21 janvier 2011

Pékin

Voici bien un titre que je n'aurais jamais imaginé mettre. Tout du moins, pas tout de suite !

Le résumé d'un voyage assez mouvementé :

Paris

C'est maintenant une habitude, Léti nous dépose Porte Maillot juste avant l'arrivée de la navette Air France. Le trajet se passe bien, l'enregistrement aussi (l'hôtesse était d'ailleurs très sympa). Aéroports de Paris nous offre généreusement 15 min de connexion internet.

Découverte de l'avion (Air China) : comme je m'y attendais, ce sont des vieux avions sans écrans individuels. Et, assis à la dernière rangée, comme les cancres, nous sommes trop éloignés pour bien voir le dernier écran. Tant pis, on fera sans.

Une annonce : une personne est en retard, nous l'attendons. Bon, d'accord... Je fais remarquer à John que, notre escale de Pékin étant courte, si on a trop de retard, nos bagages ne suivront pas. Finalement nous partons 30 minutes après.

Le vol : les hôtesses ne sont pas très souriantes, et les passagers sont assez indisciplinés. Ils n'arrêtent pas de se déplacer, ils parlent fort. Vient le dîner. On ne nous a pas donné de menu comme dans les autres compagnies, ça doit être le communisme, on mange tous la même chose ! En fait on a le choix entre poulet-riz et boeuf-nouilles. Nous prenons un de chaque, comme ça on peut échanger si ça ne me plaît pas (John, lui, mange tout). Nous découvrons notre plateau : il ne faut pas avoir trop faim ! Ce n'est pas trop mauvais, mais moins copieux qu'habituellement. Même chose quelques heures plus tard pour le petit déjeuner.


Pékin

Nous posons pied sur le sol chinois vers 13h40. L'embarquement de notre vol suivant commençait à 13h30, donc c'est juste, mais nous ne sommes pas en retard. Vite, nous nous dépêchons de trouver la porte d'embarquement. C'était sans compter le manque d'information et le gigantisme de l'aéroport ! Première question : un vol pour Taipei, c'est international ou domestique (je reviendrai sur le statut de Taïwan plus tard). Réponse : c'est international. Nous devons passer un contrôle. La dame s'étonne du niveau de chinois de John alors qu'il n'est jamais allé en Chine. Il doit se justifier, le prendrait-elle pour un espion ? Bon, si elle pouvait se dépêcher, on a un avion à prendre. Non, elle appelle sa collègue ! Mêmes questions, mêmes réponses... Finalement c'est bon, John peut continuer. Nous courons vers la porte du vol vers Taipei. Aaah ! ce n'est pas le bon. Au bureau d'information, on nous confie à un monsieur en costume. Il nous fait refaire le chemin à l'envers et nous lâche à un autre bureau d'information.

Notre avion est parti sans nous !

Ça c'est sympa ! On avait nos cartes d'embarquement, ils auraient pu nous attendre ! Généralement c'est ce qu'ils font. Mais pas Air China à Pékin. A Paris on attend, à Pékin on laisse les gens en plan. Après 10 coups de fil, le jeune homme nous annonce que les vols sont complets et que nous ne pourrons partir que le lendemain. On va nous conduire à l'hôtel. Il nous faut encore récupérer nos valises, trouver le bon bureau (même Miss Information et sa belle écharpe ne le connaît pas), et attendre le minibus.

L'hôtel (Beijing Airport Garden Hotel) : la chambre est correcte. Il y a internet, l'occasion de vérifier le pouvoir de la censure chinoise : pas d'accès à facebook, mon blog, parmi d'autres. A 17h on nous appelle pour manger. Clients de seconde classe, nous n'avons pas le droit à la salle à manger, on est dans une pièce à l'écart. Une cantinière revêche nous sert la nourriture dans des plateaux à trous. Plaf, 3 boulettes de viande, pling 4 nuggets de poulet, plouf une grosse cuillerée de riz. Et une clémentine amère. Je comprends pourquoi il fallait nous cacher ! Mais c'était mangeable. Nous discutons avec deux hommes d'affaire suédois. Entre 20 et 25 personnes ont reçu le même traitement que nous, c'est beaucoup, il y a une organisation à revoir, je crois !

Dodo : crevés, sachant que nous devons nous lever à 5h30 le lendemain, nous reportons notre visite de Pékin by night et allons nous coucher à 19h.

20h05 : DRING. Le téléphone nous réveille. Comme je n'ai pas eu le temps de décrocher, j'appelle la réception pour savoir s'ils nous veulent quelque chose. Non, rien.

21h05 : DRING. Je décroche, mais on me raccroche au nez. Quelle bonne blague ! John appelle la réception pour demander ce qu'il se passe. Ils n'en savent rien...

22h35 : DRING. Je décroche, une fille me dit "ouais !" (allô en chinois). Je réponds "ouais". Et... elle raccroche !

Je débranche le téléphone. En fait j'ai oublié qu'il y en avait un dans la salle de bain aussi, mais heureusement la fille n'a pas rappelé. On ne saura jamais ce qu'elle voulait !

6h : Nous montons dans le minibus, direction l'aéroport. Le vol se passera bien, dans un avion équipé d'écrans individuels cette fois-ci.

Heureusement que personne ne nous attendait, nous avons une vingtaine d'heures de retard.

Et dès demain, nos premières impressions sur Taipei !

7 commentaires:

Léti a dit…

pfiou !
tout est bien qui finit bien, mais demain ? vite vite, je veux savoir la suite !

Anonyme a dit…

bon arrivée à Taipei! Moi aussi j'ai hâte de savoir la suite
la mère a vil

Maï a dit…

Ah les curieuses ! Pour vous faire patienter je vous mets des photos de la capitale...

Sonka a dit…

Oh ben flute alors, vous avez pas eu de bol ! Moi quand j'ai été coincée à Budapest, j'ai été logée au Hyatt et j'ai eu droit au resto ! Mais bon c'était Air France aussi...
Très hâte de lire les première impressions de Taipei !

Maï a dit…

Super le Hyatt ! Il y avait bien le Hilton juste en face de l'aéroport, mais nous n'avons eu le droit qu'au Garden machin (sans jardin d'ailleurs, je crois bien, mais vue sur autoroute)

Alex a dit…

Elle voulait proposer des massages à ton John avec un happy ending.

Je pense...

Maï a dit…

C'est Pékin le titre, hein, pas Bangkok ! ;-)