06 mars 2006

5 a Croisière vers la capitale




A l'heure prévue pour le départ (5h30), personne, notre chauffeur doit être en train de dormir quelque part dans l'hôtel. C'est pas force d'avoir répéter l'information pourtant. Enzo réveille un des gars. Il nous apprend qu'un bus aurait dû venir nous prendre directement à la guesthouse. Ca commence mal. Finalement il appelle le bureau pour dire de nous attendre, et il réveille un autre gars pour qu'il nous y conduise. Et avec tout ça, on n'a toujours pas payé la chambre. Alors on décide de laisser l'argent au chauffeur, 8 dollars (la chambre est normalement à 10, mais on aurait marchandé de toute façon). Est-ce qu'il a bien donné l'argent aux patrons ? On ne saura jamais... En tout cas c'est tant pis pour eux ! On s'entasse dans un van pour aller jusqu'au lac. Là on embarque sur des barques, pour rejoindre notre bateau qui attend plus au large. On a finalement le droit au lever de soleil. On croise des enfants qui vont à l'école en bateau. Quand on pense à tout ce que ces enfants doivent faire pour étudier, ça donne presque envie d'y retourner pour profiter encore plus des bonnes conditions qu'on a en France.

Malade, et sujette au mal de mer, j'appréhende beaucoup ces 6h sur l'eau. Mon médicament contre le mal des transports est efficace, mais pas quand j'ai le ventre vide. Or là, si je mange, je m'expose au rejet immédiat. Manger ou ne pas manger ? Le dilemme est cruel. Finalement j'accepte les deux petites bananes qu'Enzo me propose, et puis les bananes c'est bon contre la diarrhée, non ?

Conflit avec des Autrichiens (je pense qu'ils étaient autrichiens, ils parlaient une variété spéciale d'allemand) : nous avons les mêmes numéros de place. Une d'entre eux se met à crier, disant qu'on doit partir. Pourquoi serait-ce à nous de décamper ? L'erreur n'est pas de notre fait ! On reste là, tranquillement, le temps que tout le monde trouve son siège, et puis finalement, voyant qu'il reste des places au fond, on déménage. Les 3 Autrichiens, qui entre temps s'étaient installés au fond aussi, ne regagnent même pas les places devant. Ca valait bien la peine de s'énerver !!!

Jin s'endort rapidement. Au bout d'une heure et demi, Enzo et moi décidons d'aller sur le toit du bateau, profiter de la vue. C'était très agréable. Et malgré la crème solaire indice 60 j'ai bien bronzé (et brûlé sur les quelques endroits où j'avais oublié la crème : juste au dessus des sourcils par exemple, ce qui me donne un air de clown pour la reste du voyage). On discute, on admire le paysage, on se repose. Finalement tout va bien, je ne suis même pas malade !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ah ben enfin tu prends des couleurs...