21 août 2008

Rapporteur à 4 chandelles...

Après les relations en famille, voici un petit point sur les relations entre collègues en Thaïlande. Et surtout, quand ça ne va pas. Voici l'exemple du jour : ce matin, je croise ma collègue chef du département d'anglais des affaires. Elle était énervée parce que le département d'anglais tout court (ne me demandez pas pourquoi il y en a deux) propose presque exactement le même concours qu'elle, à la même date (concours pour les lycéens fin novembre). Même si c'est trop tard pour réparer la chose, puisque les livrets d'inscription ont été envoyés dans les lycées, je lui ai dit d'en parler au chef d'anglais, au moins pour éviter la même erreur l'année prochaine. Elle m'a dit : non, je vais en parler à la doyenne. Ce n'est pas la première fois que j'ai des exemples où les conflits ou désaccords entre collègues passent tout de suite au niveau supérieur. C'est arrivé à un collègue d'être convoqué par la doyenne, à la demande d'un(e) autre prof (il n'a jamais su qui). Pour quel motif ? Il n'avait pas effacé le tableau avant de quitter sa salle de cours ! Il me semble qu'en France et en Europe, le prof gêné en parlerait directement au mauvais effaceur ou bien lui laisserait un mot. En appeler au supérieur hiérarchique paraîtrait futile et enfantin (maîtresse, Anselme m'a fait mal...)

Je n'arrive pas à trouver exactement les raisons de ce phénomène. Peur de perdre la face ? Sentiment que le supérieur pourra mieux régler les choses grâce à son autorité ? Besoin d'une troisième personne neutre pour faire l'arbitre ? En tout cas c'est très intéressant à observer. Mais j'espère que je ne serais jamais convoquée pour ce genre de choses !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

suggestion :le partage de l'autorité parentale n'a pas bien fonctionné , cela se passe en france aussi . AM

Anonyme a dit…

Oui, cela se passe en France aussi : on en parle aux autres collègues, voire au supérieur, mais rarement à la personne concernée...

Anonyme a dit…

quand c'est pas à la police et au juge...!