire de messages sur mon mur.

Couvre-feu

Nous sommes allés faire quelques courses aujourd'hui. D'abord à The Mall BangKapi, un grand centre commercial. Plusieurs magasins étaient fermés, notamment les bijouteries, c'est très inhabituel. Ensuite nous sommes allés à Makro, un supermarché. Le garde à l'entrée nous a appris qu'il fermerait à 18h (normalement c'est 22h je crois). Pendant que nous faisions nos courses, on nous a annoncé que le magasins fermerait ses portes à 17h30. Il était 16h41. Le temps qu'on arrive aux caisses, un quart d'heure après, ils avaient interdit l'entrée du magasin à d'éventuels acheteurs.

Le parking était étrangement vide, et le passage par lequel on passe généralement pour rentrer chez nous était grillagé. La porte qui permet aux passagers des bateaux sur le canal de rentrer dans le parking du Mall était fermée, certains tentaient de l'escalader, dans un sens ou dans l'autre, aidés par des passants.

Tout ça en prévision du couvre-feu à 20h.

Je n'avais jamais vu autant de gens sur les trottoirs de Ramkhamhaeng, notre rue. Tous les employés ayant été libérés à la même heure, ça faisait des groupes dans la rue. Les bus étaient plein à craquer, le trafic infernal pour sortir de la ville. Pas un seul taxi disponible. Malgré cela les gens étaient calmes et ne semblaient pas tendus.

En arrivant chez nous, nous avons pu remarquer que la résidence aussi était parée : 4 extincteurs sont disposées devant l'entrée du bâtiment. Il y a très peu de risques que des problèmes voient le jour ici, on est loin des zones de tension, mais c'est rassurant de voir que les gardes sont prêts.

En ville, c'est loin d'être calme, certains manifestants n'ont pas accepté la reddition de leurs leaders et ne veulent pas quitter les lieux. Ils ont mis le feu à de nombreux bâtiments : Central World (un des plus grands centres commerciaux), la station de métro aérien Chidlom, la bourse, la chaîne de télé Channel 3. Sans compter de nombreuses agences bancaires, des cabines téléphoniques...

Il est 18h, la nuit va bientôt tomber, elle va être longue !

16 mai 2010

Des nouvelles à 20km du front


C'est encore le chaos en ville et même si dans le quartier tout est calme, si on prête un peu attention, on peut s'en rendre compte. Du balcon on entend faiblement, mais distinctement, les coups de feu tirés en ville, et on aperçoit la fumée des pneus brûlés.



Et surtout on attend. On attend le calme. Mais on sait que ce sera long !

14 mai 2010

"Tu le fais super bien, tu t'es entraînée ?"

Tout d'abord, un petit mot pour vous rassurer : malgré les troubles en ville, pour nous tout va bien ! Les combats ont lieu dans une zone bien précise, le reste de Bangkok vit sa vie normalement. Bon, certains chauffeurs de bus en profitent pour changer leur itinéraire et finir leur journée plus tôt, rallongeant le parcours de leurs passagers, mais ils tirent avantage de la situation, ce n'est pas justifié. Pour des nouvelles en direct, vous pouvez consulter le site du journal Gavroche, un de leurs journalistes est sur place.

Aujourd'hui je suis allée à un nouveau casting. C'est pour un film de Juan Antonio Bayona (L'orphelinat) sur le tsunami. Le rôle pour lequel j'ai été présélectionnée est celui de Simone, une dame qui a été prise dans la vague, je pense. Elle est à l'hôpital, dans un état grave. Aujourd'hui on m'a demandé de jouer la comateuse, dire 3 phrases (pas facile de jouer la presque morte !) et m'étouffer dans mon vomi (un liquide noir et épais selon le script !). Après cette dernière scène, la directrice de casting et son assistant m'ont dit : "C'est impressionnant, tu le fais super bien, tu t'es entraînée, hein ?"

En fait, non. Mais j'ai effectivement failli m'étouffer un jour, en mangeant du pamplemousse. Donc je sais quel effet ça fait ! Enora m'avait fait rire, et le pamplemousse est mal passé, j'ai passé quelques minutes éprouvantes. Depuis elle doit se taire quand j'en mange ! Mais si j'ai le rôle grâce à cet essai convaincant, il faudra que je la remercie !

12 mai 2010

Nous ne sommes plus le peuple que nous étions

J'ai bien aimé l'éditorial du quotidien "The Nation" aujourd'hui. Les propos me semblent assez justes, même si le bilan qu'il dresse est vraiment négatif. On peut le lire en anglais ici. Voici quelques morceaux choisis :

"Les Thaïs étaient fiers d'être de bons partenaires financiers, le pays garantissant un certain niveau de stabilité et prédictibilité. Cependant, la crise qui se poursuit montre que les Thaïs ne sont pas capables de négocier et de se réconcilier. De plus, on ne s'est jamais attaqué au problème chronique de la corruption de masse."

"Nous n'avons pas d'estime pour les gens honnêtes mais adorons ceux qui affichent leur fortune, sans se soucier de la façon dont ils se sont servis de leur pouvoir pour l'avoir."

"Le statu-quo actuel montre que les Thaïs souffrent d'un manque de certaines qualités morales : acceptation, compassion et tolérance - qui faisaient toutes partie de notre âme à un moment donné."

"Les causes de ce problème, pas assez mises en avant, sont un système éducatif défaillant et le manque de travail."

Je suppose qu'il parle de travail qualifié et valorisant, parce que du travail, on en trouve toujours en Thaïlande, mais souvent mal payé et inintéressant. La fin de l'article est consacrée aux moyens à mettre en œuvre pour que la Thaïlande retrouve de sa superbe : la lutte contre la corruption tout d'abord, puis le fait que les gens doivent se prendre en main et et ne pas se considérer comme des victimes et tout attendre des hommes politiques.

"Sinon, la Thaïlande deviendra un pays de travailleurs médiocres qui ne seront pas assez compétitifs dans le nouvel ordre mondial. Et rien ne sortira de cette crise politique qu'une nation en ruine"

11 mai 2010

Ce fut long (2)

Colombo - 10 mai. Nous arrivons à Colombo vers 10h alors que nous aurions dû nous envoler pour Bangkok à 7h30. Je comprends pourquoi l'avion allait nous attendre, c'est le même ! Après un petit moment pour le nettoyage, nous réembarquons. Et attendons, attendons... Toujours curieuse, je discute avec le steward. Et enfin, je comprends le problème : l'avion a un souci technique, les techniciens recherchent la panne ! Donc depuis la veille cet avion vole alors que quelque chose ne va pas. Ce n'est pas rassurant !

Quelques temps après le pilote prend la parole, nous présente ses excuses, et nous donne les mêmes explications. Il nous annonce qu'un repas va nous être servi. Bien, nous avons du pain, mais, et les jeux ?? J'ai terminé mon livre, mon mp3 n'a plus de batterie, je m'ennuie ! Je demande donc à mon nouvel ami le stewart s'ils peuvent lancer les films, ça nous occupera. 2 minutes après, c'est fait, je me cale devant Invinctus (excellent, soit dit en passant !) Mais j'aimerais autant le voir en vol !

Finalement le pilote nous informe que nous allons descendre et attendre dans l'aéroport. Un agent me dit qu'un nouvel avion arrive, et que nous repartirons à 17h30. Soit encore 4 heures d'attente ! Je file donner des nouvelles sur internet grâce aux bornes gratuites et m'acheter un nouveau livre.

17h30, c'est bon, on repart dans un nouvel avion. Cette fois-ci le personnel de bord est sympa, ouf !


Bangkok, 10 mai. Nous arrivons enfin à Bangkok. Il est 22h30. Je devais arriver à 12h30 ! Dès que j'allume mon téléphone, je reçois un appel de John : je t'attends porte 4. Eh oui, malgré mon mail, il avait décidé de venir me chercher ! Il a donc attendu plus de 8h tout seul à l'aéroport. On pourra lui décerner la médaille de la patience, surtout qu'il ne s'en plaint pas !


A Paris, un programme nous informait de nos droits en tant que passagers, et il était dit qu'en cas de retard de plus de 5h on pouvait demander réparations, mais uniquement si on choisissait de ne pas partir. Je vais quand même écrire à Srilankan pour leur demander un geste commercial pour compenser ces 10h de retard. Je vous dirai si ça marche !

Ce fut long ! (1)

Suresnes - 8 mai : Je suis chez Léti et Aurélien et je veux vérifier que mon vol Paris-Rome-Colombo-Bangkok avec Srilankan Airlines part comme prévu, malgré le nuage de cendres. Beaucoup d'entre vous le savent, quand on fait une recherche sur google, il nous suggère des mots-clé souvent tapés par les utilisateurs. La deuxième suggestion c'était "Srilankan liste noir". J'en ris, mais n'était-ce pas prémonitoire ?


Paris, Porte Maillot - 9 mai : Léti me dépose à l'arrêt des cars Air-France. C'est un peu cher (15 euros) mais plus pratique que le RER. Elle a peur en me voyant bloquée à l'entrée. Serais-je en train de reproduire ce scénario où j'ai eu du mal à rassembler la somme ? Non, pour moi tout va bien, c'est juste le chauffeur qui doit remettre du papier dans la caisse.


Paris, Charles de Gaulle - 9 mai : Mon vol est annoncé comme retardé. Je constate que des vols vers l'Irlande et le Nord de l'Italie sont tout bonnement annulés. J'ai de la chance !

A l'enregistrement on m'annonce qu'il y a au moins 4h de retard. Ah ! Alors je vais rater l'avion Colombo-Bangkok ? Non, il attendra. C'est déjà ça. Mais on aura au moins 2h de retard, il faut que je prévienne John, ce n'est pas nécessaire qu'il vienne me chercher. J'avais remarqué il y a un mois que les bornes internet étaient payantes, mais tant pis, il faut vraiment que je lui envoie un mail. 0,15 euros la minute, je serai brève. Ah, je n'ai plus de pièces, seulement des bahts. J'ai entendu dire que la pièce de 10 bahts passaient dans les distributeurs en France, je vais essayer... Ce n'est pas bien, mais faire payer internet non plus, na ! Et ça marche, j'ai le droit à 14 min de navigation.

Mais quand même, c'est bizarre cette histoire. Pourquoi est-ce que le vol est retardé ? Il faudrait partir tout de suite, moins de risque que l'aéroport de Rome ferme à cause du nuage. Je retourne à l'enregistrement et demande ce qu'il se passe. En fait l'avion, qui arrive de Colombo, est en retard. L'hôtesse ne sait pas pourquoi. Mais le nuage n'y est pour rien, mea culpa !

A 13h, direction Hippopotamus, la compagnie aérienne nous offre le repas. Ouf, je n'avais pas prévu de retard, et mon sac ne contenait qu'une madeleine ! Le repas est fixe. En hors d'oeuvre, une salade de carottes. Bon, je n'aime pas, mais c'est normal, j'apprécie rarement les entrées. Ensuite, de la dinde avec - coup de chance - des haricots verts. Le seul légume que je mange ! Et ils ne sont pas trop mauvais. La sauce, dite au poivre, n'est pas bonne du tout par contre. Pour le dessert, je suis arrivée trop tard pour la compote, alors j'ai le droit à du riz au lait. Beurk, je déteste ça.

17h30 : l'avion décolle enfin (il était prévu à 12h30), direction Rome.


Rome - 9 mai : Ca fait déjà 2 heures que nous sommes dans l'avion. Des gars sont passés faire le ménage pour accueillir les quelques passagers qui embarquent ici. Le temps passe et nous ne bougeons pas. Les esprits commencent à s'échauffer. On passe de l'humour à l'énervement. La dame devant moi craque et va fumer dans les toilettes, houspillée par sa fille ! Le pilote annonce que les tâches administratives étant terminées, nous pouvons partir. Mais non, toujours pas !

Je demande à une hôtesse ce qui se passe. Elle me dit qu'on doit attendre un créneau pour pouvoir partir. J'en profite pour me renseigner sur les causes du premier retard, elle m'annonce qu'elle n'en connaît pas la raison (menteuse !).

Après 3h à Rome, nous partons enfin !

Le retard se creuse... Est-ce la raison qui explique la mauvaise humeur du personnel de bord ? Personne ne sourit, ils parlent mécaniquement. Ca me rappelle mon premier vol vers Bangkok avec Kuwait Airways, et la comparaison n'est vraiment pas flatteuse !

06 mai 2010

Cours en fanfare

Non, être prof de langue ce n'est pas enchaîner les dictées et les exercices de grammaire ! Selon le cadre quand lequel on enseigne on a plus ou moins de latitude pour faire ce qu'on veut. C'est le cas dans mes cours de conversation à la fac, là je suis juste bloquée par le niveau des étudiants. C'était le cas aussi pendant ces 2 semaines au CIEL. Normalement il faut suivre la progression du manuel, mais comme j'avais un groupe composite, je ne l'ai pas fait. J'ai donc établi mon programme comme je le voulais, en essayant de renforcer toutes les compétences des élèves : compréhension écrite et orale, expression écrite et orale.

Nous avons beaucoup travaillé sur les arts (musique et peinture) et la gastronomie, thèmes choisis par les étudiants. Et ils me convenaient très bien ! Je leur ai proposé des articles à lire, des thèmes de discussions, de jeux de rôle. Ils ont écrit des petits articles et des brochures, et nous avons écouté et chanté des chansons. Quelques jeux et exercices de grammaire ont lié le tout.

Aujourd'hui, dernier jour des Suisses, c'était un peu le bouquet final. Après quelques exercices, nous avons dégusté des crêpes à la confiture de fraise, le tout fait par maman. Nous avons chanté "Farine de froment, farine de blé noir" (personne n'est trop vieux pour cette chanson !) et surtout nous avons dansé. La danse bretonne fait toujours recette ! Pas beaucoup de français aujourd'hui donc, mais la Bretagne était à la fête, et ça a bien plu !