14 février 2006

une simple règle de 3 !

Mes copies d'examen sont passées devant le comité gouvernemental de vérification. Hormis une virgule oubliée dans un énoncé, rien à dire sur la constitution même des épreuves. :-)

Par contre, gros problème avec mes barêmes. Mes copies sont sur 100, alors qu'elles auraient dû être sur 200. Cette note là comptant pour 40% de la note finale, on doit multiplier par 5, ce qui nous donne 200 points. Ok, je rendrai donc les notes sur 200, on multiplie par 2, c'est facile. Pareil pour les autres notes, une petite règle de 3, et hop, le tour est joué, je m'adapte à ce barême dont personne ne m'avait parlé avant.

Ouh la la, mais non, ça c'est beaucoup trop simple. Enfin, simple pour moi, compliqué pour les Thaïs. Les règles de 3, les coefficients, ça a l'air de leur échapper complètement. Il faut donc que chaque note soit sur le bon total, dès le départ. Tant pis pour moi qui préfère noter sur 20, comme j'ai l'habitude, et multiplier ensuite. C'est im-pos-si-ble !!!

Je suis donc légèrement énervée en ce moment... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n'est-ce pas ? Bien sûr, je vais me conformer à leur barême dès le semestre prochain maintenant que je suis au courant. Mais me faire un cinéma pour ça, je trouve que c'est chercher des poux sur la tête d'un chauve !

Autre chose :

une de mes pages de présentation annonce ça :

PARTIE I : Connaître 44 points

PARTIE II : Lire la presse 36 points

PARTIE III : Rédiger 20 points

Ah ben non, ça va pas. Il faut que les nombres finissent par 0 ou 5, sinon c'est pas beau. Beau ? Mais qu'est ce qui est le plus important ? Un barême cohérent, intelligent, ou bien des totaux justes ? J'aurais bien aimé mettre 45 points pour connaître et 35 pour lire la presse. Mais ça ne collait pas, j'ai donc laissé tomber la beauté. Mal m'en a pris, ça a été relevé et commenté !

Bon, un peu de tendresse quand même dans ce monde de chiffres. Pour la St Valentin ici on fait des cadeaux à ses amis, pas seulement à son amoureux. Et aux profs aussi. Certains de mes étudiants ont pensé à moi : des biscuits, une rose. Et... un super cadeau. Le Petit Prince en thaï ! Kop kun maak ka Jirawut :-))

5 commentaires:

Anonyme a dit…

ils sont un peu crétins avec les chiffres non ?!

Tiens je t'en parlais en plus du petit prince y'a pas longtps...!

Anonyme a dit…

Ils ne sont pas crétins, ils sont procéduriers.
Et également très à cheval sur les relations hérarchiques. Le boss ordonne, le subordonné exécute sans discuter.

Pour les relation de travail avec les thaïs, tu devrais lire le texte "Passerelle" dans cette page : http://franco-thai.com/hits-thai/manao_2003.php
C'est très instructif.

Mais fait attention à toi, Mai. En France, raler est un sport national. En Thaïlande, contester son supérieur peut être resenti comme une insulte ou une déclaration de guerre.

Maï a dit…
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Maï a dit…

Je fais attention, et je râle moins que je ne le ferais en France. "oui, oui", c'est mon expression fétiche en ce moment. Mais parfois c'est impossible de continuer les sourires hypocrites. Si ma chef me prend en grippe elle inventera une excuse pour dire qu'elle n'a plus besoin de moi. C'est pas grave, je trouverai autre chose ! Mais la fac y perdra peut-être...

Anonyme a dit…

Bah, défoule-toi ici et essaie de faire profil bas dans la vraie vie... ;-)

J'aurais bien aimé avoir un blog à l'époque où j'étais en Ukraine. C'est un super lien avec la "maison", les gens qui te comprennent, et je trouve ça très différent des mails... Là, on suit ton quotidien et on compatit !

Accroche-toi et pense aux bons côtés !