30 novembre 2006

Ajarn a le coeur brisé ?

Ces jours-ci, j'ai dû mettre en place un système de sanctions en cas de retard. Je fais désormais l'appel dans les 10 premières minutes. Les étudiants qui arrivent plus tard sont notés "retard". Deux retards comptent pour une absence. Les étudiants n'ont le droit "qu'à" 6 absences sur 30 cours (je trouve que c'est déjà beaucoup...). S'ils dépassent le chiffre fatidique, je suis en droit de leur interdire de passer l'examen, et donc ils doivent refaire le cours le semestre suivant.

Certains étudiants ont fait remarquer à ma collègue qu'Ajarn Maïwenn était très stricte ce semestre, et ont livré comme explication que j'avais peut-être le coeur brisé à cause du départ de Christophe. Beaucoup de gens nous considéraient comme un couple. Pourtant, malgré toute l'amitié qu'on se porte, ce n'est pas le cas ! Mais ça m'a bien fait rire quand elle m'a raconté ça.

Ma sévérité nouvelle n'est donc pas une question d'amour, si ce n'est celui de la ponctualité, la politesse des rois paraît-il ? Quand je suis arrivée il y a un an, je pensais que les étudiants étaient des adultes responsables. Au bout d'un semestre j'ai compris que non, donc j'ai établi quelques règles. Mais ça ne marche pas pour tout le monde, donc ce semestre je dois punir... Ca vous rappelle le collège ? Oui, à moi aussi, et j'aimerais autant m'en passer. Mais contrairement à ce qu'on considère en France, ici les jeunes de 18 - 22 ans ne sont pas vraiment des adultes, encore des enfants, donc je dois les traiter comme tel, et définir des règles claires... Sinon je ne peux pas commencer mon cours à l'heure et je n'aime pas ça ! Ca pénalise aussi ceux qui arrivent dans les temps. Je sais bien que la ponctualité n'est pas une caractéristique thaïe, on pourrait me dire que j'ai tort de focaliser là-dessus, pourtant je pense que c'est important de savoir respecter des horaires.

Mais l'ambiance dans les cours n'a pas changé, et je crois qu'elle est plutôt bonne. Les étudiants continuent à m'inviter à aller en boîte avec eux, c'est bon signe :-)

29 novembre 2006

Soirée Beaujolais

Hier soir j'ai animé le début de la soirée Beaujolais Nouveau de Bangkok à l'hôtel Plaza Athénée.

(je suis passée plusieurs fois devant ces sculptures avant de m'apercevoir qu'elles étaient en glace !!! Quel chic dans un pays tropical !)

C'était organisé au profit de "La Bienfaisance", une asso française qui aide les Français en Thaïlande (résidents, voyageurs, incarcérés). Il y avait environ 600 personnes accueillies donc au son de l'accordéon. Ma prestation a duré une heure et demie, et ça m'a bien fatiguée, je n'ai plus l'habitude de jouer autant !


Alors, le Beaujolais ce n'est pas mon truc, par contre regardez le buffet ! C'était magnifique, aussi bien à l'oeil qu'au palais. Je me suis régalée de pain, fromage, pâtisseries (oui, cette fois-ci j'ai eu le droit de manger, et je ne m'en suis pas privée !)





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Petite note discordante à nouveau : alors que les Français représentaient bien 95% des participants, les plats étaient présentés en anglais, une fois de plus !

L'hôtel était bien sûr un 5 étoiles (je ne fréquente plus que ça maintenant, fini les guesthouses à 4 euros la nuit ;-) ). Et voici un petit détail chic qui ne sert pas à grand chose, mais qui change tout : dans les toilettes, le bord du papier toilette est replié, ce qui fait comme une petite langue très agréable à tirer. Evidemment ça ne marche que pour la personne qui fait pipi après le passage de la femme de ménage. Mais je ne serais pas étonnée de savoir qu'elle passe plusieurs fois par heure !

25 novembre 2006

Ayé !


Les lecteurs de Ouest-France ou du Télégramme voyaient régulièrement mon nom et/ou ma photo dans leur quotidien favori. Je n'avais pas encore eu les honneurs de la presse thaïe, mais c'est chose faite. Si vous cherchez bien vous pourrez trouver mon nom dans cette photo du journal Manager de la semaine dernière. D'ailleurs, comme en Bretagne, ils ont fait une faute, on ne change pas les habitudes. Pour ceux qui ne liraient pas le thaï couramment, ça dit quelque chose comme : après l'inauguration du bowling de la famille Na Ranong, Mademoisellle Maïwenn Morvan, professeur à ABAC, a joué 5 morceaux à l'accordéon.

22 novembre 2006

Changement de prénom

Une de mes étudiantes vient de changer de prénom. Ca a été l'occasion d'un petit quiproquo. Je reçois mes nouvelles listes d'étudiants, et il y avait un prénom inconnu dans une des classes. Ma chef me dit que ça doit être une nouvelle inscrite. Impossible, comment est-ce que qu'un inconnu aurait pu s'inscrire directement en deuxième année ? D'autant qu'il manque une personne. Je me dis donc que c'est une erreur au niveau de l'administration. Alors j'appelle l'étudiante manquante pour lui demander son code, et pouvoir la rajouter dans la liste. Elle me donne le même code que l'inconnue ! Bizarre, bizarre. Je lui explique donc la situation : "Ah mais c'est moi, j'ai changé de nom !". Ca alors !

Je l'ai vue ce matin, j'ai donc pu lui demander des précisions. Voici l'histoire : sa mère a consulté une voyante, et celle-ci a dit que la combinaison de son prénom et son nom n'augurait rien de bon pour l'avenir. Donc, ni d'une, ni d'eux, mon étudiante a changé de prénom. Ce n'est apparemment pas difficile ici ! J'y penserai la prochaine fois qu'un inconnu apparaîtra dans mes listes !

18 novembre 2006

Gala de la chambre de commerce

La chambre de commerce franco-thaïe m'avait contactée pour animer leur gala annuel. Le thème étant "Nos belles provinces", ils recherchaient quelque chose de traditionnel. Donc de la danse bretonne c'était parfait. Mes danseuses étant partantes aussi, j'avais donné mon accord pour 2 petits spectacles pendant le dîner. C'était un gala très chic, robe de soirée obligatoire, menu à minimum 3000 baths (90 euros, une somme énorme ici !).

Nous n'avions pas de problème de vêtement, puisque nous avons nos costumes de scène, mais il fallait quand même une tenue pour arriver. J'avais donc décidé de porter mon tout nouveau tailleur. Et comme on partait directement après les cours, j'ai dû le mettre pour aller travailler. Grand succès, mes collègues et étudiants m'encouragent à le sortir plus souvent. Mais c'est pas très confortable, je préfère mes jupes normales ! Sans compter qu'il faut les chaussures assorties, et là encore je préfère mes sandales ! Mais de temps en temps, pourquoi pas ?



Le gala se passait à l'hôtel Dusit Thani, un des plus chics de Bangkok. Une chambre était à disposition comme loge, une des plus grandes de l'hôtel ! Rien que la salle de bain fait presque la surface de ma chambre ! Un salon séparé, un lit immense, 2 télés (dont un écran plat, avec système audio dans la salle de bain), etc... Et une femme de chambre qui passe vers 20h30 pour demander si on veut qu'elle refasse le lit ! Bien sûr ça a un prix : 200 euros, plus 10% pour le service et 7% de TVA.

Petit couac par contre, il n'y a plus de place pour nous à table. Dommage, car même si je n'étais pas sûre d'apprécier, j'aurais voulu voir ce qu'on mange à ce prix-là ici. Nous danserons donc le ventre vide. Pourtant quand il y en a pour 420 il devrait y en avoir pour 425... Tant pis, on dira que hier c'était régime.

Le présentateur (apparemment c'est un acteur, en tout cas il a bien le style, belle allure en costume Pierre Cardin) nous annonce, et c'est parti : gavotte, bal plinn, an dro, notre première prestation se passe très bien. Il nous garde sur scène quelques instants ensuite pour faire les présentations. En anglais. C'est triste que même dans un tel événement l'anglais soit la langue unique ! Je veux bien croire que tous les participants ne parlaient pas français, mais une version bilingue n'aurait pas été si difficile à mettre sur pied. Enfin...

Nous sommes félicitées à notre sortie de scène par M. Pascal Le Deunff, premier conseiller à l'Ambassade de France, et breton comme son nom l'indique. Ca fait plaisir.

La deuxième prestation se passe tout aussi bien, avec le clou du spectacle, du kan ha diskan (chant traditionnel) inattendu.

J'ai discuté avec quelques personnes qui ont l'air intéressées par ce que nous faisons, à suivre, mais bientôt tout Bangkok dansera la gavotte !

Les photos arrivent petit à petit. Me voici avec Soothirak, une de mes étudiantes. Admirez le maquillage

14 novembre 2006

Des étudiants "gwenn ha du"

Tous les deux mois, la revue bretonne "Brud Nevez" publie un de mes articles au sujet de la Thaïlande. Ou plutôt, Maï en Thaïlande. Comme certaines personnes m'ont réclamé la traduction, je vais les mettre ici. Voici le dernier en date, publié dans le numéro 259.

En Thaïlande : des étudiants « gwenn ha du »1

Je vais bientôt terminer ma première année en Thaïlande. J’y suis maintenant très à l’aise, dans le pays en général comme dans mon travail. Pour ceux qui n’ont pas lu le début, je suis professeur de français à l’Université de l’Assomption à Bangkok.

Peu d’étudiants ont choisi le français. Environ 350 : certains l’étudient comme majeur, d’autres comme mineur, et certains débutants n’étudient avec nous qu’un semestre ou deux. Les classes sont petites, 10 ou 12 personnes en moyenne. Ce n’est pas pour me déplaire, c’est plus facile ainsi d’avoir de bonnes relations avec eux. Je connais le prénom de chacun d’eux. Ici on n’utilise pas les noms de famille, et heureusement, parce qu’ils sont très longs et que je ne pourrais pas m’en rappeler.

De temps en temps j’utilise également leur surnom. Par exemple – prenez votre souffle – Budsabamintra Charernthamanont sera simplement appelée Lek. Mon nom officiel est « Ajarn Maïwenn ». Ajarn signifie professeur. Pour l’administration et les autres professeurs je suis « Ajarn Maïwenn », rien d’autre. Mais pour les étudiants c’est un peu différent : « Ajarn Maïwenn » bien sûr ou « Ajarn », « Mademoiselle », « Miss », « Teacher » ou même seulement « Maïwenn ». Ce n’est pas très normal, ils n’utilisent pas uniquement le prénom des autres professeurs. Mais comme je suis farang et encore jeune, ce n’est pas grave.

De plus, il m’arrive de sortir avec eux. Mais ils me respectent tout de même, et c’est la chose la plus importante. Certains font le « wai » pour me dire bonjour ou quand je distribue des papiers. Ils apprennent ce geste avec leurs parents ou à l’école, quand ils sont tout petits.

Uniformes et nouvelles règles

Vous pouvez voir sur la photo que les étudiants portent l’uniforme. Il y en a deux. Tout d’abord, l’uniforme ordinaire : une chemise blanche et un pantalon foncé pour les garçons, un chemisier blanc avec l’insigne de l’université et une jupe sombre pour les filles. C’est drôle d’enseigner à des classes en « gwenn ha du » ! Et l’uniforme des grands jours, les examens par exemple : il faut porter des jupes et pantalons noirs, des chaussures de ville, la ceinture en cuir de l’université, et les garçons doivent avoir la cravate rouge de l’école.

Si on ne porte pas l’uniforme complet, on ne peut pas passer l’examen ! Quand je pense que j’ai passé mon bac en short, il faisait tellement chaud cette année-là. Quelles différences ! Les professeurs n’ont pas d’uniforme, mais il faut être poli. « Poli » ? Qu’est-ce que ça veut dire dans le domaine vestimentaire ? C’est un concept thaï : on dirait sans doute convenable en français. Par exemple, les femmes doivent porter une jupe (au début ce n’était pas facile pour moi, je n’avais pas l’habitude. Et c’était difficile de trouver des vêtements, parce que je suis plus grande et grosse que les Thaïes en général !)

Mais ne croyez pas que les règles soient très strictes. Au contraire, j’ai dû établir de nouvelles règles dans ma classe. Il y en a 4 :

- Ne pas arriver en retard

- Ne pas manger en classe

- Ne pas aller aux toilettes pendant la classe

- Ne pas utiliser de téléphone portable

Je suis sûre que vous vous dites : ben oui, c’est normal, non ? Normal pour vous, mais pas pour mes étudiants. Si leur téléphone sonne, les étudiants thaïs sortent de la classe pour répondre ! Mais personnellement je ne peux pas tolérer ça. J’ai donc dit à mes étudiants : puisque vous apprennez le français, nous allons suivre les règles françaises. Ca marche à peu près, mais c’est difficile d’avoir une salle pleine à 9h au début du cours. Cependant, ne croyez pas que c’est ainsi dans toutes les écoles thaïes. Dans le public c’est plus strict. Ici les étudiants viennent de familles riches, et parfois ils ne sont pas habitués à obéir aux règles, malheureusement…

Que pensent-ils de la France et du français ?

J’ai essayé de savoir ce que pensent mes étudiants de la France et du français. Première chose, leur avis n’est pas différent des autres francophones à travers le monde : pour eux, la France est un pays chic et romantique. Ils veulent y aller pour visiter la Tour Eiffel ou les châteaux de la Loire et acheter du parfum et des vêtements sur les Champs Elysées, comme Kamonphan. Pour Ekachai, le français est « la langue de l’amour ». Ils apprennent le français parce que c’est une belle langue, mais aussi parce que c’est utile, pour le tourisme par-exemple. Le projet de Sunanta est de travailler dans une chaîne hôtellière française, et donc c’est important de parler la langue. Selon Chawawut, beaucoup de Français viennent en Thaïlande pour faire du commerce. « Si je parle bien français, je serai mieux accepté par les clients » a-t-il dit. Un de mes anciens étudiants, Jirawut, travaille pour un avocat français. Il m’a confié : « Ceux qui abandonnent le français sont stupides, ils pourraient trouver du travail grâce à ça ». C’est toujours vrai, même si l’anglais est la langue internationale maintenant. Espérons qu’ils parleront tous français pendant de nombreuses années !


1 « Gwenn ha du » est le nom du drapeau breton. Ca signifie « blanc et noir », comme les uniformes des étudiants

05 novembre 2006

Loy Kratong

Aujourd'hui c'est Loy Kratong, donc je vous ai parlé ici il y a presque un an. Je suis allée faire un tour au lac du campus. Il y avait beaucoup d'étudiants et de familles, venus déposer là leur kratong. Voici deux photos, un peu surréalistes, le mode nuit de mon appareil est assez créatif !



Maillot jaune !

Ou Maï au jaune ?

Je vous avais parlé de ces Tshirts jaunes que les Thaïs portent pour honorer le roi. Pour l'instant j'avais pu éviter d'en porter (in-extremis pendant le séminaire catholique de l'été). Mais ca y est, j'ai moi aussi mon polo jaune !

Ce matin, à l'appel de mon ami Quentin, je suis allée à Siam Paragon (le centre commercial hyper chic de Bangkok) pour l'inauguration d'un bowling (enfin, si j'ai bien compris). Il appartient apparemment (remarquez que je ne suis sûre de rien dans cette affaire) à une des familles les plus riches de Thaïlande. Il y avait pas mal de monde, je ne comprends pas bien pourquoi Quentin avait besoin de moi en plus, mais c'est pas grave. J'étais donc le quota farang ;-)

J'arrive à 11h comme prévu, et on me donne un polo jaune. Waou, quel style ! Beaucoup de photos ont été prises, il faut que j'en récupère quelques unes pour les poster ici. Tout d'abord photo de famille devant un ruban, qui sera découpé ensuite par un ambassadeur. Puis, tous aux boules. On a fait 2 parties, c'était sympa, je n'y avais pas joué depuis longtemps. Il se trouve que je devais répéter ensuite avec mes danseuses, donc j'avais mon accordéon. Alors on m'a demandé de jouer un peu. Avec plaisir ! :-) J'ai ensuite eu les remerciements de la famille, et de l'ambassadeur, qui m'a donné quelques bricoles pour me remercier (un sac, une tirelire, et... un Tshirt jaune !). Mon carnet d'adresse s'enrichit du numéro d'un avocat, d'une dame qui travaille à l'ambassade de France et d'autres personnes de le famille. On ne sait jamais, ça peut servir !


Je répète avec mes danseuses en vue du gala de la Chambre de Commerce franco-thaïe. On a encore un peu de travail, mais on devrait être au point d'ici le 17 novembre pour ce gala très select dans un hôtel de luxe.

Bon, ne vous inquiétez pas, malgré les gens et les endroits que je fréquente par moments, je continue à revendiquer une certaine ploucitude ! :-D

03 novembre 2006

Keng Saparot (curry rouge à l'ananas)

Bonjour !

Ce curry est un de mes plats préférés. Je n'en avais encore jamais préparé moi-même, mais j'ai sauté le pas hier. Avec succès. Il me reste encore de quoi faire 3 ou 4 repas, mon estomac se régale à l'avance !

Je vous donne la recette, si certains aventuriers du palais veulent essayer

Ingrédients pour 4 personnes :
1 sachet de pâte de curry rouge (50g), dans toutes les épiceries asiatiques je pense
250 cl de lait de coco
250 cl d'eau
300 g de poulet
2 ou 3 tomates
environ 300g d'ananas en dés. Frais c'est meilleur, mais à défaut en boîte ça devrait aller aussi.

Emincer le poulet
Mélanger la pâte de curry rouge et le lait de coco dans une casserole
Ajouter le poulet puis l'eau
Faire bouillir
Quand le poulet est presque cuit, ajouter les tomates découpées à votre convenance, et les dés d'ananas
Quand les tomates sont tendres, la viande devrait l'être aussi. C'est prêt !

Si vous aimez, vous pouvez ajouter des piments rouges. Comme j'ai eu quelques désagréments avec des piments entiers, j'avais prévu de la poudre, mais finalement la préparation était assez forte comme ça.

Servez avec du riz thaï.

Chaque personne doit avoir une assiette, où on met le riz, et un bol qu'on remplit de curry. Puis chacun fait son mélange dans l'assiette. Si vous voulez vraiment faire thaï, il faut manger à la cuillère, la fourchette servant à pousser le tout dans la cuillère. Pas besoin de couteau à table.

On peut remplacer le poulet par du porc ou du boeuf.


Sinon, pour continuer ma thaïsation, j'ai décidé de me remettre un peu au thaï. Quand je dis bonjour (sawatdee ka) au téléphone, on me prend pour une Thaïe (même des copains, qui pourtant devraient reconnaître ma voix), donc je me dis que c'est dommage de laisser ça en plan. Tous les jours je dois donc apprendre 10 nouveaux mots. Pour l'instant j'en suis au corps humain. N'hésitez pas à vérifier, par mail ou sur msn, que j'ai bien appris ma leçon quotidienne ;-) Depuis la rentrée je squatte le bureau de mes collègues, et je compte bien m'en servir comme profs aussi. Peut-être qu'un jour j'arriverai à comprendre l'essentiel de ce qu'elles se racontent en thaï. Pour l'instant je suis déjà contente quand j'attrape certains mots
au vol.