Le coup de la panne (bis... et ter)

Je viens seulement de m'apercevoir que Lamphun est assez proche phonétiquement de "la panne". Et effectivement, ça a quelques incidences.

Je vous avais déjà raconté mon arrivée perturbée à Lamphun (c'est ici). Le mois dernier, nous avons reçu des couchsurfers. Leur car, en provenance de Sukhothai, est tombé en panne. Puis, alors que John était allé les chercher à la gare routière, panne d'essence.

Aujourd'hui, nous avions décidé d'explorer la région au sud de Lamphun. Nous sommes partis un peu à l'aventure, il n'y a pas beaucoup d'informations sur notre province sur internet.

Tout d'abord, apercevant un temple en haut d'une montagne, nous avons décidé de nous y arrêter.



C'est le Wat Pra Puttabat Tak Pha. Bouddha y serait passé et aurait fait sécher sa robe de moine sur une falaise.


Vous pouvez voir que les moines sont bien logés, plutôt agréable cette maisonnette !


Pas tellement de marche, surtout comparé aux 1749 de Doi Khamo. Mais comme elles sont hautes, c'était quand même une sacrée ascension, sous le soleil.



En haut, nous avons dit bonjour à une jeune touriste. En fait, elle était française. Nous avons discuté, et nous lui avons proposé de se joindre à nous. John voulait aller visiter un village de tisserands karens. Un de ses élèves est karen, et il lui apprend quelques mots, donc il voulait pratiquer un peu.

Nous voilà partis tous les 3 sur le scooter (oui, ce n'est pas très malin en fait...). Mais après une dizaine de kilomètres, le scooter s'arrête. Et impossible de redémarrer ! Plusieurs personnes s'arrêtent pour nous aider. Un petit rituel se met en place :

- Qu'est-ce qui se passe ?
- On est en panne.
- Panne d'essence ?
- Non, non. Le moteur ne démarre pas.
- Ah, bon, je vais essayer de le faire repartir.

Mais personne n'a réussi. Nous décidons donc de prendre un songtheaw pour rentrer, en espérant qu'il y ait de la place pour 3 personnes et un scooter ! Un passe, mais l'arrière est déjà encombré par un banc en bois. Un deuxième, mais il est plein de passagers. Le chauffeur dit qu'il va appeler son collègue pour nous. Un troisième, plein lui aussi. Mais Anne-Sophie et moi montons. Elle doit rentrer à Chiang Mai avant l'arrêt des services de car. Et en plus, voilà la pluie. Nous abandonnons donc John à son triste sort, non sans lui avoir jeté une cape de pluie juste avant de repartir.

Finalement John est rentré une heure après moi, après un détour par le réparateur de scooter. Il avait oublié de vérifier le niveau d'huile, le réservoir était à sec, ce qui a provoqué des dégâts sur le moteur. Ne m'en demandez pas plus, mais le scooter est à l'hôpital pour quelques jours. Heureusement qu'il nous reste les vélos !