29 décembre 2009

Thaï... ou pas ?

Dimanche, John a fait visiter Bangkok à deux de ses anciens collègues chinois. Puisqu'ils ont l'air aussi thaïs que les nombreux Thaïs d'origine chinoise, John leur a proposé d'essayer de passer dans la file des locaux à Wat Pra Kheao. C'est alléchant : entrée gratuite pour les Thaïs, 350 bahts (7 euros) pour les étrangers. Tout s'est bien passé pour les Chinois, mais qui a éveillé l'attention du garde ? John lui-même. "Vous êtes thaï ?". "Bien sûr !". Décidément, ça semble difficile de lui attribuer une nationalité, même ses compatriotes s'y perdent.

Quelques photos récoltées pendant notre journée au centre-ville.


Salon sur passerelle


De bric et de broc


Maisons traditionnelles à fenêtres vertes


La grande balançoire offerte par la Chine


Toujours les fenêtres vertes, mais sur un bâtiment officiel


Deux jeunes novices attendant le bateau

27 décembre 2009

Un petit creux ?

S'il vous reste encore un peu de place après la dinde, la bûche et les truffes, vous prendrez bien quelques insectes !


Des espèces de cafards, des sauterelles...


Des larves


Salade de fourmis rouges

Mais si c'est bon !



Bon, et cher ! 7 ou 8 sauterelles pour 20 bahts. A ce prix là je préfère m'acheter une glace ou un sachet de bonbons !

25 décembre 2009

Joyeux Noël !

Joyeux Noël à tous !

Hier soir nous sommes allés à la messe à la chapelle du campus. Sachant qu'elle serait pleine, nous avions pris la précaution d'arriver 45 minutes avant pour réserver nos places sur un banc. C'est la musique qui m'a attirée, et je n'ai pas été déçue, la chorale et les solistes nous ont offert un régal pour les oreilles. Pour accompagner la lecture ce message, nous vous suggérons ce chant que nous aimons beaucoup tous les deux : God Rest Ye Merry, Gentlemen .

John, lui, a continué à se familiariser avec les rites catholiques, bien différents de ceux qui se pratiquent dans son église protestante. Un d'eux nous a beaucoup surpris : à la fin de la messe, les fidèles ont fait la queue pour aller embrasser les pieds ou les genoux du petit Jésus, un grand poupon déposé sur l'autel. Avez-vous déjà vu ou entendu parler de cette tradition ?

Et grippe H1N1 oblige, entre chaque bisou, un enfant de chœur passait un peu de lotion hydro-alcoolique sur les jambes du divin enfant !

22 décembre 2009

Mon père, mon mec, la radio et moi


Bangkok parle à Plougastel !
Nous avons été tous les trois interviewés dans le cadre des émissions de Noël de France Bleu Breizh Izel. Ce sera diffusé jeudi 24 à 17h45. Ceux qui sont trop loin de la pointe bretonne pour capter le signal pourront l'écouter sur internet en
direct, ou en différé grâce au podcast.

18 décembre 2009

Séance photos

Un groupe d'étudiants de 4ème année, et leurs amis venant juste de terminer, avait convié les profs à une séance photos. En voici deux que j'aime beaucoup ! Je ne sais pas si le photographe était professionnel, mais il a fait du bon travail !



13 décembre 2009

Chez le coiffeur

Une coupe indéterminée, un dégradé qui avait pris un tout autre sens, des pointes qui fourchaient, il était temps de retourner chez le coiffeur, 18 mois après ma dernière vraie coupe.

En Thaïlande, ça commence allongé !



Ensuite, c'est plus conforme à ce qu'on trouve dans tous les salons français.



Le brushing est compris dans le prix, je ne crois pas qu'ils fassent des séchages simples. Mais pourquoi se priver quand shampooing+coupe+brushing ne coûtent que 100 bahts (2 euros) ? Chez le coiffeur français de Bangkok c'est dans les 3000, je me demande bien ce qu'il fait de plus. Regardez, le résultat est pas mal, non ?

10 décembre 2009

Fleurs hivernales

"Finie la douceur, le froid arrive sur la France" titre Ouest-France. Ici, après une quinzaine de jours un peu plus frais (22° vers 8h du matin), le thermomètre retrouve des valeurs plus habituelles. On espère une deuxième "vague de froid" plus tard, c'est vraiment agréable de pouvoir se pelotonner sous la couette !

Dans les jardins s'épanouissent de bien jolies fleurs.







Et dans les barques, ça marche aussi !

06 décembre 2009

Parlons chiffons



En 2006 et 2007, tous les Thaïs étaient habillés en jaune pour célébrer le roi. Mais depuis, le jaune a pris une couleur politique, et plus personne ne veut en porter de peur d'être catalogué. Donc cette année la couleur a été changée, le rose est le nouveau jaune ! (et on se croirait dans le monde merveilleux de Barbie)




Noël approche, c'est indéniable !
John trouve que le deuxième mannequin a un faux air de Carla Bruni. D'accord ? Pas d'accord ?




Nous sommes allés à Pratunam aujourd'hui, un des grands centres du textile à Bangkok. On y trouve plein de petits magasins qui vendent au détail et en gros. Et justement, en parlant de gros, nous avons été étonnés du nombre de boutique pour les femmes fortes. A notre dernier passage, il n'y en avait pas autant. C'est bien pour les personnes en surpoids (tant qu'elles aiment les styles proposés...), mais c'est mauvais signe pour le pays. Ca confirme mes observations : l'obésité gagne du terrain ici aussi. Quant à moi, tout va bien, j'ai trouvé une jolie jupe taille L.

05 décembre 2009

Big king is watching you!

Ce matin j'ouvre un oeil, je regarde l'heure, 7h15. Ah, je peux dormir encore. Aujourd'hui c'est férié, il n'y aura pas de bruit sur le chantier devant chez nous. Je laisse le chant des oiseaux me bercer quand...

SAWATDEE KRAP TUK KON!

Nooooon ! J'avais oublié que, comme d'habitude, le comité d'animation de la résidence a préparé une cérémonie pour l'anniversaire du roi. Et comme ils invitent des moines, ça commence tôt pour leur petit-déjeuner. Impossible de dormir avec cette sono réglée aux maximum juste sous nos fenêtres.

Alors je me lève, j'allume l'ordinateur et vais préparer mon yaourt. Alors que je suis dans la cuisine, une chanson thaïe se met en route. John (qui se trouve présentement dans la salle de bain) écoute peu de musique thaïe, je suis un peu étonnée, mais après tout, il a bien le droit. Je reviens manger mon yaourt en face de l'ordi, et là, surprise ! la musique vient de mon ordinateur à moi ! Aucun lecteur d'ouvert sur le bureau, elle semble venir de nulle part. John me dit que c'est une chanson pour le roi. Eh ben je peux vous dire que ça fait une drôle impression d'avoir un ordi comme piraté pour diffuser une chanson en l'honneur de quelqu'un. Je suppose que c'est notre fournisseur internet qui a organisé cette délicate attention. Qui laisse en moi un mauvais goût de culte de la personnalité tel qu'on peut en voir dans les régimes totalitaires...

Les Thaïs, eux, ont dû adorer, d'ailleurs John ne comprend pas pourquoi ça me perturbe.


(Je précise que ce message n'est en rien dirigé contre le roi, qui est une personne que j'admire, c'est contre mon FAI que je peste)

03 décembre 2009

Une sortie remarquée

C'est avec un enthousiasme bien dissimulé que j'ai appris il y a quelques jours que j'avais été désignée volontaire pour représenter la faculté à une cérémonie pour l'anniversaire du roi (il aura 82 ans samedi). N'étant ni thaïe, ni royaliste, ce n'est pas vraiment le genre d'événement qui me passionne, même si je respecte le roi. Surtout que je savais qu'il n'y aurait rien à manger, pas de gâteau d'anniversaire malgré l'occasion ! Mais je n'avais pas le choix, et ce matin je me suis donc rendue au centre de conférence de l'université.

Contrairement à l'habitude chez nous, l'animateur parlait thaï et le titre de la matinée était aussi en thaï. "Tiens, tiens, je crois que mon excuse pour partir m'est servie sur un plateau d'argent". Vérification faite, la cérémonie serait bien en thaï. Je décide donc de retourner illico presto dans mon bureau. Mais voilà qu'en sortant de la salle, je tombe sur un des vices-présidents, un frère, et le directeur du bureau international. Grillée ! Ils ont sorti l'artillerie lourde pour me convaincre de rester :

- Ça te fait une occasion d'améliorer ta compréhension du thaï.
- Tu dois représenter la France (à quoi j'ai répondu que chez nous on guillotinait les rois, ça les a fait rire)

Mais l'argument qui a vraiment fait pencher la balance est venu du frère :

- Ma chérie, reste !
(en français dans le texte)

Comment résister à une telle phrase ?

Donc on s'est mis d'accord, je resterais pour la partie officielle, les chansons, les discours en l'honneur du roi, et partirais avant la discussion avec les étudiants. Comme le directeur des relations internationales d'ailleurs. Il me semble même que son thaï est encore plus pauvre que le mien...

30 novembre 2009

Tous aux abris !

Ca fait quelques temps que la fac a entrepris de construire des abris pour protéger les étudiants du soleil ou de la pluie. Peut-être même que des tables et bancs y seront installés pour ceux qui voudraient travailler. Mais voilà, le chantier dure, et dure et dure. Et depuis plusieurs semaines, tous les matins et tous les soirs, en passant devant, je m'interrogeais sur ce délai : quatre poteaux et un toit, ça ne devrait pas être si long à monter, même s'il y a une dizaine d'abris, alors qu'est-ce qui se passe ?



Et j'ai enfin compris ! Ces abris ne sont pas tout à fait normaux, ils ont une particularité. Pourrez-vous la trouver ?

23 novembre 2009

Fête de St John 2009

Comme tous les ans, mes étudiants, collègues et moi-même avons participé à la fête de l'ATPF à l'université de St John.

Samedi, 6 étudiants devaient préparer un panneau sur le thème "Le français sans limite". J'ai passé l'après midi avec eux, pour leur prodiguer aide et conseils. Je n'avais aucune idée de ce qu'ils avaient en tête, et je dois avouer que j'appréhendais un peu, mais finalement ils se sont bien débrouillés.



Et dimanche c'était le grand jour. Comme d'habitude, je faisais partie du jury du concours de conversation. Il y avait un peu plus de participants que d'habitude, pour une raison simple : c'est la princesse Sirindhorn qui devait présider la cérémonie de remise de diplôme. La princesse est la fille du roi, celle que tous les Thaïs adorent. Elle a succédé à sa tante, la princesse Galyani, comme présidente honoraire de l'ATPF.

Pour ma part, je devais représenter l'université. Mes collègues m'ayant dit que j'allais être présentée à la princesse, je m'étais bien préparée grâce à mes copains lokanautes. Mais finalement ça n'a pas été le cas. J'ai simplement eu le droit de m'asseoir au premier rang. Ce qui me vaut tout de même l'honneur d'être passée à la télé hier, vous pouvez voir le reportage (me trouverez-vous ?). C'est d'ailleurs le meilleur moyen de vous rendre compte du style de la cérémonie, très protocolaire.

Mais les participants ont été un peu déçus par le fait qu'on n'ait pas entendu la princesse parler. Tout le monde s'attendait à un discours en français pour encourager les élèves, mais elle n'a rien dit. Et un peu trop de temps a été accordé aux représentants de l'ambassade et de l'Alliance Française, au détriment de tous ces profs thaïs qui se sont donné tant de mal depuis des mois pour que cette journée soit un succès. J'en parlerai aux chefs, peut-être que l'année prochaine l'organisation sera différente.

Et le palmarès quand même ! Le département a gagné 4 prix : 1er prix pour les concours de discours et chant, 2ème prix pour celui de conversation, et prix d'encouragement pour le dessin. Quatre prix pour 6 concours, c'est pas mal du tout !

Et voici ce qu'il fallait voir à la 18ème seconde du reportage

(Photo capturée par Léti)

20 novembre 2009

Transsexualité

Je vais tâcher ici de répondre aux questions posées par Sonka en commentaire à mon annonce sur le reportage Ladyboy.

Ils y disaient que 2% des Thaïs sont transsexuels, ça me paraît aussi énorme. Je pense que ce pourcentage inclut aussi les garçons très très efféminés et les vrais garçons manqués.

Dans ma fac il y a plusieurs étudiants en cours de transformation (je ne peux pas dire s'ils sont allés jusqu'à l'opération ou pas), mais on est quand même loin de 2%. J'en ai eu un seul dans ma classe, alors que les homos représentent bien 40% de mes effectifs masculins (mais le français attirent les gays, c'est un fait avéré)

Pour les reconnaître, ce n'est pas si difficile quand on ouvre l'oeil. Déjà, elles ne sont pas toutes aussi réussies que la star qu'on peut voir dans le reportage (surtout qu'elle est maquillée, au naturel elle est sûrement moins belle). Souvent leur visage reste plus dur qu'un visage de femme. Et dès qu'elles parlent, le doute n'est plus permis. Même si la voix est un peu adoucie et qu'elles en rajoutent dans le maniérisme, on se rend vite compte que c'est une voix d'homme.

Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer le phénomène. Je ne peux pas dire laquelle domine, ça doit être la combinaison des facteurs qui le rend si important, parce que pris un par un ils ne tiennent pas.

  • la tolérance du bouddhisme (oui mais dans les autres pays bouddhistes on ne trouve pas autant de transsexuels)
  • une éducation féminine, beaucoup d'enfants étant élevés par leur grand-mère (oui mais on a vu ça ailleurs aussi, sans résultat)
  • une frontière moins marquée entre les sexes. Il y a moins de discrimination envers les femmes que dans la plupart des pays et la place de la femme est plus avantageuse que chez les voisins (oui mais dans les pays scandinaves l'égalité homme-femme est une réalité et pas plus de transsexuels qu'ailleurs)
  • un effet de mode relayé par les médias (oui mais est-ce que la mode suffit pour adopter un comportement aussi extrême ?)
  • une piste génétique. Des chercheurs ont remarqué que les kathoeys sont souvent plus grandes que la population masculine en général, ça pourrait indiquer une prédisposition génétique (oui mais ce n'est pas prouvé pour le moment)
Il y a parfois des pubs pour les changements de sexe dans les journaux, mais je n'ai jamais pris la peine de relever les prix. En tout cas c'est très cher, les candidats doivent économiser pendant plusieurs années.

Le mariage entre individus de même sexe n'est pas autorisé ici, donc les couples avec une personne transsexuelle doivent vivre en concubinage (chose qui se développe, mais n'est pas encore entrée dans les mœurs)

16 novembre 2009

Ladyboy

Ce n'est pas souvent que je recommande de regarder TF1, mais un des reportages diffusés hier dans 7 à 8 devrait vous intéresser. Il parle des transsexuels en Thaïlande. Le propos est plutôt juste et représentatif de la situation. Il est visible en ligne, profitez-en !

Ladyboy

14 novembre 2009

Un petit nouveau

Léti et moi avons décidé de lancer un nouveau blog nommé Bol de culture. Vous y trouverez des articles sur ces sujets divers et variés qui à eux tous forment la culture générale. Des petits bols de culture en somme.

Les amateurs de "Trivial Pursuit", "Question pour un Champion" ou "Tout le monde veut prendre da place", et je sais qu'il y en a parmi les lecteurs de ce blog, y trouveront peut-être de quoi s'assurer plus qu'une médaille en chocolat !

13 novembre 2009

A ironique, ironique et demi !

Les Thaïs ne manient pas cet humour à base d'ironie que les Français affectionnent tant. Si, en réponse à une question pas très intelligente (il faut le faire en quelle langue ?), la prof de français dit qu'il faut écrire en russe, les étudiants commencent à paniquer, se disant que ça va être vraiment difficile ! Mais ils n'imaginent pas que ça pourrait ne pas être vrai. Si copine chérie dit que le filet mignon décongelé se trouve maintenant dans sa poche, copain chéri regarde dans la poche...

Enfin, ça c'était avant ! Copain chéri s'est bien adapté à l'ironie de sa copine chérie et il comprend que c'est pour rire ou se moquer gentiment. Il a tellement bien compris le principe qu'il fait pareil.

Nous étions ainsi dans un magasin, John regardait des chemises. Pas de prix sur celle qui l'intéresse. Il lance donc à la vendeuse : Then it's free ! (alors c'est gratuit !)
Et la vendeuse, perplexe, de répondre : free.... size ? (taille unique ?)
J'ai donc dit à John : Laisse tomber ! J'ai déjà essayé cette blague plusieurs fois à la caisse, ça marche jamais !

Les Thaïs le prennent souvent pour un étranger (malais, vietnamien, tout y passe), sans doute à cause de son accent du nord et du fait qu'il est souvent accompagné d'une étrangère*. Alors si en plus il utilise des concepts inconnus ici, il va avoir du mal à se faire comprendre !


* Ca arrive souvent qu'on lui dise "ah mais vous parlez thaï ?!" dans les magasins. Comme on discute anglais ou français entre nous, les gens pensent qu'il est étranger aussi.

12 novembre 2009

Pataclop

S'il est une chose que j'apprécie particulièrement en Thaïlande, c'est que les fumeurs y sont minoritaires. En majorité, mes étudiants et collègues sont non-fumeurs, presque 100% pour les filles. Les femmes qui fument, c'est considéré comme vulgaire, et vraiment pas sexy. Le tabac est interdit dans les lieux publics, restaurants, bars et discothèques compris. J'ai assez rarement l'occasion de sentir du tabac, même en extérieur, et qu'est-ce que c'est bien ! Sur le campus, les gens qui fument sont souvent des étrangers, surtout des Chinois. Les étudiants français en échange ont bien souvent la clope au bec, eux aussi...

Alors je fulmine quand je lis que la Thaïlande est la nouvelle cible des industriels du tabac. Ils sont réunis en ce moment à Bangkok pour essayer d'établir une stratégie de conquête de l'Asie-Pacifique. Leur slogan : "Si vous gagnez la Thaïlande, vous gagnez le monde". Je leur souhaite tout l'insuccès possible !

07 novembre 2009

Histoire de chiffres

Je vous ai déjà parlé des pronoms personnels en thaï, et particulièrement du fait qu'ils sont souvent omis. C'est une constante en thaï, quand les informations sont claires d'après le contexte, on ne les dit pas. Dans mes cours de sociolinguistique on appelle ça "high-context language". Le français est plutôt une "low-contest language", les choses sont dites plus clairement.

Et ça marche aussi pour les chiffres. Par exemple, si on me demande le loyer de mon appartement, je peux répondre "6". Tout le monde comprendra que ça veut dire "6000 bahts" puisqu'on s'attend à ce que je vive dans un logement de cet ordre de prix. Par contre si j'étais expatriée pour une boîte française, et si je répondais "6", mes interlocuteurs sauraient que je parle de "60 000 bahts" puisqu'on n'a jamais vu un expat' dans un studio à 120 euros.

Pour comprendre le thaï, plus que les langues qui sont plus proches de nous, il ne suffit donc pas de comprendre les mots, il faut toujours faire attention au contexte qui entoure la conversation, et plus généralement à la réalité socio-économico-culturelle du groupe et du pays !

29 octobre 2009

Ils voudraient

Hier, pour une activité en classe, j'ai demandé à mes étudiants (un groupe de 17 personnes) de faire des phrases commençant par "Je voudrais". Chacun devait en écrire deux. Les réponses étaient très variées :

Je voudrais qu'il neige en Thaïlande
Je voudrais une voiture
Je voudrais aller en Tunisie
Je voudrais un homme qui m'aime de tout son cœur

etc etc

On a aussi eu quelques doublons :

Je voudrais dormir
Je voudrais faire du shopping

Et une idée est revenue trois fois. Laquelle ? Qu'est-ce que mes étudiants voudraient ?

22 octobre 2009

Hitler n'est pas mort

Pattaya a son Musée Grévin, le Louis Tussaud's Waxwork museum. L'agence de communication chargée de la pub n'a rien trouvé de mieux que d'utiliser Hitler comme mannequin. Voici le lien vers le site du journal Bangkok Post pour voir la photo, je ne veux pas l'afficher ici. Je suis bien contente de ne pas avoir vu le panneau en allant à Pattaya ce week-end, parce que je crois que j'aurais été très énervée. D'après le directeur du musée, Hitler a été choisi parce que c'est une "personne importante mais pas d'une bonne manière". Ah oui, c'est sûr ! Mais ça me désole que personne n'ait pensé qu'une photo d'Hitler faisant le salut nazi était d'un très mauvais goût et pouvait choquer ! Il n'y avait donc personne un tant soit peu cultivé dans l'équipe ?

Les ambassades d'Allemagne et d'Israël ont porté plainte.


Pour se faire pardonner, le directeur du musée propose des entrées à tarif réduit. Waou, quel geste commercial fort !

20 octobre 2009

L'île des Russes

Un petit week-end à Koh Larn.








Nous avons trouvé l'île bien changée par rapport à notre dernier séjour en juin. La haute-saison approche, donc tous les magasins à touristes étaient ouverts. Et surtout, nous avons remarqué de nombreux hôtels et resorts qui sentent encore la peinture fraîche.



Koh Larn étant surtout une destination pour les vacanciers qui veulent quitter Pattaya une journée, c'est difficile de croire que tous ces chambres trouveront preneurs, même si un Français, propriétaire d'une pizzeria sur l'île nous a confirmé qu'elle est de plus en plus prisée. Pour l'instant Koh Larn est un petit paradis tranquille, j'espère que les habitants ne décideront pas d'en faire un Pattaya bis pour attirer les touristes. Pour l'instant il n'y a pas un seul bar sur l'île, je croise les doigts pour que ça dure ! (on connaît la faune qui peuple les bars de Pattaya...).

Nous nous sommes baignés à Wat Tien, notre plage préférée (je vous remet une photo, à marée haute c'est plus joli).


Autour de nous quelques Français, Allemands, pas mal de Chinois et beaucoup de Russes.


Mais c'est au moment du retour que nous l'avons baptisée Île des Russes. Sur le pont du bateau, il y avait environ 150 personnes dont une petite quinzaine de non-Russes seulement ! On se serait vraiment cru au bord de la Mer Noire !

16 octobre 2009

Rondo de haiku

Je crois me rappeler que c'est dans l'avion qui me menait à Paris en 2008 que j'ai eu l'idée qui m'a permis de participer au concours de poésie en l'honneur de la princesse Galyani organisé par l'ATPF (asso des profs de français thaïs) et l'Alliance Française. L'altitude doit me faire du bien, parce que normalement la poésie, ce n'est pas mon truc. Lire des poèmes me fatigue vite, alors en écrire ! Mais j'ai eu l'idée d'écrire des haïku retraçant la vie de cette princesse tant aimée des Thaïs, notamment les francophones.

Le temps a passé, et le concours semblait être tombé dans les oubliettes de la littérature. Mais voilà qu'un message sur mon blog m'annonçait une bonne nouvelle. Effectivement j'ai gagné le premier prix, catégorie adulte. Comme mon œuvre était loin des louanges voire de la glorification qu'on peut attendre d'un poème à une princesse, je ne m'y attendais pas, mais en fait l'originalité de mon rondo a été appréciée. Et surtout, il n'y avait pas beaucoup de candidats... Quoiqu'il en soit, je suis contente, j'ai gagné un bon d'achat de 1500 bahts à la librairie "Carnets d'Asie".

John et moi y sommes allés mercredi et en sommes repartis avec 2 livres chacun. Pour lui, une grammaire française et un petit roman en français facile. Pour moi, deux polars nordiques : un de l'Islandais Arnaldur Indridason, l'autre du Norvégien Jo Nesbø (mais l'histoire se passe à Bangkok). Je sens que je vais me régaler.


Cliquez sur l'image pour l'agrandir si besoin.

14 octobre 2009

Salaires à double niveau

Comme vous le savez, je fais de la figuration occasionnellement. Hier j'étais donc touriste professionnelle pour Love in the city 2, un film russe (catégorie navet). Que fait une touriste professionnelle ? Elle monte et descend les mêmes tapis roulants 10 fois de suite, elle passe et repasse dans les allées de l'aéroport en parlant au téléphone avec un interlocuteur imaginaire, ou elle discute avec ses amis autour d'un chariot rempli de valises vides.

Et pourquoi je fais de la figuration ? Plusieurs raisons : j'ai toujours été intéressée par le monde du cinéma ; j'ai le temps ; je rencontre des gens...

Bon, souvent ils sont assez bizarres ces pros de la figuration :
- Et qu'est-ce que tu fais en Thaïlande ?
- Rien
- Ah oui, d'accord.

Certains ne sont pas très nets, mais c'est intéressant d'avoir un aperçu de leur vie oisive au pays du sourire. D'autres sont très sympa, et d'autres deviennent même des copains.

Et puis la figuration ça met un peu de beurre dans les épinards. A vrai dire, c'est souvent mal payé : 1500 bahts (2 repas inclus) pour 12h de présence (max, parfois ça se finit plus tôt, on est tous très heureux !), c'est moins que le smic horaire thaï ! Mais en restant à la maison je ne gagne rien du tout.

Mais hier, j'ai découvert que 1500 bahts, c'est le tarif farang. Les Thaïs, eux, gagnent moins, beaucoup moins. Je n'en ai pas cru mes oreilles quand on m'a dit qu'ils ne recevaient que 300 bahts ! Comme St Thomas, il a fallu que je vois les billets reçus de la main de leur agent pour le croire vraiment.

Quand l'heure de rendez-vous est fixée à 5h du matin, on ne peut guère compter sur les bus, rares pendant la nuit, pour être à l'heure, il faut donc prendre le taxi. J'ai payé 100 bahts hier matin. Ca fait un tiers de salaire thaï ! Ils viennent souvent à plusieurs, ça permet de partager les frais, mais quand même !

Et ce qui est très paradoxal, c'est que ces personnes, surtout si elles ont plus de 40 ans se mettent sur leur 31 pour faire de la figuration. Même pour jouer le rôle de simples touristes, les dames sortent leurs vestes en soie, leur maquillage à la truelle et leurs bijoux bling bling. Le contraste entre leur apparence de bourgeoises et le profit est vraiment marquant !

08 octobre 2009

Mais qu'est-ce que c'est ?

Il y a quelques temps au centre commercial, je suis tombée en arrêt devant ceci. Qui pourra me dire ce que c'est exactement ?



Voilà, 2 minutes après le lancement du jeu, il suffisait qu'une Bretonne passe par là pour trouver la réponse du premier coup. Et pourtant ce kouign amann n'a pas vraiment une forme de kouign amann, trop bombé. C'était vraiment la dernière chose que je m'attendais à trouver à Bangkok !




Même si le magasin s'appelle "Saint Etoile" il suffit de lire leur slogan (Boulangerie chaude - servir la cuisson fraîche avec délicieuse et sincérité) pour comprendre que ce n'est pas une entreprise française ! Donc qui leur a donné l'idée du kouign amann ? Mystère...



Et il est comment le kouign amann de Bangkok ? Eh bien, il n'a pas du tout le goût de kouign-amann, ce qui n'a rien d'étonnant puisque la recette n'est pas la bonne : apparemment ils font un espèce de croissant carré qu'ils immergent ensuite dans du sucre et du beurre jusqu'à ce qu'il soit croquant. Rien à voir avec du vrai kouign amann, à base de pâte à pain, donc. Cependant, c'était une des meilleures viennoiseries que j'ai eu l'occasion de manger ici, parce qu'elle était vraiment au beurre.

03 octobre 2009

Sur France Bleu Breiz Izel

France Bleu Breiz Izel vient de lancer une chronique sur les Bretons du bout du monde. Mercredi, c'était au tour de Maïwenn de Thaïlande d'être interrogée. Ceux qui voudraient entendre ou réentendre l'interview peuvent le faire ici.

02 octobre 2009

Bison futé

Hier, quand nous sommes rentrés du match, notre rue* était encore bien chargée. Il était pourtant 22h15, un peu tard pour la sortie des bureaux. D'autant que mardi, je suis rentrée à 21h45, et le trafic était beaucoup plus fluide.

Pourrez-vous deviner pourquoi il y avait tant de monde sur les routes hier soir ?





*Pour être précise, nous n'habitons pas dans cette rue, et heureusement ! Mais c'est la rue principale (thanon en thaï) sur laquelle débouche notre rue à nous (soi). Le mot "soi" est parfois traduit par "ruelle" mais cette traduction est impropre, certains sois pouvant être à 3x3 voies ! Notre soi à nous fait environ 1km de long et a 2 voies, c'est donc une rue de belle taille.

Un exemple pour les Brestois : la rue de Siam serait "thanon" et la rue de Lyon un "soi"
. L'adresse de quelqu'un habitant rue de Lyon serait en fait "Rue de Siam (soi) 4". Le soi 2 serait alors la rue Algésiras.


Agrandir le plan

Jeu, set et match

Un étudiant m'ayant offert des places pour assister au tournoi de tennis de Bangkok, John et moi avons pris hier la direction du grand complexe Muang Thong Thani. John a d'ailleurs participé à sa construction, il était interprète pour des ouvriers chinois.

J'avais choisi le 1er octobre, parce que Nadal devait jouer, mais il est blessé... Tant pis, c'est au duel Jo-Wilfried Tsonga (tenant du titre) - Ernests Gulbis que nous assisterons.

Nous avons été accueillis par le premier ministre lui-même, Abhisit.




Et voici les joueurs, mais comme on était assis loin, vous devrez me croire sur parole si je vous dis qu'en haut c'est Tsonga et en bas Gulbis (de Lettonie, 99ème joueur mondial)



La partie a été très disputée, Tsonga prenant régulièrement un peu d'avance, et Gublis comblant rapidement la différence. Finalement Tsonga s'est qualifié pour les quarts de finale, mais de peu : 6-7, 7-6, 7-6 ! Gulbis méritait tout autant de gagner, d'ailleurs on a trouvé son jeu plus joli, plus technique. Mais nous n'y connaissons pas grand chose...



Sur l'autre court, il y avait un double : Simon/Safin (à droite) contre Garcia-Lopez/Zverev (à gauche). Ce sont ces derniers qui ont gagné, haut la main 6-2, 6-3.



C'était la première fois que j'assistais à un match de tennis. Je n'ai même jamais pesté contre ces révisions de bac ou autres examens qui empêchent de regarder Roland Garros sereinement, puisque le tennis ne m'intéresse pas. Mais j'ai apprécié cette soirée. Plus que cette dame en tout cas :

30 septembre 2009

Le Farang

Certains Français pensent que l'Afrique est un continent uniforme et s'étonnent qu'un Angolais ne comprenne pas un Sénégalais. Il en va de même en Thaïlande pour le monde occidental. Russes, Américains, Italiens ou même Bretons, nous sommes tous des Farangs.

Et le Farang parle une langue appelée le farang. Cette langue ressemble beaucoup à l'anglais, mais attention, il y a des nuances. Par exemple, pour attirer l'attention d'un Farang, il suffit de crier "You!" (ne cherchez pas, ce n'est pas dans votre livre d'anglais de 6ème). La phrase de base du farang est, elle, "where you go?"

Le farang, c'est une langue prisée par les intervieweurs du dimanche, ces élèves ou étudiants que leurs profs envoient hanter les sites touristiques du royaume pour poser des questions aux Farangs. Ca m'est arrivé plusieurs fois d'être sollicitée pour répondre à des questions aussi variées que "Do you like Thai food?"(yes, very good) ou "What do you think of the H1N1 flu?" (not good). Bien sûr on ne m'a pas demandé avant si je parlais farang, puisque c'était une évidence.

Et parfois, c'est l'artillerie lourde qui nous sollicite. Hier soir, j'étais au Centre Culturel Thaï avec une copine pour assister à un spectacle de danse. "Hello! Can you answer a few questions for TV?" Il s'agissait de TANnetwork, une chaîne cablée qui diffuse en... farang ! L'une après l'autre, Pat et moi avons donc répondu aux questions de l'animatrice.




Comme on m'avait demandé de me déplacer, Pat n'a pas entendu mes réponses, mais nous avons dit la même chose : malheureusement, la scène culturelle thaïe est loin d'être aussi développée que ce qu'on trouve en France ou en Allemagne (elle est thaïe-allemande), même dans des villes moyennes. Et voilà, en plus de parler la même langue, les Farangs pensent la même chose !

20 septembre 2009

Ouvriers du bâtiment

Un promoteur a décidé de construire des magasins dans notre résidence. Le chantier a été interrompu pendant un long moment, les finances ne devaient pas suivre, mais c'est reparti sur les chapeaux de roues.



D'après John, les ouvriers viennent d'Isan, (la région la plus pauvre de Thaïlande dans le Nord-Est) et du Cambodge.

Et ils travaillent beaucoup, c'est peu de le dire. Quand je pars le matin un peu après 7h30, ils sont déjà sur place, donc je pense qu'ils arrivent vers 7h. Et ils repartent le soir à 19h30 ! Oui, des journées de plus de 12h pour un métier très physique. Ils travaillent aussi le samedi, et parfois le dimanche. Ce qui fait des semaines de plus de 72 heures ! Ils ont vraiment du mérite !

16 septembre 2009

I love A. Maïwenn

Mes étudiants sont parfois assez déconcertants.

A partir de maintenant, toutes les activités que nous organisons doivent être évaluées. Aujourd'hui j'ai donc demandé à un groupe de remplir un questionnaire sur la cérémonie que j'avais organisée pour le 14 juillet. En général leurs commentaires sont plutôt sensés et pertinents, je vais seulement vous livrer le plus étonnant (fautes d'anglais comprises) :

What did you enjoy the most during this project?
The show. I was enjoyed with this projet very much. I love A. Maïwenn :-) I love the situation that A. Maïwenn help me to continue my show "Penguin" when A. Maïwenn saw our mistake A. Maïwenn come to dance with us. Love A. Maïwenn

(Qu'avez-vous le plus apprécié lors de ce projet ?
Le spectacle. J'ai beaucoup aimé ce projet. J'adore A. Maïwenn :-) J'ai adoré quand A. Maïwenn m'a aidé à continuer le spectacle "Pingouin", quand A. Maïwenn a vu notre erreur, A. Maïwenn est venue danser avec nous. J'adore A. Maïwenn

"A. Maïwenn" signifie "Professeur Maïwenn")

Vous imaginez écrire ce genre de trucs à un prof, en France ? C'est inimaginable ! Ou alors ce serait de l'ironie, mais ici il n'y en a pas. Et les questionnaires sont anonymes, donc elle n'a pas pu écrire ça pour essayer d'avoir une bonne note ! Je dis "elle" parce que je pense savoir qui c'est, malgré tout. Pas d'ironie ni de tentative de remontage de note, donc, mais ça ne veut pas dire que cette étudiante est complètement folle de moi ! Les Thaïs font beaucoup de compliments, tout le temps, dans toutes les occasions, mais il y a aussi beaucoup d'hypocrisie. Le compliment est là pour faire plaisir à l'autre, tant pis si ce n'est pas tout à fait sincère.

Et en tout cas elle s'est trompée. Je ne me suis pas jointe à la chorégraphie parce que les danseuses faisaient des erreurs, elles connaissaient la danse mieux que moi, mais tout simplement parce qu'elles avaient dit aux spectateurs de les rejoindre, et que je voulais montrer l'exemple !

Au niveau grammatical, vous pouvez remarquer les répétitions de "A. Maïwenn". En thaï on n'utilise pas beaucoup les pronoms personnels, les gens préfèrent utiliser le nom de la personne.

15 septembre 2009

Célibataire géographique

C'est, dans l'armée, le terme qui désigne ces gens qui doivent travailler loin de leur chez-eux. Et depuis ce matin c'est la situation de John.

Flashback : il y a quelques mois, nous rencontrons le copain d'une de mes copines, que j'appelerai John l'Ecossais.
Il est ingénieur chez Michelin. Le profil de John l'intéresse, Michelin va faire venir des Chinois pour construire une machine, il faut un interprète chinois-thaï-anglais. Il recontacte John en juin : le projet est repoussé à cause de la crise.

Finalement ça arrange bien John, puisqu'il a décidé de se consacrer à ses études. Mon salaire suffit largement à nous faire vivre tous les deux, donc autant en profiter : il ne travaillera pas avant d'avoir son diplôme. Et puis l'entreprise n'est pas à Bangkok, mais à Laem Chabang, une zone industrielle à environ 150km de chez nous. Il ne pourra donc rentrer que le week end, ce qui nous paraît bien court, maintenant qu'on a l'habitude d'être toujours ensemble.


(la situation paraît idéale, au bord du golfe de Thaïlande, mais en fait Laem Chabang c'est une zone industrielle moche, même la côté n'y est pas belle)

Début août, nouveau contact, le projet commence fin août et, élément nouveau, le salaire est mirobolant : jusqu'à 1 million de bahts pour 3 mois de travail. (20 00
0 euros). Forcément ça fait réfléchir ! Et John décide d'accepter de mettre ses études entre parenthèses : ce salaire plus l'expérience dans une entreprise internationale, ça ne se refuse pas.

Quelques jours plus tard, on apprend que le salaire indiqué était erroné. Finalement John gagnera beaucoup moins que ça, mais tout de même 80 000-100 000 bahts/mois (environ 2 à 3 fois mes revenus. En une journée il peut gagner autant que ses parents en un mois !)


Le 24 août, John et John l'Ecossais se rendent au travail, et apprennent que les Chinois sont toujours en Chine, bloqués par un problème de visa. John rentre donc à la maison, on lui dit qu'il commencera le lundi suivant. Et le 31, toujours rien. Même chose toutes les semaines, jusqu'à hier. Coup de fil à 10h, lui demandant d'aller travailler l'après midi. Après l'avoir fait attendre aussi longtemps, sa présence serait requise d'urgence ? En fait il n'y est allé que ce matin, c'était bien mieux.


Bilan de sa première journée : apparemment il n'a pas fait grand chose. Deux ou trois des ingénieurs chinois se débrouillent en anglais. Tant mieux pour John : s'il n'est pas indispensable, il pourra peut-être demander des congés pour passer ses examens qui commencent la semaine prochaine. Il faut juste espérer que Michelin ne voit pas d'inconvénients à payer (cher) un interprète qui n'est pas forcément indispensable... Quoique, si John finit plus tôt, j'en connais une qui serait contente !

06 septembre 2009

Wat Arun

Aujourd'hui j'ai servi de guide à mon ami Francesco, en mission en Thaïlande pour son employeur pendant quelques semaines. (Nous nous sommes bien rencontrés au CIEL, mais ce n'est pas le Francesco danseur que certains d'entre vous connaissent)

Au programme de la visite figurait le Wat Arun, un temple que je n'avais encore jamais visité. Pourtant c'est un des symboles de la Thaïlande. Comme il est sur l'autre rive de la rivière Chao Praya, je l'avais un peu laissé de côté, mais en fait j'ai beaucoup aimé, et je vais le mettre sur ma liste des choses intéressantes à faire à Bangkok. Il offre une belle vue sur la rivière et sur Bangkok.


Le ciel était menaçant, mais la pluie a attendu qu'on soit à l'abri pour se manifester. Comme si ça avait été prévu d'avance !




On aperçoit les toits rouges de Wat Pra Kheo (le Grand Palais) au loin.