14 mai 2006

Hua Hin








Hua Hin est située à environ 250 km au sud de Bangkok, au bord de la mer, du côté est. Enzo et moi y avons passé 4 jours, entre farniente et découverte du coin. Les photos sont celles du parc national de Khao Sam Roi Yot, à 40km au sud de la ville, entre mer et montagnes. Vous pouvez voir que le ciel n'est pas toujours bleu, même en Thaïlande. On y allé en moto, une vraie, pas comme le scooter fougueux qui m'a désarçonnée la semaine dernière. Mais après 150 km j'étais contente de rentrer, ça fait mal aux fesses !! Louer une moto ne pose aucune difficulté, les loueurs ne demandent même pas à voir le permis de conduire. Alors le permis moto, c'est vraiment superflu. Mais Enzo a le sien, sinon je ne serais jamais montée avec lui !

Pour des raisons de goût autant que de coût, nous avions décidé de ne pas manger dans les restos pour touristes, mais d'aller là où vont les Thaïs. Dans le parc, on a suivi une petite route qui s'est terminé devant un petit restaurant. Enfin, restaurant, c'est beaucoup dire, un feu, deux tables, pour les gens du village (peu de maisons en dur, surtout des cabanes). Ils ne doivent pas servir beaucoup de blancs ! Et c'est là que c'est utile de baragouiner un peu le thaï ! Un autre jour, en ville, on est entré dans un petit restaurant pour les Thaïs. Personne ne nous a demandé ce qu'on voulait, mais après quelques minutes on a vu arriver 2 assiettes (riz et poulet). Puis, de des verres et de l'eau, alors qu'on avait toujours rien dit. Avaient-ils tellement peur des problèmes de communication qu'ils n'osaient pas nous adresser la parole ? Quoi qu'il en soit, on a bien mangé, et pour pas cher : 50 baths (un euro) pour deux ! Record à battre. Une autre expérience, un peu plus amère celle-là. On arrive dans un resto, toujours le même style, et on demande le menu. Les serveurs mettent du temps à le trouver, et finalement nous apporte un classeur en anglais, tout neuf, qui ne doit pas être ouvert bien souvent. Les plats sont aussi chers que dans les restos plus chics du bord de mer (ceux qu'on voulait éviter justement). Hé ho, on est peut-être farang, mais on n'est pas des pigeons ! On ne nous fera pas avaler des prix gonflés pour les touristes...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

les serveurs ont une certaine habilité à " retourner leur crèpe " en fonction du client. l Etranger est souvent la cible idéale dans beaucoup de domaines. A. M.

Anonyme a dit…

ces petits restaurants me rappelle le but premier des bistrots qui était de servir à manger pour se nourrir , rien à commander, il n'y avait qu'un plat : le menu du jour et souvent le même d'un jour à l'autre. le choix à la carte n'est venu que plus tard avec l'enrichissement et le brassage de populations et le restaurant est devenu gastronomique ; on parle maintenant de l'art culinaire. Le client peut "commander le Chef " qui se retrouve sur le grill afin de conserver ses étoiles. autres temps autres moeurs. A. M.