11 juillet 2006

Sukhothai en breton




Samedi, 8h du matin, je quitte ma chambre sous un beau ciel bleu (ça faisait longtemps, tiens). Il règne beaucoup d'interrogations sur mon voyage, la première étant de savoir si j'aurai un van pour HuaMak (l'autre campus), aussi tôt. J'arrive à l'arrêt, hourra, ils sont là ! Comme d'habitude on attend que le van se remplisse, et on part, une vingtaine de minutes après mon arrivée. J'arrive à 9h à HuaMak, et je saute dans un taxi, direction la station de métro la plus proche. De là je rejoins le terminal, et la gare routière. Enfin, sur le papier c'est court, mais en fait j'ai mis longtemps. Cet endroit n'est pas sur les cartes disponibles sur internet, donc je n'avais pas pu repérer mon itinéraire. Christophe m'ayant dit que c'était possible d'y aller à pied, je m'en vais gaiement dans la direction que je pense la bonne. Au bout d'un moment, ne voyant rien venir, je demande mon chemin. "C'est par là-bas". Bon, ok, je continue. A une bifurcation je redemande mon chemin, et le gars m'indique une direction pratiquement opposée à celle du premier. Ah, ah, qui croire ? Finalement je décide d'enfourcher un taxi-moto, au moins lui saura ! Voilà, j'arrive finalement à la gare routière, il est 10h30.

C'est la foule ! Il y a plein de guichets, il s'agit maintenant de trouver celui pour Sukhothai. Vous me direz, il suffit de lire. Oui, mais, ce n'est pas toujours écrit en alphabet latin. Je sais reconnaître Sukhothai écrit en thaï, mais ça me prend du temps. Finalement j'entends un crieur... bla bla.. Sukhothai... bla bla. Ah, c'est pour moi ! Je m'approche de lui, il me dit que le prochain bus est à 13h30. J'espérais en avoir un à midi, mais vu le monde, je ne suis guère étonnée. Par contre je dois faire la queue pour acheter le billet. Et, le temps de faire la queue, voilà que le bus est rempli, je dois prendre le suivant à 14h30. 4h à attendre... C'est long...

14h30, je monte dans le bus, et c'est parti (avec 20 min de retard quand même) pour Sukhothai, où nous arrivons vers 21h30. Je décide d'acheter tout de suite mon billet retour, pour mardi. Ah, non, tout est complet ! (long week-end oblige, tout le monde veut rentrer à Bangkok après ces quelques jours en famille) Zut alors, bon, ben je prendrai un bus de nuit lundi soir. J'appelle ensuite le patron de la guesthouse (petit hôtel) qui vient de chercher en pick-up. C'est gratuit, et super sympa de sa part ! Je suis dans ma chambre à 22h. 14h de trajet. Tout ça pour, allez, à votre avis, combien de kilomètres ? Non, moins... à peine 500 !

Le lendemain matin, je loue un vélo (80 centimes la journée, 10 euros à Ouessant !), et pars jusqu'à un parc à 3 ou 4km de la ville. J'y passe la matinée, à faire du vélo, lire, chanter, écouter les oiseaux. Très zen. Ensuite je retourne en ville pour manger. 20 baths le plat (40 centimes !). Je me promène au marché, puis je vais jusqu'à un temple, et je profite de mon vélo pour visiter les environs. Bien fatiguée (mal aux fesses !), je rentre à la guesthouse, où j'attends M. Fagon. Il arrive (sans son sac, merci l'avion !), et je rencontre donc sa femme, Katai et son fils, Maël. Le soir on va manger ensemble au marché, avec aussi Toi, le neveu de Katai. L'occasion de voir que mon thaï est vraiment rudimentaire, une fois passée les présentations j'ai du mal à communiquer...

Le lendemain matin, M. Fagon étant parti chercher son sac à l'aéroport, je reste chez la mère de Katai. Sa petite soeur peint les ongles, alors je lui demande de me faire des petites fleurs (6 centimes par doigts) Je croyais naïvement que chaque fleur était peinte à la main, en fait c'est une espèce de tampon... Mais vous pouvez voir que mes mains seront toutes belles pour la fête jeudi. L'après midi M. Fagon et moi allons nous promener dans le parc historique, où je me prends un peu pour Bouddha (ça doit être l'influence du yoga). Ca me fait plaisir de reparler breton après tout ce temps ! J'ai perdu de la fluidité, mais je m'attendais à pire ! Le soir on mange tous les 4, puis on fait un tour au temple, pour la cérémonie. Il y a d'abord des prières, puis les gens doivent faire 3 fois le tour du temple en portant des bougies et des bâtons d'encens qui seront ensuite plantés sur le pourtour du temple. Un peu comme un pardon en fait !

Et puis il est déjà temps de reprendre le bus pour Bangkok... Wenyu, une Taïwanaise rencontrée à la guesthouse, est dans le même bus que moi. Gentiment, les employés me proposent de m'asseoir à côté d'elle, même si j'ai une réservation pour un autre siège. On part vers 23h. 5h30, nous voici à Bangkok, il me faut encore prendre le taxi pour aller jusqu'au métro aérien (je ne tente pas la balade à pieds cette fois ci), traverser toute la ville en métro, et prendre un taxi pour arriver jusqu'à chez moi.

Pas évident de voyager quand on est dépendant des transports en commun ! Ca change du confort que donne la voiture. Profitez-en bien si vous en avez une ! :-)

8 commentaires:

Anonyme a dit…

et ben sacré voyage encore une fois... et toi qui n'aime pas plus que ca les transports ...

Maï a dit…

oui, heureusement que j'ai mes petites pilules magiques, parce que si en plus j'avais été malade... pas cool !

Anonyme a dit…

quelle aventure ! mais beaux ongles ma foi ! ma petite voiture jaune et moi aimons beaucoup nous ballader... tu verras ;-) maintenant je penserai à toi en la prenant : arbre magique, musique pas à fond, et itinéraire libre :-) bisous

Anonyme a dit…

et pas de twingo bleue par là ! A. M
.

Maï a dit…

ni même de clio grise !

Anonyme a dit…

ah oui il manque le mot horizon : c'était bleue à l'horizon.... et un clin d'oeil pour Enora.

Anonyme a dit…

tiens hier moi j'ai eu droit à un tour en deudeuche ^^ ça f'zait longtemps !

Anonyme a dit…
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