30 avril 2006

à la recherche du chemisier rouge

Cette aventure a pour sous-titre : ai-je vraiment une tête d'attentat à la pudeur ?

Mais avant de parler du chemisier rouge proprement dit, je dois commencer par le petit événement de vendredi.

Je me suis rendue compte en entrant dans l'ascenseur, aux parois recouvertes de miroirs, que mon chemisier était ouvert. Vous savez, le bouton en moins qui laisse voir tout. Mais vraiment tout ! Aucun doute sur la couleur de mon soutien-gorge, et un oeil exercé aurait même pu déterminer la taille du bonnet. Quelle honte ! Si encore j'avais été dans la rue, ou personne ne me connaît. Mais non, j'ai vraisemblablement traversé tout le campus comme ça ! Et hop, une réputation de faite. Pourtant ce n'est vraiment pas mon style...

Voilà pour la honte de vendredi. (il m'a fallu un moment pour oser ressortir de ma chambre, je ne voulais pas croiser le regard des gardes)

Passons à samedi. Ca faisait un moment que je cherchais un chemisier rouge pour aller avec une jupe qu'on m'avait donnée. Chou blanc. Hier j'ai donc décidé de passer à la phase active de recherche, en allant à MBK, un immense centre commercial. Mais, malgré mes quelques kilos en moins, je ne suis toujours pas à la taille thaïe, donc quoi que je fasse, je ne rentre toujours pas dans des vêtements L. J'avais bien trouvé un magasin avec des chemises XL, mais manque de bol, pas une seule rouge dans le lot. Tant pis, au moins j'aurais fait sourire les vendeuses en leur parlant en thaï. Dans une autre boutique, je trouve un cache-coeur rouge plutôt joli. Mais il a l'air trop petit lui aussi. La vendeuse insistant pour que je l'essaye quand même, j'accepte. Et là, elle commence à me déshabiller au milieu de la boutique. Stupeur, ce n'est pas du tout l'habitude ici, au contraire, j'ai dû vous raconter qu'en général les vendeuses s'arrangent pour qu'on ne voit pas un seul petit bout de ventre en enlevant un Tshirt. Donc, un peu gênée quand même, je lui demande si je ne peux pas utiliser la cabine (lire : l'espèce de vieux rideau dans un coin). Elle me laisse y aller, mais au bout de 30 secondes elle me fait sortir. J'ai à peine eu le temps d'enfiler le cache-coeur... Il faut le lacer sur le côté à l'intérieur, alors pour ça elle l'ouvre en grand, révélant, une fois de plus, mon soutien-gorge. Décidément ! Ca devient une habitude ! Des gens passent, et me regardent bizarrement (comme je les comprends !). Je me plains que c'est trop décolleté (c'est pour travailler, je ne peux pas mettre n'importe quoi), alors elle rouvre tout pour serrer davantage. Et rebelote ! Bon, fini les essayages, je remets mon chemisier à moi. Et je décide d'acheter le cache-coeur, même s'il est un peu petit. Ca me fera une motivation pour maigrir. Et surtout, le souvenir d'un épisode complètement inattendu !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

je savais pour la premiere histoire, mais la deuxieme est pas mal aussi...

Anonyme a dit…

Le peuple réclame une photo du cache-coeur ! ;-)

Maï a dit…

Le peuple est bien exigeant... ;-)