05 mars 2006

1 Le petit train dans la plaine

Réveil à 5h pour prendre le train à 6h30. C'est tôt ! La gare n'est pas vraiment une gare, juste une baraque pour vendre les billets et un semblant de quais. Je suis évidemment la seule farang parmi tous ces Thaïs qui vont au travail. Banquette en bois, pas de clim, fenêtres ouvertes sur la poussière, on est tout de suite plongée dans l'atmosphère du voyage. On arrive à Aranyaprathet, la ville frontière à midi. Un tuk-tuk nous conduit jusqu'au poste de frontière, non sans un petit détour par une agence qui fait des visas. Le prix ? 1200 baths. Mais nous avons pris nos renseignements et nous savons que ça coûte normalement 1000 baths, donc on ne reste pas.

La frontière, hop, on passe au Cambodge, à Poi Pet. Mais on n'a toujours pas nos visas. Alors on demande à des policiers où ça se passe, et combien ça coûte. 1200 baths. Ah non ! Si les policiers s'y mettent aussi, on n'est pas sortis de l'auberge ! Finalement un gars qui bosse pour une asso de tourisme nous prend sous son aile et nous guide vers le bureau officiel qui pratique le vrai prix (1000 baths donc, soit 20 euros). Ensuite on part pour le point de départ des taxis et vans pour Siem Reap. On avait décidé de prendre un taxi, plus confortable et plus rapide que les vans. Et moins d'arnaque. Avant de partir on déjeune. Deux Anglais se joignent à nous. On leur propose alors de partager le taxi avec nous, mais trop tard, ils ont déjà pris leurs billets de van (on en retrouvera un plus tard, il nous dira avoir regretté !).

La route est horrible, souvent c'est plus une piste qu'une route. Et pourtant elle vient d'être refaite ! On met 3h30 pour rejoindre Siem Reap. Là problème, le chauffeur ne comprend pas le plan que j'ai pour rejoindre la guesthouse. Et il ne parle presque pas anglais... J'essaye de mettre mon sens de l'orientation sur le coup, mais on ne trouve toujours pas. Alors on s'arrête devant un magasin. Tenu en fait par des Coréens, très sympas. Ils téléphonent aux différents numéros que j'ai, et finalement me disent qu'on doit aller retrouver quelqu'un devant un hôtel. Retour à la voiture. Mais le chauffeur est anxieux, il veut retourner à Poi Pet le plus vite possible. Il a eu plusieurs coups de fils pendant le trajet, quelque chose a dû se passer là bas. Alors il nous paye un tuk-tuk pour aller jusqu'à l'hôtel ! Le monde à l'envers !

On retrouve finalement Andy, le chauffeur de tuk-tuk qui travaille avec François. Il est français, marié à une Philippine, et ils ont 4 petits garçons. Ce sera notre famille pendant 3 jours. Dîner en famille, et dodo tôt, nous sommes fatiguées.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

et ben les vacances commencent bien...