C'est avec un enthousiasme bien dissimulé que j'ai appris il y a quelques jours que j'avais été désignée volontaire pour représenter la faculté à une cérémonie pour l'anniversaire du roi (il aura 82 ans samedi). N'étant ni thaïe, ni royaliste, ce n'est pas vraiment le genre d'événement qui me passionne, même si je respecte le roi. Surtout que je savais qu'il n'y aurait rien à manger, pas de gâteau d'anniversaire malgré l'occasion ! Mais je n'avais pas le choix, et ce matin je me suis donc rendue au centre de conférence de l'université.
Contrairement à l'habitude chez nous, l'animateur parlait thaï et le titre de la matinée était aussi en thaï. "Tiens, tiens, je crois que mon excuse pour partir m'est servie sur un plateau d'argent". Vérification faite, la cérémonie serait bien en thaï. Je décide donc de retourner illico presto dans mon bureau. Mais voilà qu'en sortant de la salle, je tombe sur un des vices-présidents, un frère, et le directeur du bureau international. Grillée ! Ils ont sorti l'artillerie lourde pour me convaincre de rester :
- Ça te fait une occasion d'améliorer ta compréhension du thaï.
- Tu dois représenter la France (à quoi j'ai répondu que chez nous on guillotinait les rois, ça les a fait rire)
Mais l'argument qui a vraiment fait pencher la balance est venu du frère :
- Ma chérie, reste !
(en français dans le texte)
Comment résister à une telle phrase ?
Donc on s'est mis d'accord, je resterais pour la partie officielle, les chansons, les discours en l'honneur du roi, et partirais avant la discussion avec les étudiants. Comme le directeur des relations internationales d'ailleurs. Il me semble même que son thaï est encore plus pauvre que le mien...
2 commentaires:
Et bien quel argument donné par un frère en outre ! ... Comment résister en effet ? ... Tu n'as pas trouvé le temps trop long tout de même ? ... Gwen
Ca a été, comme j'ai pu partir à 10h15, alors que je pensais devoir rester jusqu'à midi. Donc finalement c'était pas trop long !
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