08 septembre 2012

Arrivée à Chengdu

 Comme prévu, nous sommes arrivés à Chengdu mercredi après-midi. Après la douane, nous avons eu la surprise de voir un panneau au nom de John, c'était un émissaire de la fac. Nous ne savions pas qu'ils viendraient nous chercher. On nous a conduit dans une chambre à l'université. La chambre est correcte, mais la salle de bain fait peur ! Je ne vous mets pas de photos pour le moment, vous ne pourriez pas vous empêcher d'organiser un rapatriement sanitaire !

Ma première impression a été que le secteur du bâtiment se porte bien : il y a des constructions partout. Bangkok aussi m'avait fait cet effet-là, mais ici c'est puissance 10 ! La Chine est vraiment en plein développement.

La deuxième impression a été une bonne surprise : la ville est beaucoup plus propre et mieux organisée que ce à quoi je m'attendais. J'avais l'image d'une Chine sale, bordélique, ce n'est pas ça du tout. Chengdu est vraiment très moderne. Cette impression est renforcée par le fait que presque tous les scooters sont électriques. C'est vraiment agréable pour les oreilles et ça donne une image dynamique de la ville. Les trottoirs sont propres et égaux, pas comme à Bangkok. Les rives des rivières sont bien aménagées, ça en fait des lieux de promenade très appréciés.

Par contre, on a fait table rase du passé. Dans le centre, il n'y a plus de vieux bâtiments et c'est dommage. A la place on peut voir cette imposante statue de Mao sur la place centrale, Tienfu Guangchang.



Et des buildings, et des rues à 6 ou 8 voies.
 


Vous pouvez voir que c'est tout gris. Ce n'est pas dû à la pollution (ou en tout cas, pas seulement), c'est le climat de Chengdu qui veut ça : le ciel est presque toujours couvert. 
 

 Chengdu la nuit.


La tour de télévision est un spectacle à elle toute seule, elle change de couleur toutes les 15 secondes.
En résumé jusqu'ici, je suis agréablement surprise par Chengdu. Par contre, pour ce qui est des Chinois, c'est à peu près conforme à ce que j'attendais... 

Premier grief, ils fument partout. Mais vraiment partout : dans les magasins, les taxis, les commissariats, les bureaux de la fac... Il y a pourtant des autocollants "Ne pas fumer" un peu partout ! Ca, je vais avoir du mal à m'y faire.

Deuxième grief, ils ne savent pas conduire. Je pensais que les Thaïs étaient de mauvais conducteurs, mais maintenant je les regrette : au moins ils avaient un certain respect des piétons engagés sur la chaussée. Ici, pas du tout. Le but de tout conducteur est d'éviter la pédale de frein. Même quand les piétons traversent au vert et sur un passage piéton. A chaque intersection on se demande si on arrivera vivant sur le trottoir d'en face. Et ils klaxonnent en permanence, c'est pénible.

Troisième grief, ils ne connaissent pas la politesse. Les autorités en ont conscience : il y a des banderoles en ville pour rappeler les bonnes manières, mais elles ne sont pas encore entrées dans les mœurs ! C'est souvent, pousse-toi-que-je-m'y-mette. Un exemple. On avait acheté à manger dans la rue. Ici, pas de tables, les gens mangent assis sur un tabouret ou accroupis par terre. J'avise 2 tabourets libres et m'assois sur l'un d'eux. Un mec arrive et me vire promptement, il semble qu'il avait vu les tabourets avant moi ! Aucune considération pour le fait que je portais un bébé, évidemment. Et le pire, c'est qu'il est resté assis 30 secondes et a finalement trouvé mieux de s'accroupir !

Il faut quand même dire qu'il y a aussi des gens sympa qui renseignent les touristes avec le sourire. Mais globalement on est loin de la serviabilité des Thaïs. Espérons que les banderoles feront leur travail d'éducation, petit à petit.

2 commentaires:

Léti a dit…

Le fait que rien ne soit ancien n'est-il pas lié au séisme de 2008 ?

Maï a dit…

Il y a sans doute eu des dégâts, mais le tremblement de terre a surtout touché l'ouest de la province. Donc certains immeubles récents remplacent sûrement des bâtiments effondrés, mais c'est surtout l'urbanisme à la chinoise qui rase tout pour mieux reconstruire.