J'ai toujours dit que je ne voulais pas me marier. Je n'ai jamais rêvé d'entrer dans une église au bras de mon père, dans une robe blanche à longue traîne (lui non plus d'ailleurs, je pense !). Je n'ai pas changé d'avis, mais si John et moi voulons changer de pays, c'est indispensable. En effet c'est assez rare de se voir proposer 2 emplois en même temps au même endroit. Et sans travail, pas de visa. Par contre, si nous sommes mariés, celui qui ne travaille pas encore peu bénéficier d'un visa de conjoint. Si le PACS avait été reconnu partout c'est ce pour quoi nous aurions opté, mais hors de l'hexagone ça ne sert pas à grand chose...Fin juillet nous avons donc déposé un dossier de mariage à l'ambassade de France. Le constituer a été simple de mon côté (merci maman !), mais un peu plus compliqué pour John. Il a dû aller à l'administration de son district de naissance avec ses parents et le maire de son village. Ça a permis d'établir 2 papiers, un acte de naissance et un certificat de célibat. Après avoir fait traduire ces documents (nous aurions bien pu le faire nous-même, mais il faut utiliser les services d'un traducteur agréé), nous sommes allés à l'ambassade. J'appréhendais un peu, ayant entendu des témoignages d'entretiens peu respectueux. Mais pour nous ça s'est très bien passé, la dame était très gentille. Nous avons rempli un questionnaire chacun, avec des questions du style Quand et où vous êtes-vous rencontrés ? Où allez-vous vivre après le mariage ? Lui avez-vous présenté votre famille ? Puis la dame nous a dit qu'on pourrait passer chercher la capacité à mariage 3 semaines plus tard. "Seulement 3 semaines ? Oui, comme vous êtes inscrite à l'ambassade ce n'est pas nécessaire de publier les bans en France". Je m'attendais à au moins 2 mois de délai.Ce matin, nous sommes donc allés chercher ce papier. Puis petit tour au ministère des affaires étrangères pour le faire légaliser (et verser notre écot, évidemment, 800 bahts).La prochaine étape c'est le passage à la mairie de notre quartier. Nous n'avons pas encore fixé la date, sans doute vers la mi-septembre. Il n'y a pas besoin de rendez-vous, et comme il n'y aura ni fête ni invités, nous n'avons pas besoin de nous y prendre longtemps à l'avance. Pour les témoins, j'avais pensé demander à des gens de la mairie, mais John aimerait que ce soit des proches. Puisque pour le moment il me suit totalement dans ma volonté de simplicité totale, je vais le laisser choisir. De toute façon, je m'en fiche un peu, vous l'avez sûrement compris ! D'autant que ce ne sera pas la fin des démarches, nous devrons encore retourner au ministère, et deux fois à l'ambassade
! Pour ceux qui s'inquiètent déjà à l'idée d'avoir du mal à retenir mon nouveau nom, ne vous inquiétez pas, je garde le même !