Stop ou encore ?

Comme prévu, notre voyage a été assez mouvementé.

Malgré des pourparlers énergiques et des billets pour Taïwan en janvier, Gulf Air n'a pas permis à John d'embarquer sans billet retour pour Bangkok. Donc nous avons dû lui en acheter un. Je reviendrai sur cet épisode la semaine prochaine après quelques vérifications. Nous avons donc passé beaucoup de temps devant les guichets de la compagnie, tournant le dos au comité composé spécialement pour notre départ : une de mes collègues, mon remplaçant et une demi-douzaine d'étudiants venus nous dire au revoir. C'est vraiment dommage de ne pas avoir pu profiter de leur présence ! Mais j'ai eu le temps de signer mes derniers papiers en tant que chef de département. Légèrement antidatés, mais chuuut, personne n'en saura rien !

Le vol Bangkok-Bahreïn s'est bien passé, même si on aurait apprécié des hôtesses un peu plus souriantes. Elles devraient prendre exemple sur leurs collègues du Bahreïn-Paris. Gulf Air n'a pas une bonne réputation, mais le vol s'est bien passé pour nous. Un peu moins bien pour une de nos valises : un cadre tordu et une belle déchirure. Mais heureusement trop petite pour que le contenu s'en échappe. La réparation, si elle est possible, sera prise en charge par la compagnie, des gentilles dames de chez Air France nous ont aidé à remplir un dossier.

Nous devions ensuite prendre un TGV pour Rennes, directement de l'aéroport. J'ai presque sauté de joie en apprenant qu'il était maintenu. En effet, infolignes, le service de la SNCF l'annonçait annulé tous les jours depuis 2 semaines. D'ailleurs c'était encore le cas hier... Par contre arrivés à Rennes nous apprenons que notre train pour Brest est annulé, et que nous devons attendre 3h au lieu d'1. Et là, mention spéciale pour la dame de l'accueil qui m'a prêté son téléphone pour que j'appelle Enora. Je l'avais sollicitée au sujet d'internet : pour utiliser le wifi gratuit il faut s'inscrire et le service nous envoie un code par SMS. Mais comment faire quand on n'a pas de portable ? Je n'ai toujours pas la réponse, mais le principal était de prévenir Enora, ce qui était fait !

Et puis un incident technique a retardé l'arrivée de notre train. 20 minutes, puis 15 (Aah !), puis 25 (Ooh !). Le quai était noir de monde, on savait que si on arrivait à monter dans un train forcément déjà bien plein, on devrait voyager debout. Mais nous avons eu de la chance, le wagon devant nous était un wagon première classe et nous n'avons pas hésité à l'envahir. Les couloirs sont plus larges qu'en 2ème donc c'est plus pratique quand on a 70 kg de bagage à entreposer et la moquette est accueillante. Finalement le voyage a été moins pénible que prévu et c'est appréciable quand on est partis depuis plus de 24h !